dimanche 28 août 2022

Le sermon sur le feu

Genèse 19:15 

 

« Des l’aube, les anges insistèrent auprès de Lot en disant: Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, sinon tu disparaîtras dans la punition qui s’abattra sur la ville ».

 

L’histoire de la destruction de Sodome e Gomorrhe nous présente deux archétypes de notre humanité. Nous sommes au même temps, Lot et sa femme, au bien dire de notre vie excessivement matérialiste.

 

La délivrance de Lot vient répondre à la prière d’Abraham au chapitre précédent, quand il dit : « Vas-tu vraiment supprimer le juste avec le coupable » Genèse. 18.23. Et après, « Peut-être là s’en trouver-t-il dix ! ». Et Dieu à répond : « Je ne détruirai pas à cause de ces dix ». Genèse 18.32. 

 

Celui-ci avait cru que pour sauver les personnes qu’il aimait il était nécessaire que Sodome soit épargnée de la destruction. Or Dieu ne répond pas toujours de la manière que nous avions pensé. Mais il répond.

 

Le pasteur anglais du XIXe siècle, Charles Spurgeon, a prêché un sermon connu sous le nom de « À précipiter Lot », basé sur le texte de Genèse 19:15:

 

“ Des l’aube, les anges insistèrent auprès de Lot en disant: Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, sinon tu disparaîtras dans la punition qui s’abattra sur la ville ”.

 

Ces anges ont dit à Lot très distinctement ce qui allait se passer à Sodome. Ils n'ont pas mâché la question, mais a révélé ce que son destin devait être. La ville devait être détruite, et il doit en sortir, ou sinon il serait aussi détruit.

 

Après que ces anges eurent dit à Lot la vérité sur son péril, ils ne se contentèrent pas du faire, mais a commencé à presser et l'exhortant à fuir hors de la ville condamnée: 

 

« Les anges ont hâte Lot »

 

Et quand hâter ne paraissait pas suffisant pour le convaincre, ils lui imposèrent les mains, ainsi qu'à sa femme, et sur ses filles.

 

Hélas ! Comme tous nous dans notre moderne société, le cœur de Lot s’est profondément attaché à tout ce qu’il doit maintenant laisser derrière lui. Il tarde à partir. Les anges sont obligés de l’entraîner de force avec sa femme et ses deux filles. Chers rachetés du Seigneur, posons-nous la question : S’il nous fallait partir cette nuit tout rapidement pour une autre ville, serait-ce avec joie ? Ou bien aurions-nous comme Lot du regret à quitter toutes les choses d’ici-bas auxquelles nos cœurs son attachés ?

 

Lot épargné avec sa famille. Dès l’aube du jour. Toutes les scènes précédentes s’étaient passées durant la nuit. Qui se trouvent ici. Ces mots opposent la femme et les filles de Lot, qui sont, avec lui dans la maison, à ses gendres qui n’ont pas voulu s’y rendre pour échapper avec lui.

 

 

 

I.           La ville qui va brûler

 

 

Et quoi fait la ville bruler ? Prêt être nous pouvons dire son matérialisme, sa faute de l’hospitalité, sa violence contre les personnes, contre les étrangers, contre les différents. C’est tout comme ça. C’est l’image de notre monde, de notre humanité violente et de ségrégation permanente. 

 

Le personne du foi doit être hâtif par rapport à ce qui est le mieux pour sa famille, se détourner de la folie du temps présent et faire le chemin de l'obéissance au Seigneur. Et les gens commun qui ne connaissent pas Dieu doivent entendre parler du danger imminent de cette société violente et ségrégative et de la nécessité de prendre une décision à côté de la vie.

 

De même, nous devons aussi avertir les personnes de leur danger. Et nous ne devons pas à tous broncher, même si nous devons prononcer des mots qui ont un son très dur à leur sujet, car l'amour et la paix ne faisons pas se manifester par des mensonges, mais en parlant la vérité réel qui peut changer les cœurs.

 

Et si, mon frère, ma sœur, toi et moi, nous nous sommes sauvés, nous voulons être le moyen de sauver les autres, nous ne devons pas simplement leur raconter la vieille, vieille histoire, cependant simplement, et sincèrement, et souvent nous le disons; mais nous devons venir à lutter avec eux.

 

Nous devons plaider avec eux, nous devons pleurer sur eux, et nous devons décidez-nous que si nous ne pouvons pas briser leur cœur, nous briserons le nôtre. Et si nous ne pouvons pas les obtenir changer Sodome, en tout cas ce ne sera pas parce que nous n'avons pas travaillé de toutes nos forces pour changer la cruelle réalité et les donner des nouveaux cœurs. 

 

Oh, afin que nous puissions être aussi clair du sang de tous les personnes que ces anges étaient clairs concernant le destin de notre sœur la femme de Lot! Nous ne pourrons pas les sauver tous. Même les anges ne l'ont pas fait.

 

La femme de Lot était un archétype, exemple de touts les personnes, qui périt après la meilleure instruction possible, et les gendres de Lot furent examinés comment, avec quelques hommes, le plaidoyer le plus sérieux ne peut pas aboutir qu'à la moquerie. Oui, chers amis, nous ne pouvons pas demander si certains rejettent notre message d’amour et paix alors que tant de gens ont rejeté l'enseignement du Maître lui-même. Mais nous devons donc le livrer que, en tout cas, s'ils le refusent, la violence et la destruction seront entièrement à leur porte.

 

Le point spécial dans le ministère des anges est le fait qu'ils ont hâté Lot. Et je vais utiliser ce fait de deux façons. D'abord, je vais essayer de nous montrer que les personnes de foi ont besoin d'être hâtés, car Lot était un homme juste, malgré ses imperfections. Et, d'autre part, que les gens commun qui ne connaissent pas Dieu en particulier besoin hâte hâtive. Nous devons essayer non seulement de prêcher sur ces deux choses, mais de les faire, comme l'Esprit nous aidera.

 

Certains chrétiens ont besoin d'accélérer même en ce qui concerne les questions communes de la vie chrétienne. C’est normal que beaucoup de nous soyons contemplatives, très accommodats avec les choses qui concernent à la vie sociale. Nous avons professé avoir été converti pendant beaucoup de temps, mais nous n'ayons jamais vis une foi active e participative vers notre société, bien que nous croyons que c'était notre devoir de le faire.

 

Quand nous l'avons agité peu de choses concernant notre négligence, en général ditons: "Celui qui croit ne doit pas se hâter". C'est une erreur honteuse. Nous prétendons avoir été converti pendant beaucoup de temps, mais nous n'avons pas obéi à l'ordre de notre Sauveur. 

 

C’est vrai. David a dit « Seigneur, ne me couvre pas de honte ! Je me dépêche de suivre le chemin de tes commandements, car tu as ouvert mon cœur ». Psaume 119.31-32. C'est un texte plus approprié pour tous. Pourquoi, si nous avons une vie active et participative dans la société, nous n’avons pas pu être considérés coupables de toute hâte, après le long temps qui nous avons attendu. Certaines personnes, quand elles sont jeunes, savent qu'elles doivent s'unir eux-mêmes avec l'Église mais aussi répondre aux nécessités du monde, mais ils l'ont remise. Et quand ils vieillissent, ils semblent confirmés en continuant dans une condition qui n'est pas bonne pour un chrétien.

 

Tous chrétiens ont besoin de se hâter, car ils prennent tellement de temps pour cela. Il me semble que la moitié de la beauté de l'obéissance consiste à obéir au commandement de Dieu à faveur de la vie.

 

Supposons que nous avons un garçon, et nous lui dites, Jean, je veux que vous alliez faire une course, et il dit, très bien, mon père, je vais va la semaine prochaine. Quel genre de garçon est-il? Supposons qu'il dit: Oui, père, je veux vraiment y aller, mais pas avant demain. N'est-ce pas une désobéissance virtuelle? Appelons cela comme nous pouvons, retarder pour obéir est la désobéissance. Nous a-t-on déjà dit, chers amis, que lorsque nous remettons à plus tard notre devoir, nous commettions d’erreur à la poste?

 

 

 

II. La terre désolée 

 

 

Un poète américain d'origine anglaise a écrit sur un monde qui a déjà brûlé. Ses poèmes traduisent l'angoisse prophétique face à la guerre et au drame humain.

 

"Terre désolée" est l'un des poèmes les plus impressionnants de Thomas S. Eliot. C'est un gémissement face à un monde aride, où les survivants rampent et agonisent. Écrit entre 1921 et 1922, il est considéré comme le poème le plus terrible de la littérature occidentale au XXe siècle.

 

Mais au milieu du désespoir, nous pouvons voir le sens de la transcendance qui jaillit dans la « terre désolée » de ce chrétien angoissé devant la destinée humaine. À la fin de la troisième partie du poème, intitulée « Le sermon sur le feu », l'extase et la terreur se complètent:

 

« A Carthage, je suis venu,

Brûler, brûlant, brûlant.

Brûlant, Ô Seigneur Toi qui me voles,

Ô Seigneur toi qui me voles, brûle ».

 

Eliot dans ses notes dit que le premier verset ci-dessus a été pris des « Confessions » de Saint Augustin, quand le théologien dit: 

 

« Je suis venu à Carthage,

Où toutes les amours impies,

Comme un chaudron,

Chantaient dans mes oreilles ».

 

Et le verset suivant fait partie du « Sermon sur le feu » de Bouddha, qui selon Eliot est aussi important pour le monde oriental que le Sermon sur la Montagne pour nous chrétiens. Et il revient aux « Confessions » de Saint Augustin, avec le verset: 

 

« Ô Seigneur Toi qui me voles ».

 

Eliot a affirmé que l'insertion de ces deux représentants de l'ascétisme, oriental et occidental, à l'apogée de cette partie du poème n'est pas fortuite, puisqu'à travers une lecture pleine de spiritualité il transmet au lecteur toute l'angoisse devant un monde qui brûle.

 

Et quoi fait la ville bruler ? Notre matérialisme, notre faute de l’hospitalité, notre violence contre les personnes, contre les étrangers, contre les différents. C’est fait et feras la ville bruler ! 

 

Combien de fois nous sommes absents ? Je ne peux pas calculer. Si c'est un devoir que nous devons faire à cette heure, encore nous le répétons heure après heure, ne commettons-nous pas autant de fois qu'il y a d'heures où nous retardons? Peut être il serait encore plus juste de dire qu'à chaque instant qu'un clameur de la vie est négligé, il y a une absence au moment même que l'horloge fait tic tac. Certainement, nous persévérons dans une absence qui dure depuis longtemps.

 

La négligence du devoir est un erreur continu. Laissez cette petite phrase demeurer dans notre mémoire, et laissons-la tomber dans notre cœur. Et nous irrite dans l'obéissance rapide, car il y a certains d'entre nous, qui semblent s'imaginer que quand nous avons pris la décision de faire quelque chose et que nous avons de bonnes intentions, j'ai pratiquement fait la chose, et je n'ai pas besoin de m'en inquiéter davantage. 

 

Mais ce n'est pas le cas, car celui qui sait faire le bien, et ne le fait pas, en particulier, et au-dessus des autres hommes, c'est l’absence tragique. 

 

Il y a l’histoire d’un certain prince de Monaco, qui a laissé des instructions que cette inscription devrait être mis sur sa tombe : « Ici se trouve Untel, Prince de Monaco, un homme de bonnes intentions ». C'était tout ce qu'il pouvait dire à propos de lui-même. Il n'avait rien fait, mais il avait l'intention de faire quelque chose. Et c'est l'épitaphe qui va certains d'entre nous doivent être mis à moins que nous ne transformions pas l'intention en action.

 

Mais qu'est-ce que c'est une confession que nous avons la responsabilité de savoir ce que nous devons faire, mais nous n'avons ni la courage, ni la force pour nous poussons à faire ce que nous aurions dû faire il y a longtemps?

 

Comme les anges, je me hâtai de laisser Lot, mon frère chrétien, qui tarde à marcher sur le sentier de la vie pleine, d’amour et paix, je nous hâte. Mensonge pas en bas ce matin avec un devoir non libéré si nous pouvons y assister ce matin. Ne repose pas tant qu'il y en a arriérés d'obéissance due à notre Dieu.

 

Même quand nous avons fait tout notre devoir, nous ne serons plus qu'un serviteur inutile à notre Dieu. Mais que dira-t-on de nous si le précepte après le précepte est négligé? En tout cas, ne soyons pas si idiot que d'imaginer que vouloir obéir c'est la même chose que d'avoir vraiment obéi au commandement de notre Dieu d’aimer le prochain comme a nous même.

 

Sodome et Gomorrhe sont « réduites en cendres », solennel exemple de ce monde matérialiste, qu’il n’y a pas d’hospitalité, qui est violente contre les personnes, contre les étrangers, contre les différents, conforme nos dit 2Pierre 2.6 : « Il a condamné à la destruction les villes de Sodome et de Gomorrhe en les réduisant en cendres, pour donner à ceux qui se révoltent contre lui un examiné de ce qui leur arrivera ». 

 

Quant à la femme de Lot, elle aussi demeure dans la Parole comme un monument, un signal, pour nous avertir de ce qu’il en coûte de lier son sort à un monde condamné. Cette femme avait longtemps partagé la vie pleine, mais elle n’en faisait pas partir. Le monde cruel et diabolique était dans son cœur et elle a péri n’en faisait pas partir. Le monde cruel et diabolique était dans son cœur et elle a péri avec lui.

 

 

 

III. Un monde des hommes vides e bourrés

 

 

Trois ans plus tard, Eliot lance « Les hommes creux », où, toujours au milieu du monde désolé, il parle d'hommes vides et bourrés. Et c'est ici, dans ce poème, que la transcendance déborde, pointant vers un sens profond du changement.

 

« Entre le désir et l'étonnement,

Entre le pouvoir et l'existence,

Entre l'essence et la descente,

Tomba l’ombre.

Parce que le vôtre est le royaume,

Parce que le vôtre est

La vie est

Parce que le vôtre est le ».

 

Et dans une strophe sublime, brillante il complète:

 

« Ainsi respire le monde

Ainsi respire le monde

Ainsi respire le monde

Pas avec une explosion, mais avec un soupir ».

 

Et pour qu’à ces hommes sont vides et bourrés ? Parce que ils ont choisi le désir, le pouvoir et la descente. C’est pour qu’à tomba l’ombre. Et ainsi respire le monde, pas avec une explosion, mais avec un soupir de désespoir et mort.

 

 

 

En conclusion

 

 

Et le livre d’Apocalypse 15.4 nous a dit que ça va changer: 

 

« Qui peut refuser de te respecter avec confiance et de chanter ta gloire ? Oui, toi seul, tu es saint. Les habitants de tous les pays viendront et ils se mettront à genoux devant toi, parce que tous peuvent voir tes actions justes ».

 

Recevons le Christ. Recevons le Christ maintenant, par un simple acte de foi, et il nous donnera la force et la grâce de combattre avec nos absences, et de faire nous chrétiens actives et participatives pour le salut des gens.

 

Oh, maintenant, maintenant, maintenant, le grand travail peut être fait! Je ne pense pas que nous pouvons entendre cette horloge cocher. Mais quand nous restons à penser, écoutons notre vieille horloge dans le cœur et elle nous dira : « Maintenant, maintenant, maintenant, maintenant ».

 

J'ai parfois pensé que dans la nuit, j'ai entendu l'horloge dire : « Maintenant ou jamais! Maintenant ou jamais! Maintenant ou jamais! Maintenant ou jamais! Maintenant ou jamais! »

 

Nous n'avons plus besoin d'écouter les politiques, les professeurs ou même les pasteurs, mais écoutons ce message de l'horloge. Que le Saint-Esprit nous parle à travers cela, et puisions-nous répondre : « Maintenant, même maintenant, je servirai mon Jésus-Christ et je serai dans la pleine joie ».

 

Que Dieu nous bénisse! Et le Christ nous sauve!

 

Ce message est pour méditer, mais aussi pour vivre !

 

Devant une ville qui brûlera, d'un monde qui a déjà brûlé, il y a urgence et espoir. 

 

« Et comme il tardait, les anges prirent Lot par la main, sa femme et ses filles, et les emmenèrent hors de la ville. »

 

Amen !

 

 

Les bontés de l'Éternel

" Mais voici la pensée que je me rappelle à moi-même, la raison pour laquelle j’aurai de l’espérance : non, les bontés de l’Eternel ne sont pas à leur terme et ses tendresses ne sont pas épuisées. Chaque matin, elles se renouvellent. Oui, ta fidélité est grande ! J’ai dit : L’Eternel est mon bien, c’est pourquoi je compte sur lui ".

Lamentations 3:21‭-‬24 BDS
https://bible.com/bible/21/lam.3.21-24.BDS

mercredi 24 août 2022

The Huguenot Cross -- We are and our goals

The Huguenot Cross 

Who we are and our goals


The La Croix Huguenot Mission, in this 2022/2023 stage, aims to continue to support small French churches, but also to expand social action in solidarity with the populations currently refugees in France. But the La Croix Huguenot Mission also aims to reach French-speaking countries. These partnerships with French-speaking churches stem from the fact that God maintains in France and Europe a remnant of the historic Reformed tradition, which wants to expand the Kingdom, taking advantage of the Christian renaissance that can be seen in different regions of the continent.


Based on the above, La Croix Huguenote proposes, for the next two years (2022-2023):


Support and partnership with Pastor Jorge Pinheiro, founder of Croix Huguenot and who, in the second half of 2017, transferred to France with the mission of coordinating the expansion and consolidation of the Croix Huguenot missionary project, which also started to cover speaking countries. French in Europe. Your strategy includes:


1. Accompaniment and assistance to pastors already installed in French lands and respective churches, with the objective of consolidating partnerships already established. Currently, French churches, in different cities, have missionary pastors, who have moved to France with their families and are making a difference in these communities, as well as in the cities where they are installed.


2. The support and development of social actions that count on the support of these churches, as well as of private institutions, aiming to build dignified living conditions for the populations that today take refuge on French soil.


3. Visiting churches established in France or in French-speaking countries in Europe that are looking for support, as well as prospecting pastors from other countries with potential and willing to take on the challenge.


Be part of the Cruz Huguenot project. Support and travel with us to France, in prayer and through timely financial participation, for the maintenance of missionary pastor Jorge Pinheiro on French soil.


In Christ and through Christ,

Jorge Pinheiro -- missionary pastor




La Croix huguenote, hoje

La Croix Huguenote 

O que somos e nossos objetivos

A Missão La Croix Huguenote, nesta etapa setembro 2022/ setembro 2023, visa continuar a dar apoio às pequenas igrejas francesas, mas também expandir a ação social solidária com as populações atualmente refugiadas na França. Mas a Missão La Croix Huguenote tem como objetivo chegar também aos países de língua francesa. Essas parcerias com igrejas de língua francesa partem do fato de que Deus mantém na França e na Europa um remanescente da histórica tradição reformada, que deseja expandir o Reino, aproveitando o renascimento cristão que pode ser visto em diferentes regiões do continente.

A partir do exposto La Croix Huguenote propõe, para os próximos dois anos (2022-2023):

Apoio e parceria com o pastor Jorge Pinheiro, fundador da Cruz Huguenote e que, no segundo semestre de 2017 se transferindo para a França com a missão de coordenar a expansão e consolidação do projeto missionário da Cruz Huguenote, que passou a abranger também países de língua francesa na Europa. Sua estratégia inclui:

1. O acompanhamento e assistência aos pastores já instalados em terras francesas e respectivas igrejas, que tem por objetivo a consolidação das parcerias já estabelecidas. Atualmente, igrejas francesas, em diferentes cidades, têm pastores-missionários, que se transferiram para a França com suas famílias e estão fazendo a diferença nestas comunidades, assim como nas cidades onde estão instalados.

2. O apoio e desenvolvimento de ações sociais que contam com o apoio dessas igrejas, assim como de instituições privadas, visando construir condições de vida digna às populações que hoje se refugiam em solo francês. 

3. A visitação a igrejas estabelecidas na França ou em países de língua francesa na Europa e que estão em busca de apoio, bem como a prospecção de pastores de outros países com potencial e dispostos a assumir o desafio.

Faça parte do projeto Cruz Huguenote. Apoie e viaje conosco para a França, em oração e através de participação financeira pontual, para a manutenção do pastor-missionários Jorge Pinheiro em solo francês. 

Em Cristo e por Cristo,
Pastor Jorge Pinheiro



mardi 16 août 2022

Halakha humana

Halakha humana – uma leitura judaica
Jorge Pinheiro

Théodore Monod disse que não somos meio termo, mas complemento. Não somos cinza, mas preto e branco. Na verdade, os escritos judaicos da Era Comum nos dizem que o Eterno construiu o ser humano e, em seguida, retirou-se para que este humano pudesse ocupar com liberdade o seu lugar. Dessa forma, o ser humano é autônomo por natureza, tem livre-arbítrio e, portanto, responsabilidade. 

Os escritos judaicos, entregues no caminhar da diáspora, entendem que o Eterno aposta na perfectibilidade do ser humano. A criação, vista dessa forma, não está completa, o ser humano continua a criação. Por isso, a construção da espiritualidade é a chave para o futuro humano. É o que leva à criação perfeita. Textos, como os da Cabala, quando falam do acesso ao mundo do Espírito, perguntam: "Você se tornou o que você é?" 

O ser humano é criador de si mesmo. Sua vida é uma viagem com a finalidade do tornar-se. Ele deve saltar do "conhece a ti mesmo" para "tornar-se quem ele é" e "descobrir para que serve". É a viagem que leva à perfeição, e a liberdade é uma viagem dentro de si mesmo, que deve ser realizada através do corte da pedra, símbolo do ser humano, do material em direção ao espiritual. 

O caminho religioso não pode estar separado da revolução permanente do espírito humano, já que o sentido do renascimento promissor e a revolução permanente do espírito são desafios universais. Ambos negam todo dogmatismo totalitário que confronta o pensamento livre. 

Duas noções fundamentais, a do ser e a do devir, estão intimamente ligadas às ideias de caminho religioso e revolução permanente do espírito. Só o Eterno é único. Na tradição judaica, quando falamos "Ser" estamos a falar do Eterno. Mas os humanos caminham no sentido de se tornarem ser. Precisam caminhar sua viagem, simbólica, do material e religioso em direção ao espiritual, a fim de integrar, interiorizar a simplicidade sublime do Ser Eterno. É nesse sentido que o caminhar deve gerar harmonia, paz que leva à coexistência de progresso e tradição. 

Nesse sentido, a comunidade religiosa, enquanto associação de grupo, não deve ser obstáculo para o caminho espiritual, ao contrário, compreendido o conceito de comunidade, de estar junto para repartir o pão, tal comunhão não deve desenvolver ambição, orgulho ou reflexo xenófobo, mas abertura para o mundo. Seu significado não é excluir a fraternidade, mas estendê-la da comunidade em direção a todos os humanos. O objetivo é difícil, mas não há esperança se não perseveramos em direção ao sucesso.
 
Aprender a liberdade é o primeiro momento dessa construção, comemorada na Páscoa, enquanto caminhar em esperança. Caminhamos em direção ao outro e para cima. Esta tradição foi transmitida aos judeus pela Torá, e está presente nos 613 mandamentos, em que se baseiam a coesão da comunidade judaica. 

O caminhar associado a revolução permanente do espírito deve levar a uma espiritualidade sem dogmas. É um caminhar baseado na fraternidade universal. Donde, tradição e progresso pode fazer sentido na existência do humano, enquanto elo da cadeia da vida. 

Nesse caminhar descobrimos, conforme nos foi revelado, que o Eterno é  impensável, incognoscível, impenetrável, mas presente no universo em todos os seus planos. O Eterno não pode ser nomeado. A única designação autêntica é precisamente a rejeição de qualquer definição é "ein Sof", aquele que não tem fim, Eterno. O Espírito absoluto é essência por si só. O Eterno é o único, única manifestação visível do invisível. Mas a harmonia universal resulta da complementaridade dos opostos. A vida é um ponto na eternidade. 

Devemos ser, todos nós humanos, aqueles que esperam pelo mundo do Espírito. E o amor é a chave para a vida. Pois, amar uns aos outros é reconhecer a centelha divina dentro do outro, e ajudá-lo a entender e a exaltar o sentido pleno da vida. 

Nesse sentido, o amor permite reconhecer a dignidade do trabalho. Semeia as sementes da revolta contra a injustiça e a opressão, inclusive religiosa. Reconhece o fato de que o sofrimento é um desequilíbrio do mundo. Mas, temos consciência, de que o amor não pode ser rebaixado, enquanto concepção que degrada a dignidade do ser humano. Ou seja, amar uns aos outros, não é fé, não é destino, é ato de encontrar o entusiasmo da partilha com todos e todas.

É isso aí. O judaísmo permanece presente na construção do pensamento ocidental, leigo e religioso. Boa discussão.

Notas

A halakha ou lei judaica, é um ramo da literatura rabínica. Ela trata das obrigações religiosas às quais devem se submeter os judeus em suas relações com o próximo e com o Eterno. Ela engloba todos os aspectos da existência. Aqui vamos utilizar halakha em seu sentido mais amplo de caminho. 

Le Chercheur d’absolu, Le Cherche midi, 1997.

Ein Sof ou ayn Sof, (hebraico אין סוף), na Cabala, é entendido como Deus antes de Sua automanifestação na produção de qualquer reino espiritual, provavelmente derivado do termo de Ibn Gabirol, "o único Infinito". Ein Sof pode ser traduzido por "sem fim", "interminável", "não há fim", ou infinito.

jeudi 11 août 2022

A sabedoria caminha conosco

A sabedoria caminha conosco
Jorge Pinheiro

Comece esta sexta-feira, 12 de agosto de 2022

Uma pergunta que devemos nos fazer é por que estudamos a Palavra de Deus? E, o que pretendemos fazer com o conhecimento que adquirimos? Existem duas possibilidades: estarmos buscando um fim em si mesmo ou procurando conhecer para servir. Se nossa intenção é apenas o conhecimento pelo conhecimento, tendemos a ficar orgulhosos, convencidos e em nada vamos ajudar nosso crescimento na vida espiritual. Mas, se desejamos aprender para servir, estamos no caminho certo. E aí sim, podemos orar como o salmista: 

“Derrama sobre nós as tuas bênçãos, ó Senhor, nosso Deus! Dá-nos sucesso em tudo que fizermos. Sim, dá-nos sucesso em tudo”. (Salmo 90.17). 


Nessas doze travessias da comunhão, apresento estudos semanais e diários que em muito poderão ajudar você em suas reflexões diárias sobre a Palavra de Deus, assim como em estudos que podem ser realizados em grupos familiares ou em escolas bíblicas da sua igreja. Mas também apresento as alegrias e as dores de passagens de minha vida, de minha infância, adolescência, enfermidade, exílio político e caminhada para a morte. São estórias que podem ser lidas por puro prazer ou servirem como ilustrações para discussões. 

Eu e você, e muita gente mesmo, passamos por dores e sofrimentos, por isso, acredito que não estamos falando de algo que nós, mesmo cristãos, não conhecemos. Mas aqui estão também pesadelos, quando o inconsciente revela sua visão do mundo. É difícil dizer qual é maior: o pesadelo ou a realidade da dor. Ambos são terríveis e por isso se complementam. E fica mais fácil entender um no debruçar-se sobre o outro. É, inclusive, difícil dizer qual vem primeiro, já que o pesadelo pode ser sentido como porvir que se faz presente, como leitura de uma estória ainda não contada. Mas não esqueçamos que quem suporta a provação com galhardia e persevera na virtude receberá a coroa da vida. Por isso, nas travessias podemos, afetivamente, viver o bom, justo e verdadeiro, narrar estórias e construir o futuro. 

“A mensagem que Cristo nos deu e que anunciamos a vocês é esta: Deus é luz, e não há nele nenhuma escuridão. Portanto, se dizemos que estamos unidos com Deus e ao mesmo tempo vivemos na escuridão, então estamos mentindo em palavras e ações. Porém, se vivemos na luz, como Deus está na luz, então estamos unidos uns com os outros, e o sangue de Jesus, o seu Filho, nos limpa de todo pecado” (1João 1.5-7). 

A travessia da comunhão com Deus

A palavra comunhão provém do grego koinonia, relacionamento, comunicação, que por sua vez tem como origem koiné, que significa comum. Quando foi traduzida para o latim, agregou o sentido de servir à alguém e de trabalhar junto. 

1. Comunhão é chamado: “Deus é fiel e chamou vocês para que vivam em união com o seu Filho Jesus Cristo, o nosso Senhor" (1a. Carta aos Coríntios 1.9). 

2. Comunhão com o Pai: "Contamos a vocês o que vimos e ouvimos para que vocês estejam unidos conosco, assim como nós estamos unidos com o Pai e com Jesus Cristo, o seu Filho" (1a. Carta de João 1.3). 

3. Comunhão com o Filho: "Porque, onde dois ou três estão juntos em meu nome, eu estou ali com eles" (Evangelho de Mateus 18.20). "Escutem! Eu estou à porta e bato. Se alguém ouvir a minha voz e abrir a porta, eu entrarei na sua casa, e nós jantaremos juntos" (Apocalipse 3.20). 

4. Comunhão com o Espírito Santo: "Que a graça do Senhor Jesus Cristo, o amor de Deus e a presença do Espírito Santo estejam com todos vocês!" (I2a. Carta aos Coríntios 13.13). 

5. A quebra da comunhão é distanciamento e separação -- “Vocês estão pensando que o SENHOR perdeu a força e não pode nos salvar? Ou pensam que ele está surdo e não pode nos ouvir? Pois são os erros de vocês que os separam do seu Deus, são as suas maldades que fazem com que ele se esconda de vocês e não atenda as suas orações” (Isaías 59.1,2). 

Endurece o coração -- “Não sejam teimosos, como os seus antepassados foram em Meribá, quando estavam em Massá, no deserto” (Sl 95.8). 

E atrapalha o Espírito -- “Não atrapalhem a ação do Espírito Santo” (1a. Carta os Tessalonicenses 5.19). 

6. Manter a comunhão é um imperativo -- “Um dia, quando estava com os apóstolos, Jesus deu esta ordem: — Fiquem em Jerusalém e esperem até que o Pai lhes dê o que prometeu, conforme eu disse a vocês. (...) Porém, quando o Espírito Santo descer sobre vocês, vocês receberão poder e serão minhas testemunhas em Jerusalém, em toda a Judéia e SaMíriam e até nos lugares mais distantes da terra” (Atos dos Apóstolos 1.4 e 8). 

“E todos continuavam firmes, seguindo os ensinamentos dos apóstolos, vivendo em amor cristão, partindo o pão juntos e fazendo orações” (At 2.42). 

“Louvavam a Deus por tudo e eram estimados por todos. E cada dia o Senhor juntava ao grupo as pessoas que iam sendo salvas” (At 2.47). 

7. Os resultados travessia da comunhão com Deus -- “Eu estarei com você e o protegerei em todos os lugares aonde você for” (Gn 28.15). 

“Deus disse: — Eu irei com você e lhe darei a vitória” (Ex 33.14). 

“Moisés disse ao povo: — Quando vocês saírem para combater os inimigos e virem que eles têm mais soldados do que vocês e que têm muitos cavalos e carros de guerra, não fiquem com medo deles. Pois o SENHOR, nosso Deus, que os livrou do Egito, está com vocês” (Deuteronômio 20.1). 

“Quando você atravessar águas profundas, eu estarei ao seu lado, e você não se afogará. Quando passar pelo meio do fogo, as chamas não o queimarão” (Is 43.2). 

“E lembrem disto: eu estou com vocês todos os dias, até o fim dos tempos” (Evangelho de Mateus 28.20). 

Medite nesses exemplos 

Adão tinha comunhão com Deus, mas a desobediência criou o distanciamento. “Naquele dia, quando soprava o vento suave da tarde, o homem e a sua mulher ouviram a voz do Senhor Deus, que estava passeando pelo jardim. Então se esconderam dele, no meio das árvores” (Gênesis 3.8). 

Enoque teve comunhão com Deus e foi arrebatado: “Ele viveu sempre em comunhão com Deus e um dia desapareceu, pois Deus o levou” (Gn 5.24). 

Noé viveu em comunhão com Deus e foi salvo do dilúvio: “Esta é a história de Noé. Ele foi pai de três filhos: Sem, Cam e Jafé. Noé era um homem direito e sempre obedecia a Deus. Entre os homens do seu tempo, Noé vivia em comunhão com Deus” (Gn 6.9-10). 

Abraão, era amigo de Deus e foi abençoado: “Assim aconteceu o que as Escrituras Sagradas dizem: 'Abraão creu em Deus, e por isso Deus o aceitou.' E Abraão foi chamado de 'amigo de Deus'” (Tiago 2.23). 

Moisés também foi amigo de Deus e foi restaurado: “O Senhor Deus falava com Moisés face a face, como alguém que conversa com um amigo” (Êxodo 33.11). 

Mas, Deus também se aproxima daqueles que estão tristes e deprimidos: “Ele fica perto dos que estão desanimados e salva os que perderam a esperança” (Salmo 34.18). E se aproxima daqueles que O procuram: “Mas tu, ó Senhor, estás perto de mim” (Sl 119.151). “Cheguem perto de Deus, e ele chegará perto de vocês” (Tg 4.8). 

Comunhão com Deus 
Charles Haddon Spurgeon 

"Contamos a vocês o que vimos e ouvimos para que vocês estejam unidos conosco, assim como nós estamos unidos com o Pai e com Jesus Cristo, o seu Filho" (1a. Carta de João 1.3). 

Mas vocês sabem, irmão, que a palavra "comunhão" não significa somente concórdia de coração, como também implica no cuidado de levar essa concórdia um pouco mais longe, na conversação ou na mútua comunhão. 

Queira o Espírito Santo conceder que não digamos uma palavra que não se verifique estritamente pela nossa experiência! Mas espero que possamos dizer que temos conversado com o divino Pai. Não O vimos jamais, nem contemplamos Sua forma. Não nos foi dado, como o foi a Moisés, ser colocados na fenda da rocha e vê-lo por trás, ou ver o séquito do invisível Jeová; contudo, temos falado com Ele; temos dito a Ele: "Aba, Pai"; temo-lo saudado com aquele tratamento que veio do nosso coração: "Pai nosso, que estás no céu". 

Temos tido acesso a Ele de tal maneira que não é possível que nos tenhamos enganado. Nós O encontramos e, pelo precioso sangue de Cristo, chegamos até os Seus pés, expusemos a nossa causa diante dEle e enchemos a nossa boca de argumentos; e não foi só do nosso lado que houve fala, pois a Ele aprouve derramar, por Seu Espírito, o Seu amor em nosso coração. 

Enquanto nós sentimos o Espírito de adoção, Ele, por outro lado, mostrou-nos a amorosa bondade de um terno Pai. Sentimos, embora não se ouvisse nenhum som; sabemos, embora nenhum mensageiro angélico nos tenha dado testemunho algum, que o Seu Espírito deu "testemunho com o nosso espírito de que nascemos de Deus". 

Fomos abraçados por Ele — não mais estando à distância; fomos "trazidos para perto pelo sangue de Cristo". Espero, meus irmãos e minhas irmãs, que vocês podem, que cada um de vocês pode dizer, — ainda que preferindo ser mais profundos que isso — Em todas essas coisas tenho tido comunhão com o Pai, pois tenho conversado com Ele, e Ele tem falado comigo". 

Trecho do sermão sobre 1João 1.3, pregado em 15 de setembro de 1861. Fonte: D. M. Lloyd-Jones, "Os Filhos de Deus", Editora PES, pp. 464-465. 

Estudo 

Quem é Deus? 

"Cremos que há um só Deus, que é Espírito – o Criador de todas as coisas – o Pai de tudo, que é sobre tudo, e por tudo e em tudo; o qual deve ser adorado em espírito e em verdade – do qual dependemos continuamente, e a quem rendemos louvor por nossa vida, alimento, abrigo, saúde, enfermidade, prosperidade, e adversidade. Nós O amamos por ser a fonte de toda bondade; e O reverenciamos pois é o ser sublime, que sonda e prova os corações dos filhos dos homens". Confissão de fé valdense, 1554. 

O único Deus vivo e verdadeiro é Espírito pessoal, eterno, infinito e imutável. 

“Deus é Espírito, e por isso os que o adoram devem adorá-lo em espírito e em verdade”. (João 4.24) 

“Escute, povo de Israel! O Senhor, e somente o Senhor, é o nosso Deus” (Dt 6.4). 

“Porém para nós existe somente um Deus, o Pai e Criador de todas as coisas, para quem nós vivemos. E existe somente um Senhor, que é Jesus Cristo, por meio de quem todas as coisas foram criadas e por meio de quem nós existimos” (1Co 8.6). 

“Pois existe um só Deus e uma só pessoa que une Deus com os seres humanos—o ser humano Cristo Jesus, que deu a sua vida para que todos fiquem livres dos seus pecados. Esta foi a prova, dada no tempo certo, de que Deus quer que todos sejam salvos” (1Tm 2.5,6). Leia o Salmo 139. 

Sábado

Deus é onipotente, onisciente e onipresente. 

“Deus disse: Eu sou quem sou. E disse ainda: Você dirá o seguinte: “EU SOU me enviou a vocês” (Êxodo 3.14). 

“Eu sou o Senhor, o Santo Deus de vocês, o Criador de Israel e o seu Rei” (Isaías 43.15). 

“Ao Rei eterno, imortal e invisível, o único Deus -- a ele sejam dadas a honra e a glória, para todo o sempre! Amém!” (1Tm 1.17). 

Domingo

Deus é perfeito em santidade, justiça, verdade e amor. 1Pd 1.16,17). 

“Portanto, orem assim: Pai nosso, que estás no céu, que todos reconheçam que o teu nome é santo” (Mt 6.9). 

“O Senhor diz: Eu sou o Senhor e não mudo. É por isso que vocês, os descendentes de Jacó, não foram destruídos”. (Malaquias 3.6) 

“Tudo de bom que recebemos e tudo o que é perfeito vêm do céu, vêm de Deus, o Criador das luzes do céu. Ele não muda, nem varia de posição, o que causaria a escuridão” (Tiago 1.17). 

Segunda-feira 

Deus é o criador, sustentador, redentor, juiz e Senhor da história e do universo, que governa pelo seu poder, dispondo de todas as coisas, de acordo com o seu eterno propósito e graça. 

“No começo Deus criou os céus e a terra” (Gn 1.1). 

“Quando Abrão tinha noventa e nove anos, o Senhor Deus apareceu a ele e disse: Eu sou o Deus Todo-Poderoso. Viva uma vida de comunhão comigo e seja obediente a mim em tudo” (Gn 17.1). 

“Não há outro deus como tu, ó Senhor! Quem é santo e majestoso como tu? Quem pode fazer os milagres e as maravilhas que fazes? Estendeste a mão direita, e a terra engoliu os que nos perseguiam. Por causa do teu amor tu guiaste o povo que salvaste; com o teu grande poder tu os levaste para a tua terra santa. Os povos ouviram falar do que fizeste e estão tremendo de medo. Os filisteus ficaram apavorados. Os chefes dos edomitas estão assustados, os poderosos moabitas perderam a coragem, e todos os cananeus estão tremendo. O medo e o terror caíram sobre eles. Eles viram o teu grande poder e ficaram parados como se fossem pedras até que tivesse passado o teu povo, o povo que livraste da escravidão. Tu levarás o teu povo para viver no teu monte, o lugar, ó Senhor, que escolheste para morar, o Templo que tu mesmo construíste. O Senhor Deus será rei para todo o sempre!” (Êx 15.11-18). 

Terça-feira 

Deus é infinito em santidade e em todas as demais perfeições. 

“Deus, que fez o mundo e tudo o que nele existe, é o Senhor do céu e da terra e não mora em templos feitos por seres humanos. E também não precisa que façam nada por ele, pois é ele mesmo quem dá a todos vida, respiração e tudo mais. De um só homem ele criou todas as raças humanas para viverem na terra. Antes de criar os povos, Deus marcou para eles os lugares onde iriam morar e quanto tempo ficariam lá” (At 17.24-26). 

“Pois o Altíssimo, o Santo Deus, o Deus que vive para sempre, diz: Eu moro num lugar alto e sagrado, mas moro também com os humildes e os aflitos, para dar esperança aos humildes e aos aflitos, novas forças” (Is 57.15). 

“Agora, vocês que têm juízo, me escutem. Será que Deus faria alguma coisa errada? Será que o Todo-Poderoso cometeria uma injustiça?” (Jó 34.10). 

Quarta-feira 

Deus é triúno, o eterno Deus se revela como Pai, Filho e Espírito Santo, pessoas distintas, mas sem divisão em sua essência. 

“Portanto, vão a todos os povos do mundo e façam com que sejam meus seguidores, batizando esses seguidores em nome do Pai, do Filho e do Espírito Santo” (Mt 28.19). 

“Nessa ocasião Jesus veio de Nazaré, uma pequena cidade da região da Galiléia, e foi batizado por João Batista no rio Jordão. No momento em que estava saindo da água, Jesus viu o céu se abrir e o Espírito de Deus descer como uma pomba sobre ele. E do céu veio uma voz, que disse: Tu és o meu Filho querido e me dás muita alegria” Evangelho de Marcos” (1:9-11). 

“Que a graça do Senhor Jesus Cristo, o amor de Deus e a presença do Espírito Santo estejam com todos vocês!” (2Co 13.13). 

Um pouco de história 

Aqui em Les Cèvennes, no sul da França, frequentemente, há reuniões de pastores e comunidades originárias desta região conhecida pelos protestantes como o “país do refúgio”. Mas um dos acontecimentos mais importantes é, sem dúvida, a Assembléia do Deserto, que acontece no verão. Pastores de regiões e países diferentes, na maioria francofônicos, reúnem suas comunidades para cultos conjuntos. Todos de origem reformada, mas que com o passar do tempo se tornaram diferentes, às vezes no que se refere à liturgia, às vezes no que se refere à teologia. Por isso, a Assembléia do Deserto é tão importante, permite redescobrir a fé comum, presente na resistência dos séculos XVII e XVIII, e no estabelecimento do protestantismo no século XIX. 

Embora a grande maioria dos fiéis presentes reconheça suas raízes huguenotes, que deu origem entre outros aos presbiterianos e à própria Igreja Reformada francesa. Também, por influência indireta, pastores e fiéis batistas, metodistas e pentecostais se dirigem à Assembléia do Deserto não muito preocupados com essas origens. Assim, a diversidade do protestantismo europeu se faz presente em Les Cèvennes, no verão, para adorar ao Eterno, realizando cultos nas cidades de Anduze, Saint-Jean-du-Gard e Alès, em reuniões de até novecentas pessoas, o que é um número expressivo quando nos referimos à Europa. 

Os pentecostais se sentem próximos às manifestações inspiradas dos antigos profetas “cèvenols”. Uma dessas correntes que reivindica a tradição profética “cèvenol” é a Mission Timothè, que inquieta os mais tradicionais. 

Quando falamos de “camisards”, temos que voltar ao levante popular, originado com a revogação do Édito de Nantes, em 1685, que deu início a uma violenta perseguição à fé reformada. Os templos foram fechados, os cultos proibidos, pastores obrigados pela força a se converter ao catolicismo ou a fugir para o exílio. Os huguenotes que não fizeram o caminho do exílio para a Suíça, Alemanha, Países Baixos ou a Inglaterra, se refugiaram nas montanhas e nas florestas, formando as primeiras assembléias do deserto. 

Nessa época, se desenvolveu entre os crentes um interessante fenômeno espiritual: o profetismo, que levou camponeses, mulheres e crianças a profetizar, a anunciar acontecimentos extraordinários, chamando à resistência. Em resposta ao testemunho da fé protestante, os “dragonnades”, dragões do rei, católicos arregimentados, atacaram com violência maior os fiéis protestantes. 

Na noite de 24 de julho de 1702, um pequeno grupo de protestantes, liderados pelo profeta Abraham Mazel e por Pierre “Esprit” Séguier atacaram a abadia de Chala. A intenção era libertar um grupo de jovens presos em Pont-le-Monvert. A abadia era também residência do inspetor das missões católicas de Les Cèvennes, a serviço da diocese de Mende, famoso pela perseguição sem piedade que fazia aos protestantes. Nessa noite a abadia foi massacrada. 

Como esses ataques guerrilheiros dos protestantes aconteciam, em geral, à noite, os jovens combatentes costumavam vestir uma camisa branca para serem reconhecidos por seus companheiros durante os combates. Do uso dessas camisas brancas veio o nome “camisard”, que hoje é sinônimo de “maquis”, resistente. Essa guerrilha foi amplamente apoiada pela população de Les Cèvennes e foi crescendo numa sucessão de vitórias. 

Diante das derrotas sistemáticas, no final de 1703, o governo decidiu incendiar todas as vilas, cidades e fazendas que pudessem apoiar os camisards. Em 1704, o profeta Roland foi morto, e, em 1710, o mesmo aconteceu com Abraham Mazel. Mas a igreja protestante resistiu e se reorganizou. Em 1787, com o Édito da Tolerância, depois, em 1789, com a Declaração dos Direitos do Homem, e, em 1791, com a adoção da liberdade de culto pelo governo francês, os protestantes após cem anos de resistência puderam adorar ao Eterno a seu modo. 

E se você vier a Les Cèvennes, no verão, participe dos cultos da Assembléia do Deserto e não se esqueça de fazer uma visita ao Museu do Deserto, na comuna de Mialet, cidade natal de Pierre Laporte, o camisard Roland. O museu, através de objetos usados nos cultos e da vida cotidiana, é um impressionante documento da resistência dos protestantes à perseguição sofrida entre os anos de 1685 a 1789. 

Esses acontecimentos se deram numa época de intolerância religiosa, que não nos autoriza ao ódio contra os católicos. Devemos sim defender a liberdade religiosa, de pensamento e de expressão, deixando que o Espírito toque os corações. E, como os irmãos que hoje se fazem presentes à Assembleia do Deserto, agradeçamos ao Eterno por sua fidelidade, por ter mantido viva a igreja protestante na França. 


A existência e a eternidade 

A vida é matéria-prima da existência humana, mas também motivação que anima a existência, que lhe dá entusiasmo e nesse sentido é espírito, alma e corpo. Não é apenas razão, mas correlação entre o céu e a terra. Quando correlacionamos o céu e a terra surgem questões difíceis de serem respondidas. Entre essas questões podemos citar o esvaziamento, a encarnação e a ressurreição de Cristo. 

Outra questão difícil, por implicar nesse cruzamento da infinitude com a finitude é a própria vida. Nesse sentido, alguns olham esta questão a partir do infinito. E há outros que olham esta questão a partir do finito. Mas há outra maneira de olhar a vida, a partir da humildade do reconhecimento de que estamos diante de um cruzamento do céu com a terra, do infinito com o finito. E é esta perspectiva que orienta a vida. 

Para entendermos a eternidade e a humanidade devemos começar a partir da cruz. O Eterno veio aqui e a expiação acontece quando o Eterno chega até o ser humano, que vive sob a ira da lei. O movimento divino em direção ao humano, que resulta em fé, produz uma “alegre troca”: Jesus toma a natureza humana e entrega aos homens e mulheres sua vida imortal. E nessa cruz está embutida a primeira compreensão daquilo que chamamos de eternidade soberana. 

O que vem de cima é uma esperança. Pois, nos momentos de sofrimento, de cruz e das angústias da morte, é a providência do Eterno que dá garantia da presença da graça nas vidas. 

Dessa maneira, a travessia começa com o ato de ouvir o Evangelho, com o reconhecimento do pecado, mas também da graça de Deus, em Cristo. Continua no atravessar o mar profundo e a secura do deserto e, quando debaixo da sombra da cruz e do sofrimento, é a providência do Eterno que garante a esperança. 

O ser humano não tem como discutir e mergulhar na compreensão da eternidade soberana, por isso a esperança é entregue, vem do infinito nos momentos de dificuldades e sofrimentos. Mas a base é o chamado eterno. A esperança vem da eternidade, mas não acontece como fim, mas como começo e centralidade. Este é um olhar que parte de cima, do ponto de vista do Eterno. 

A eternidade, vista a partir do olhar de Deus, pode ser definida em três palavras: absoluta, dupla e particular. É absoluta porque não está condicionada a nenhuma contingência finita; é dupla porque Deus sabe quem por livre escolha e obra permanecerá na alienação, e quem arrependido, fará o caminho da metanóia; e é particular porque o chamado do Eterno é feito em primeiro lugar a pessoas, e só depois a comunidades. 

Visto a partir da eternidade, céu e terra podem ser entendidos no sentido de que a vida depende dessa chamado do Eterno; e que a própria fé depende dessa conversa de Deus com o ser humano. A eternidade soberana nos apresenta um lado da moeda, e deve ser entendida como esperança, uma confissão de confiança na graça de Deus, de que existe garantia para os momentos de provação. 

Quando olhamos para a humanidade, falamos de necessidades e da graça que está diante dela. Temos a liberdade aceitar ou recusar a vida plena que nos é oferecida, pois Cristo morreu pela vida existente em todas as épocas e lugares. A eternidade não define os seres humanos para o distanciamento, a separação e para o caminhar no rumo contrário ao sentido pleno da vida. 

A eternidade e humanidade podem ser lidas a partir da compreensão da vida. O texto do apóstolo Pedro (2Pedro 3.9) é paradigmático, pois diz que “o Senhor não demora a fazer o que prometeu, como alguns pensam. Pelo contrário, ele tem paciência com vocês porque não quer que ninguém seja destruído, mas deseja que todos se arrependam dos seus pecados”. 

Eternidade e humanidade são correlacionais, não se opõem, mas se complementam levando a compreensão do chamado ao sentido pleno da vida. Esta vida é chamado da eternidade, a partir da graça. É ação, chamado, destino e comissionamento. Ainda que baseada na eternidade, a vida está em perfeita consonância com a liberdade de pessoas e comunidades. Viver de forma plena implica em consciência da ação e ato de viver. 

Assim, existe uma correlação entre infinito e finito. E essa correlação leva à própria ação de viver. Ela é síntese. A eternidade em sua graça cria e mantém a vida, e através de Cristo, chama, destina e comissiona pessoas e comunidades, sob à luz da presciência, e de acordo com a liberdade de cada de cada pessoa e comunidade. 

Entre o céu e a terra está a vida. Por isso, a vida é para todos e acontece através de Cristo por ação graciosa do Eterno. A infinitude presciente e de acordo com a liberdade da finitude relativa entregue ao humano colocou sob chamados, destinos e comissionamentos a vida e os viventes. 

A vida implica em geração e regeneração, relação dialética que é ato inicial em que a eternidade faz crescer o humano. É obra do infinito. Mas geração e regeneração implicam em arrependimento e fé. Arrependimento é mudança na raiz da vida humana. E fé é a confiança e aceitação da vida como comissionamento. Nessa experiência de vida radical o humano pisa na terra, mas se eleva em direção ao céu. E o céu se derrama em direção à terra através do humano. 

Assim, a partir da consistência ontológica do humano, podemos compreender a vida. Quando descartamos a reflexão sobre o ser humano a quem a eternidade fala, temos um discurso meramente ideológico, distanciado do homem e da mulher verdadeiros e da realidade em que vivem e transformam. Temos, então, um ser humano-mito, onde naturalidade e historicidade transformam-se em alegoria. 

O pressuposto fundamental dessa reflexão sobe o sentido da vida traduz a verdade de que a compreensão da eternidade leva à compreensão do humano e de sua existência. Não se trata de conhecer o humano para conhecer o Eterno, porque o finito relativo não é infinito absoluto. Nesse sentido, a vida parte da infinitude absoluta. 

Se a revelação é uma conversa entre a eternidade e a humanidade, é a partir desse diálogo que temos os elementos fundamentais para conhecer a vida, embora ela própria no diálogo adquira características específicas. É nesse contexto que se dá a liberdade de consciência necessária para aceitar ou não esse diálogo de vida e para a vida. 

Por isso, comissionamento é a propagação da vida e de seu sentido ao mundo, visando a geração e regeneração da própria vida. É destino e chamado. A responsabilidade da propagação da vida se estende até os confins da terra. Pessoas e comunidades devem promovê-la. E assim nos posicionaremos radicalmente entre o céu e a terra.