mardi 24 janvier 2023

Mémoires d'un vieil athlète

A corrida como oração 
Jorge Pinheiro 

Hoje, 13 de agosto de 2016, eu corro. Na verdade, participo da Night run Rockn Roll Special Edition, 10K, na USP, às 20 horas. É bom contar que pratico esporte, com boa irregularidade, por causa de minhas viagens e mudanças de país, desde a adolescência. 

Naquela época, meu tio Walter, austríaco, que tinha sido atleta do Flamengo, me levou para fazer musculação. Foi simplesmente fantástico. E tive o prazer de treinar com alguns dos maiores pugilistas brasileiros. 

Depois, a musculação me levou ao caratê na Nihon Karate Kihokai, com o mestre Lirton e o ex-treinador da equipe japonesa de karatê ... imaginem, um sétimo dan. E ele subia nas paredes, literalmente. Mas numa luta onde fui sparing de um colega faixa preta, que estava treinando para um campeonato no Rio... eu era faixa marrom, mas no treino deixei passar um golpe e tive uma costela fraturada. Chato, muito chato. 

Não deixei a natação, que fui iniciado por minha mãe. E, logicamente o mergulho, algumas vezes com meu irmão Alex. E depois veio a capoeira e o boxe. 

Há alguns anos faço musculação e tenho uma treinadora muito boa. Quer dizer, terrível! 

Mas, a grande diferença neste momento vecchio, é a corrida. Hoje participo da minha terceira competição. Nas duas últimas completei a carreira e tive o prazer de colocar uma medalha no peito. 

Treinei no parque Güell, nas minhas férias, em Barcelona, correndo duas vezes por semana com um sol a pino, cerca de 35 graus, e agora numa São Paulo que terá hoje à noite uma temperatura de 17 graus. Foi uma semana ótima de treino puxado. 

Sinto-me adolescente, a participar de vestibular para a USP. Literalmente, nesta semana, embora tenha levada a cabo todas as minhas atividades de capelão e professor, a competição não saiu de minha mente. E cada detalhe: com que traje correrei, por causa do frio, que carbo repositor usarei durante a corrida – acabei optando por um que Deus criou, o caldo de cana -, como está meu velho tênis de corrida ... e como andam minhas unhas do pé. Afinal, se umazinha machucar vai ser muito ruim terminar com um dedo ensanguentado. 

Só para lembrar: Elias correu. Chovia. E o escuro da noite o cercou. Tinha que chegar a Jezreel, sua meta. Vecchio. Correu firme, pois a mão de Adonai o amparava. Energia e força fluíam pelo corpo. A vida tinha sentido. Ultrapassou a carruagem de Acabe e continuou a maratona. (1 Reis 18:46). 

Sou élder e sandek de jovens que iniciam seu desafio acadêmico, e neste momento vecchio, pensando em Elias e seu Adonai, a musculação como atletismo e a corrida como desafio dão alegria, sentido e me enchem da adrenalina por estar vivo e ir além. É isso. Bom dia! 
























samedi 21 janvier 2023

Le sermon sur la montagne

Alors que nous commençons à lire les premiers chapitres de l'Évangile de Matthieu, une question nous est posée : qu'est-ce que le sermon sur la montagne ? Nous allons réfléchir sur cette question ce matin.

Matthieu 5.3
Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux !

Nous pensons normalement que le sermon sur la montagne est limité aux béatitudes, mais c’est l'introduction de cette Constitution, de cette Déclaration majeur de la bonne nouvelle de Jésus, le Messie.
Lorsque nous parlons de Sermon sur la montagne, notre attention se tourne vers ces trois chapitres (5, 6 et 7) de la bonne nouvelle présentée par l'évangéliste Matthieu. Nous pensons aux béatitudes présentées dans ce discours de Jésus, pensant qu'il propose le chemin du bonheur. Mais ce n'est pas tout à fait comme ça: si l'on se souvient que Jésus a prononcé le discours en araméen, il faut aller vers l'hébreu et la culture de l'époque, pour mieux comprendre ce qu'il a dit.
1. En marchant
Dans la culture juive, Jésus décrit ici la personne marchant sur le chemin qui mène au Royaume des Cieux. Pour cette raison, il répète ashréi, en hébreu - en marchant - plusieurs fois et Matthieu utilise l'expression makarius, en grec, que nous traduisons par bienheureux, heureux, béni. Expression qui, parmi les anciens Grecs, était utilisée en référence aux dieux. Et plus tard aux humains qui ont marché sur le chemin des dieux.
Ainsi, ce discours parle de la marche de celui qui est fidèle à Dieu. Ce sont des leçons pour notre voyage. Pour tous les jours de notre vie. Et dans ce voyage, les lois de l'amour entrent, y compris les ennemis.
Mais il y a quelque chose ici qui attire l'attention : Jésus se présente comme le nouveau Moïse en commentant la loi délivrée par le prophète fondateur de la religion d'Israël. Il commente la loi et présente de nouvelles lectures qui devraient guider ceux qui marchent sur le chemin qui mène au Royaume des Cieux.
Il y a une fascination pour le sermon sur la montagne. Augustin (354-430), évêque d'Hippone, que les catholiques appellent Saint Augustin, a vu ce sermon comme un résumé de l'Évangile. Et Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), l'un des plus grands prédicateurs français, considérait le Sermon sur la montagne comme le premier et le plus puissant discours de Jésus.
Quand nous lisons le sermon sur la montagne sans temps de réflexion et de prière, cela semble intrigant. Et plus que cela, cela semble radical, car comment pouvons-nous suivre le conseil d'aimer les ennemis, de ne pas juger, d'être parfaits comme notre Père céleste, d'entrer par la porte étroite qui mène à la vie. Ou encore, comment ne pas être perplexe face à l'hyperbole, quand Jésus dit de tendre l'autre joue quand on reçoit une gifle, ou de couper la main droite et de la jeter, ou de ne pas s'inquiéter pour demain?
Cependant, lorsque nous regardons lentement et dans la prière le Sermon sur la montagne, nous découvrons des trésors inattendus, car cette Constituition, cette Déclaration majeur du Royaume des Cieux doit être vécue à tout moment et dans toutes les situations culturelles et sociales de notre vie. En parlant sur la montagne, Jésus a dit que chaque personne possédant les qualités décrites sont humble d'esprit et pur de cœur, douce et miséricordieuse, elle pleure, elle a faim et soif de justice, elle est des artisans de paix, elle subit des blessures et des persécutions pour la justice et l'amour au Maître. Alors, marchant sur cette route qui mène au Royaume des Cieux, le chrétien est makarius, béni, heureux.
Il est très important de comprendre que Jésus ne présentait pas de théorie du bonheur humain. Comme Moïse, il a présenté un modèle de comportement pour la construction réelle du caractère du croyant, qui produit des bénédictions immédiates et futures.
Ainsi, comme nous l'avons dit, Jésus se présente comme législateur, un nouveau Moïse supérieur, promulguant une nouvelle loi, la loi de l'amour, qui est née de l'Esprit. Jésus condamne non seulement l'archaïsme de la législation rituelle, mais indique clairement qu'une nouvelle alliance est en train de naître. Ainsi, nous faisons face à un nouveau peuple. Cet Israélit spirituel aura un nouveau caractère, différent par essence des standards mondiaux.
Commentant les béatitudes, Augustin, l'évêque d'Hippone, a vu dans l'exposition de Jésus marches d’escalier, comme si nous grimpions vers la perfection. La première étape est l'humilité, la soumission à l'autorité divine et la deuxième étape, la douceur. Ces deux premières étapes placent le disciple, dans un esprit de piété, avant la connaissance de Dieu. C'est alors que, de là, il découvre les liens « auxquels les habitudes de la chair et des péchés soumettent ce monde ». Ainsi, pour Augustin, les troisième, quatrième et cinquième étapes sont liées à la lutte contre le siècle actuel et ses diktats. La sixième étape, au contraire, conduit le croyant, auparavant victorieux, à contempler le “ bien suprême, qui ne peut être vu que par une intelligence pure et sereine ». La septième étape est la sagesse, qui naît de la contemplation de la vérité, qui pacifie le chrétien et lui imprime la ressemblance avec Dieu. Et le dernier pas en arrière vers le premier, comme tous deux appellent le Royaume des Cieux, la perfection.
Bien que la vision augustinienne soit trop allégorique pour notre herméneutique baptiste, elle nous apporte la compréhension des pères de l'Église au sujet du Sermon sur la montagne.
D'après ce que nous avons vu jusqu'à présent, il est clair que le Sermon sur la montagne parle des qualités, des caractéristiques des disciples du Christ. Et le texte de Galates 5 : 22 et 23 résume la même préoccupation.
Mais le fruit de l'Esprit est : l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance. Contre un tel, il n'y a pas de loi.
Il y a des femmes et des hommes qui ont lutté pour la paix. Ici je pense à remémoré un chrétien que je respecte beaucoup: Desmond Tutu (né le 7.10.1931 à Klerksdorp, en Afrique du Sud) un archevêque anglican sud-africain qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1984. Auteur d'une théologie ubuntu de la réconciliation, il fut ensuite le président de la Commission de la vérité et de la réconciliation, chargée de faire la lumière sur les crimes et les exactions politiques commises, durant l'apartheid, au nom des gouvernements sud-africains, mais également les crimes et exactions commises au nom des mouvements de libération nationale.
C’est ça. L’apôtre Paul en son texte parle du fruit d'un arbre sain. Et il ne décrit qu'un seul fruit, car l'idée ici est celle d'une chaîne, qui n'existe que par des maillons entrelacés. Si un seul maillon est fragile, toute la chaîne sera fragile.
Ces neuf vertus peuvent être cataloguées dans (1) les habitudes mentales - l'amour, la joie, la paix - qui inspirent le disciple à aimer Dieu et les gens, génèrent une profonde joie du cœur, qu'aucune œuvre de la chair ne peut pas produire et créent un sentiment d'harmonie en ce qui concerne Dieu et les gens. (2) Les qualités sociales - la patience, la bonté, la bénignité - qui conduisent à la patience, face aux blessures et aux persécutions, donnent une bonne disposition envers les autres et conduisent à la bienfaisance active. (3) Principes généraux de conduite - la fidélité, la douceur, la tempérance -, qui traduisent des attitudes comportementales, c'est-à-dire être digne de confiance, ne pas défendre ses intérêts avec des ongles et des dents et avoir des désirs et des passions sous contrôle.
Revenant au Sermon sur la montagne, nous trouvons dans Matthieu 5 : 20, que si notre justice ne va pas au-delà de celle des scribes et des pharisiens, nous n'entrerons pas dans le Royaume des cieux.
Cette déclaration, qui est un ordre pour tous les disciples, réunit les deux textes étudiés dans une chaîne d'or. Et pourquoi Jésus présente-t-il les scribes et les pharisiens comme de mauvais exemples ?
Les scribes et les pharisiens ont vécu une religiosité formelle et apparente, sans réelle transformation de la vie, sans conversion. En ce sens, le chrétien doit dépasser cette norme, aller au-delà, changer d'essence, avoir un cœur de chair.
Selon John Stott (1921-2011), théologien et évangéliste anglais, la grandeur du Royaume n'est pas seulement évaluée par la justice conforme à la loi, car l'entrée dans le Royaume devient impossible s'il n'y a pas de comportement qui dépasse la loi elle-même.
En fait, l'apôtre Paul dans Galates 5 : 23 est radicalement clair, disant que contre les vertus exprimées dans le fruit de l'Esprit il n'y a pas de loi. Les scribes et les pharisiens ont dit que la loi contenait 248 commandements et 365 interdictions et ont convenu qu'il était impossible de tout faire. Comment alors dépasser les rabbins ? Simplement parce que nous ne sommes pas limités à la loi de Moïse, mais à la loi de l'Esprit. La justice chrétienne dépasse parce que c'est une justice qui naît du cœur régénéré, est interne et a pour source l'Esprit de Dieu qui habite en nous. C'est le fruit de l’Esprit.

2. La vie du disciple

Ainsi, nous pouvons dire que le caractère du chrétien exprimé dans le Sermon sur la montagne et dans Galates 5 : 22 et 23, traduit la vie du disciple depuis sa nouvelle naissance. Et, Jésus nous a appris que personne n'entrera pas dans le Royaume des Cieux s'il n'est pas né de l'Esprit.
Le but de cette Constitution de la bonne nouvelle du salut est de parler aux esprits et au cœur; marquer le chemin et alerter sur l'impasse lorsque le chrétien choisit d'entrer par la grande porte. Et donc, dans cette Constituition, nous sommes interpellés par la Parole de Jésus sur le mont. Et lorsque nous la recevons et la vivons avec foi, nous sommes transformés dans ce voyage de notre vie vers le Royaume des cieux.
Jésus nous a dit en Matthieu 7 : 21-23. Pas tous ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! il entrera dans le Royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père, qui est aux cieux. Beaucoup me diront ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en ton nom? Et, en votre nom, nous n'expulsons pas les démons? et en votre nom n'avons-nous pas fait beaucoup de merveilles? Et alors je leur dirai ouvertement : je ne vous ai jamais connus; éloignez-vous de moi, vous qui pratiquez l'iniquité. 
La condition pour que nous soyons acceptés par Jésus est la vérité de ce qui est professé. Vivez ce qui est prêché. En ce sens, ce qui caractérise le disciple n'est pas l'extériorité de ses actions, si puissantes, expressives ou miraculeuses soient-elles, mais l'obéissance qui traduit une vie moralement féconde et authentique.
Regardons quelque chose d'important, la signification de la sanctification dans l'Ancien Testament, le Nouveau Testament et le développement de ce concept.
Bien que le commandement ait été clairement exprimé dans Lévitique 19 : 2, vous serez saints, parce que moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. Le kaddish (sanctification) était et est pour les Juifs un cérémonial. Le kaddish a lieu à certains moments de la vie, lors de célébrations et de rituels. Ainsi, dans la cabalat sabat (entrée du sabbat), la sanctification se fait dans le culte familial, dans la nourriture casher, pure, dans les ustensiles utilisés par les prêtres, autrefois dans le temple, aujourd'hui dans les synagogues.
La sanctification chrétienne vient d'une autre perspective : nous sommes définis par Dieu comme des saints. Nous devons alors vivre ce que nous sommes déjà : séparés par Dieu pour le servir, le glorifier, le refléter devant le monde. Nous sommes des saints et nous devons sanctifier toute la réalité environnante avec notre vie sanctifiée et de plus en plus sanctifiante. Ce nouveau concept est clairement expliqué dans 1 Pierre, chapitre 1 : 13-25, mais la deuxième partie du verset 15, nous donne la clé de la réflexion chrétienne sur la sanctification : vous soyez aussi saints dans toute votre conduite.

3. Un exemple

Mais, nous pouvons dire que toute sainteté vient de l’Esprit de Dieu, toute sainteté procède de Dieu. Tous nous, les saints sont les saints de Dieu, les frères de Jésus, les frères en sainteté de notre Seigneur Jésus Christ même. C’est vrai : toute sainteté vient de Dieu, qui en est la source éternelle.
Un exemple pour nous tous. Polycarpe né vers l’anné 70 et mort soit en 155 ou 167, était un disciple direct de l'apôtre Jean et second évêque de Smyrne, aujourd'hui Izmir en Turquie. Un récit de la tradition nous raconte:
À l'entrée de ce saint vieillard dans l'amphithéâtre, tous les chrétiens présents entendirent une voix mystérieuse qui lui disait : 
-- Courage, Polycarpe, combats en homme de cœur ! 
Le proconsul lui demanda : Es-tu Polycarpe ? 
-- Oui, je le suis. 
-- Aie pitié de tes cheveux blancs, maudis le Christ, et tu seras libre. 
-- Il y a quatre-vingt-six ans que je Le sers et Il ne m'a fait que du bien; comment pourrais-je Le maudire ? Il est mon Créateur, mon Roi et mon Sauveur. 
-- Sais-tu que j'ai des lions et des ours tout prêts à te dévorer ? 
-- Fais-les venir ! 
-- Puisque tu te moques des bêtes féroces, je te ferai brûler. 
-- Je ne crains que le feu qui brûle les impies et ne s'éteint jamais. Fais venir tes bêtes, allume le feu, je suis prêt à tout.
De toutes parts, dans l'amphithéâtre, la foule sanguinaire s'écrie : 
-- Il est digne de mort. Polycarpe aux lions ! 
Mais les combats des bêtes féroces étaient achevés ; on arrêta qu'il serait brûlé vif. Comme les bourreaux se préparaient à l'attacher sur le bûcher, il leur dit : 
-- C'est inutile, laissez-moi libre, le Ciel m'aidera. 
Le saint lève les yeux au Ciel et prie. Tout à coup la flamme l'environne et s'élève par-dessus sa tête, mais sans lui faire aucun mal, pendant qu'un parfum délicieux embaume les spectateurs. À cette vue, les bourreaux lui percent le cœur avec une épée. 
Ainsi, nous pouvons dire que le Sermon sur la Montagne constitue un tout qui vise à nous sanctifier au cours de notre cheminement vers le Royaume des Cieux. Et ainsi, étonnés comme les auditeurs de Jésus, sur la montagne, dans Matthieu 7 : 28-29, nous lisons :
Et il arriva que, alors que Jésus terminait son discours, la foule s'émerveillait de sa doctrine, parce qu'il enseignait avec autorité et non comme les scribes.
Tel est le défi posé par Jésus, nous sommes appelés à marcher et à vivre en chrétiens!


Effroyables Jardins est un film français réalisé par Jean Becker, sorti en 2003. Il est adapté du roman éponyme de Michel Quint publié en 2000. Années 1950. Jacques, un instituteur, exerce également sur son temps libre la profession de clown. Tous les ans, ce dernier joue dans la ville où il vivait durant l'occupation allemande. Lucien, son fils, ne comprend pas pourquoi son père, instituteur sérieux, se ridiculise ainsi.

Ce film illustre bien le sermon que nous venons de lire. Nous sommes ensemble, Pr. Jorge Pinheiro.

jeudi 19 janvier 2023

Il n'y a aucune condamnation

L'apôtre Paul nous explique en détache ce que signifie la liberté du chrétien. Voyons voir Romain 8.1-5 

  

«  Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car-chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l’esprit « .

 

Dans la lettre de l'apôtre Paul aux romains, nous avons deux blocs de textes: un plus grand, qui est tout le chapitre huit, et dont le thème est la vie sous la loi de l'esprit; et un bloc plus petit (de 1 à 5) qui traite spécifiquement de la vie émancipée par cette loi de l'esprit. 

 

Ces deux blocs nous donnent la ligne de pensée de l'apôtre Paul: la vie émancipée; la vie pleine d'espoir et la vie exaltée. De cette manière, Paul retrace le cours de la vie, dans lequel la grâce triomphe de l'effort humain, et le juste expérimente la libération de l'aliénation.

 

En analysant notre justification par le Dieu éternel, il montre que la libération de l'être humain repose fondamentalement sur la foi, qui est le positionnement, venant de la grâce de Jésus. Cette miséricorde du Dieu éternel ne dépend pas de la loi, car les êtres humains, dans leur nature pécheresse, ne peuvent pas répondre efficacement aux exigences de la loi, qui exprime la sainteté du Dieu éternel. Ainsi, la grâce vient du Christ, qui, dans son amour et son sacrifice, pardonne les péchés des humains. La liberté de la vie chrétienne ne dépend pas de la personne elle-même, ni de ce qu'elle peut faire, mais de ce que le Dieu éternel a déjà fait pour lui.

  

L'amour du Dieu unique a été révélé en Jésus, le Messie, à travers ses enseignements, ses œuvres et sa mort sur la croix. Lorsque nous grandissons dans la grâce et dans la connaissance de Jésus, le Seigneur, nous revêtons son caractère et lui ressemblons. Le caractère de Jésus se révèle en nous à travers les vertus qui donnent le ton de notre communion avec les frères et sœurs de la communauté de foi.

 

Notre communion avec les gens, dans la communauté de foi, se fait par la miséricorde, qui est une relation affective et prudente avec les frères et les personnes blessées et abattues. Quand Jésus a vu la foule, il a été très désolé pour ces gens parce qu'ils étaient affligés et abandonnés, comme des brebis sans berger. 

 

C'est pourquoi nous sommes appelés à la bonté, prêts à faire le bien sans regarder à qui. Nous sommes appelés à l'humilité, dans une attitude serviable. Nous sommes appelés à la douceur, dans une relation sans contrainte pour changer les gens. Nous sommes appelés à souffrir longtemps, avec la volonté d'être tolérants face à la faiblesse des gens. Nous sommes appelés au pardon, car nous sommes pardonnés par le Dieu éternel lorsque nous pardonnons. Et nous sommes appelés à la paix, résultat de la pratique de l'amour, du pardon et de la gentillesse. 

 

C'est ainsi que la communauté de foi montre au monde que la réconciliation et la paix peuvent être réalisées en Jésus. Les décisions prises avec justice et amour construisent une paix qui dépasse la compréhension humaine, même dans les situations de conflit.

 

Nous, créés à l'image et à la ressemblance du Dieu unique, sommes appelés à vivre l'expérience chrétienne comme communauté de foi. Nous pouvons jouir, comme nous sommes égaux, des bénédictions de cette communauté dans les célébrations de notre église. Nous sommes appelés à vivre dans le corps de Jésus pour rejoindre Béziers, la France et le monde.

 

Par conséquent, il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus. La loi de l'esprit de vie en Jésus, le Christ, vous a libéré du péché et de la mort. C'est impossible pour l'effort humain, car il est affaibli par l'éloignement du Dieu éternel. Mais ce Dieu unique a envoyé son fils dans une humanité semblable à la nôtre, condamné l'aliénation, le détachement et les mauvaises cibles. Pour que sa justice s'accomplisse en nous qui vivons selon l'esprit. En effet, ceux qui vivent selon l'esprit désirent les choses qui sont de l’esprit.


mercredi 11 janvier 2023

Estados Unidos da América: uma herança

Numa leitura escatológica milenarista, Harriet Stowe considerava que a escravidão não era apenas um pecado do Sul, mas que a culpa era nacional e, por isso, o juízo seria nacional. 


No livro, A cabana do pai Tomás, atacava a consciência nacional escravista na esperança de que uma purificação da alma dos Estados Unidos livrasse o corpo político da vingança divina. 


É interessante que o argumento de Wilberforce na Inglaterra, exposto em suas campanhas, sobre a inviolabilidade do conceito de que todos os homens são iguais, foi usado por Abraham Lincoln no ato de 1863, que aboliu a escravidão nos Estados Unidos. 


Lincoln, cujo mandato se desenrolou em meio à Guerra de Secessão, compartilhava a visão de Wilberforce de que era uma imoralidade possuir outro ser humano e citava o inglês em seus discursos. Com a guerra, veio a vitória do norte e a abolição da escravatura. Finda a escravidão, a discussão sobre a industrialização, os danos humanos, misérias e exclusão que produziam entraram na ordem do dia. Surgiram assim os “protestantes públicos” que, ao contrário dos “privatistas”, falavam de cristianismo social, evangelho social, serviço social.


Expoentes desse pensamento foram Washington Gladden, pastor congregacional de Ohio, o escritor Charles Sheldon, que produziu uma obra até hoje famosa, Em Seus Passos Que Faria Jesus? e o pastor batista Walter Rauschenbusch. 

 

Rauschenbusch (1861-1918) era de origem alemã. Levantou a questão do evangelho social, a partir de uma leitura que combinava a responsabilidade social como o socialismo utópico. Defendeu uma democracia econômica e política e propôs uma atuação através dos sindicatos. 

 

“Nossa economia política tem sido por muito tempo o oráculo de um deus falso. Ensinaram-nos a ver as questões econômicas do ponto da vista dos bens e não do homem. Disseram-nos como a riqueza é produzida e dividida e consumida pelo homem, e não como a vida e o desenvolvimento do homem podem melhorar e serem promovidos pela riqueza material. É significativo que a discussão do consumo da riqueza esteja negligenciada na economia política, contudo a questão humana é a mais importante de todas. A teologia deve ser cristocêntrica, mas a economia política deve tornar-se antropocêntrica. O homem é cristianizado quando põe Deus acima de si próprio, a economia política será cristianizada quando colocar o homem acima da riqueza. É isso que uma economia política socialista faz”, afirmou em Christianity and the social crisis. 

 

No mesmo livro, dizia que “nada dará a classe trabalhadora uma compreensão real de seu status de classe e de seu objetivo final do que a luta permanente para conquistar suas reivindicações mínimas e para eliminar as pressões reacionárias contra seus sindicatos. Nós partimos do princípio de que uma organização fraternal da sociedade não terá força se for apoiada apenas por idealistas. Ela (a organização fraternal da sociedade) necessita da sustentação firme da classe trabalhadora, cujo futuro econômico depende do sucesso desse ideal. A classe trabalhadora industrial é, consciente ou inconscientemente, a força para a realização desse princípio. Assim, aqueles que desejam a vitória, desde um ponto de vista religioso, terão que fazer uma aliança com a classe trabalhadora. Mas o princípio protestante da liberdade religiosa e o princípio democrático da liberdade política levam à vitória através da aliança da classe média, que também deseja a conquista do poder, com a classe trabalhadora; dessa maneira, o novo princípio cristão, que busca uma organização fraternal da sociedade, deve aliar-se para a conquista que ambos querem”.

 

Acho que estou em boa companhia, principalmente quando me lembro de Martin Luther King Jr., pastor e um dos maiores ativistas da causa social em todos os tempos.



vendredi 6 janvier 2023

Gramsci e Tillich

Gramsci e Tillich, mestres de fronteira
Jorge Pinheiro, PhD

 “A democracia não acredita na harmonia natural, mas crê possível submeter a natureza à razão. Ela crê numa harmonia metafísica, que se instaura necessariamente do processo histórico”. Paul Tillich, “Écrits contre les nazis”.

Quando pensamos no Brasil e, por extensão, na América Latina, nos vemos obrigados a pensar a teologia social como alavanca para transformações que confrontem as estruturas de classe que mantêm o status quo deste capitalismo neo-liberal, gerador de excluídos de bens e direitos. Dessa maneira, entendemos a teologia social como geradora de ações culturais, políticas e sociais, desencadeadas pela comunidade de fé consciente e crítica, com vistas à transformação radical, a fim de produzir mudanças estruturais no regime e construir uma nova ordem social tanto brasileira, como latino-americana. A teologia social tem, dessa maneira, como parceira organizações não-eclesiásticas, partidos e organismos de classe de trabalhadores e solidários. E tais ações fazem desta teologia social práxis que leva o cristianismo para além da comunidade de fé, que a faz confrontar desigualdades, exploração e miséria. Tal teologia social terá de confrontar e enfrentar, assim, a oposição dos inimigos da justiça, paz e alegria do povo. 

Por isso, este diálogo entre Antonio Gramsci (1891-1937, o mais importante pensador marxista italiano) e Paul Tillich (1886-1965, o mais importante teólogo alemão do século 20) ganha importância. E nos possibilita caminhar para a teologia social que, levando em conta as assimetrias, mas também as aproximações do pensar político dos dois pensadores, apresenta novas propostas de uma existência social e libertária.  

Gramsci e Tillich têm muito em comum. Ambos foram militantes políticos e fundamentaram parte de suas concepções em Karl Marx. Por isso, consideramos importante ver que aproximações e assimetrias existem em suas elaborações teóricas. Cristianismo, democracia e vida são temas que atravessam seus estudos, e que aqui vamos confrontar. Desejamos, dessa maneira, acrescentar elementos novos numa discussão cada vez mais acirrada: ainda é possível a construção de regimes que favoreçam a plenitude do sentido da vida?

Nos últimos anos, como fruto da crise da esquerda mundial, mas também como fruto da instalação de governos nacionalistas no continente, a partir dos anos 1980, renasceu a busca pela reflexão de pensadores marxianos. Assim, em várias universidades brasileiras e latino-americanas, Antonio Gramsci, por exemplo, passou a ser estudado como nunca fora antes.

Ora, a busca pelo pensamento de Gramsci situa-se nesse contexto de garimpagem do marxismo de fronteira, dito não-ortodoxo. Aqui, nos interessa pensar Gramsci em correlação com um filósofo, nada ortodoxo, Paul Tillich. Aliás, o pensamento social de Tillich foi durante muito tempo desconhecido no Brasil, apesar de ter trabalhado quase duas décadas sobre questões políticas analisadas a partir do que ele chamou de socialismo religioso.

Gostaríamos de começar essa discussão com uma idéia exposta por Tillich, de que a busca pelo sentido pleno de vida, que ele vai chamar de socialismo, traduz um anseio que brota da consciência crítica, transformadora, num mundo autônomo e racional. Assim, tal substância profética, ou seja, a consciência crítica e transformadora, se exprime na práxis e, por isso, a relação entre profecia e racionalidade é essencial. 

Como a linguagem tillichiana é teofilosófica, ao lê-lo nos vemos na obrigação de traduzi-lo. Assim, o que significariam as expressões profético e profecia? Tillich parte de uma compreensão peculiar do profetismo vétero-testamentário. Vê nele, tanto um clamor, como uma ação, um movimento em prol da justiça, da paz e da alegria, que dariam conteúdo, seriam a essência da religião de Israel e, por extensão, do cristianismo e da Reforma protestante. Por isso, movimento profético é práxis de crítica social, que na modernidade levou à racionalidade e à autonomia. Mas, para Tillich, justiça, paz e alegria, ou seja, socialismo, implica em correlação permanente e necessária entre consciência crítica e racionalidade na autonomia. Assim colocada a questão, vemos que Tillich se afasta das correntes socialistas que repousam exclusivamente no racionalismo, em especial do stalinismo, como daquelas correntes que veem a possibilidade de uma expansão crescente da autonomia, via democracia. É essa preocupação de Tillich em correlacionar razão e autonomia que possibilita esse diálogo crítico com Gramsci.  

De Gramsci podemos dizer que recriou a linguagem da tradição marxiana e codificou teoricamente seus conceitos, ao falar de estado regulado, filosofia da práxis, grupo social, hegemonia, sociedade civil, estado ampliado, intelectual orgânico e moderno Príncipe. Mas, neste texto, nos interessa analisar suas idéias sobre o cristianismo, o intelectual e a democracia.

Marx partiu do fato de que o 
Partindo de uma leitura do contexto europeu medieval, Gramsci estudou o papel dos intelectuais católicos: seu cosmopolitismo, incentivado pelo poder de Roma, em política à fragmentação do poder feudal e sua intolerância diante do pensamento divergente que ameaça a unidade da Igreja. Mas, na qualidade de orgânico, o catolicismo funcionaria como cimento cultural entre diferentes setores de uma sociedade hierárquica. Assim, o catolicismo integra o que se encontra separado por lutas de interesses e discordâncias doutrinárias. O catolicismo, no entanto, é parte de uma superestrutura mais ampla, a ideologia. É uma cosmovisão, tem valor cognitivo, interpreta o mundo ético, orienta a ação, e constrói uma moral que baliza a solidariedade dos fiéis. As ideologias possuem potencialidades diferentes destas, por isso Gramsci faz distinção entre filosofia e cristianismo católico, e entre cristianismo católico e senso comum, mas, ainda assim, todas as ideologias podem ser pensadas a partir dessa mesma matriz teórica.

Dessa maneira, as análises de Gramsci rompem com a tradição marxiana, já que a ideologia, mas do que falsa consciência é entendida como elemento cognitivo, concepção de mundo que brota da vida social. Para ele, como concepção de mundo, o cristianismo não seria alienante, mas deve ser entendido como ideologia presente na história. Exemplo disso foi o catolicismo, que possuía valor positivo, era orgânico, e construiu vínculo social entre as classes e os grupos sociais. Mas, no correr da Idade Média perdeu essa positividade, ao perder sua função de solidariedade, e passou a atuar como força reativa diante das mudanças.
 
E se Gramsci se mantém marxiano no que se refere à crítica da transcendência e, por extensão, da natureza humana, a conclusão que se impõe é que não há sociedade sem ideologia. Gramsci prepara, assim, o caminho para outros teóricos do pensamento marxiano, como Althusser e seu "animal ideológico", e Lévi-Strauss e seu "animal simbólico".

Mas Tillich teve uma compreensão diferente daquela de Gramsci, que entende a vanguarda enquanto intelectualidade orgânica, mas não vê o movimento de massas em processo dinâmico que pode levar ao surgimento de uma massa orgânica. Há uma divergência entre os dois pensadores: a crítica intelectual não se limita ao intelectual orgânico, é um processo maior que gera a massa orgânica, com dupla ação: de liderança da sociedade e de transformação da situação-limite. 

Na perspectiva tillichiana, a passagem da heteronomia à autonomia se deu através de ciclos que atravessaram épocas. Assim, os movimentos dinâmicos das massas estão presentes nos movimentos religiosos do jovem cristianismo, no movimento político da migração dos povos, no movimento religioso da Reforma, no movimento anabatista e no movimento solidário. Embora esses movimentos possam ser encontrados em diversas épocas, estão presentes em diferentes esferas da cultura, mas sempre como movimentos de liberdade: as massas dinâmicas são parteiras de escravos, de povos, de trabalhadores.

Por isso, segundo Tillich, não podemos ver o pensamento de Marx como algo que já se esgotou, se nos propomos a fazer a crítica consciente e transformadora, pois a justiça não é justificativa ideológica das democracias, nem idealismo progressivo ou sistema de harmonia autônoma. A busca incondicional da justiça dentro do espírito da crítica profética e com os métodos do marxismo transcende o mundo. Mas até que ponto a metodologia marxiana e uma conquista do poder político poderiam dar sentido à vida? Só se a busca incondicional da justiça levar em conta que a corrupção também está localizada nas profundezas do coração humano.

O teólogo da vida deve entender que as forças demoníacas da injustiça e da vontade de poder jamais serão plenamente erradicadas da cena histórica. Precisa compreender que a corrupção da situação humana tem raízes mais profundas do que as estruturas históricas e sociológicas. Estão encravadas nas profundezas do coração humano. Por isso, explica Tillich, como Kierkegaard, Marx fala da situação alienada na estrutura social da sociedade burguesa. Empregava a palavra alienação (entfremdung) não do ponto de vista individual, mas social. Segundo Hegel essa alienação significa a incursão do espírito absoluto na natureza, distanciando-se de si mesmo. Para Kierkegaard era a queda do homem, a transição, por meio de um salto, da inocência para o conhecimento e para a tragédia. Para Marx era a estrutura da sociedade capitalista. 

Por isso, a regeneração da humanidade não é possível apenas mediante mudanças políticas, mas requer mudanças na atitude das pessoas em favor da vida. De todas as maneiras, para Tillich e para Gramsci há uma busca comum de respostas entre aquele que encarna o espírito crítico e a ação consciente do intelectual orgânico. Ou como diz Gramsci, se a política entre intelectuais e povo, dirigentes e dirigidos, governantes e governados, é dada por adesão orgânica, onde a paixão torna-se compreensão e saber, é então que a política se faz representação. E aí se produz o intercâmbio de elementos entre governados e governantes, entre dirigidos e dirigentes. E é aí onde se realiza a vida social. Cria-se então o bloco histórico.

Para Gramsci, o intelectual quando representa determinada comunidade têm função superestrutural, ou seja, cultural, mas, apesar de sua organicidade, precisa exercer autonomia em política às pressões sociais que sofre. É dessa postura que nasce a força crítica e a compreensão de que diante da realidade há alternativas diferentes daquelas expressas pelo poder. 

A partir de Tillich e Gramsci podemos dizer que o princípio da crítica intelectual é expressão humana e verbal do incondicionado, e resgata a tradição do profetismo bíblico, que possuía uma concepção unitária do fato e procurava a síntese entre política e ética. O profetismo era ao mesmo tempo revolucionário, mesmo quando voltado para o passado, e conservador, mesmo quando impulsionado pela paixão do porvir. Nada fazia sem invocar a tradição, no entanto, sua mensagem eram os novos tempos. Os profetas sabiam servir-se do passado para as necessidades do presente. Todos pareciam ter algo em comum: uma atitude realista. A pregação do futuro não constituía o essencial de seus clamores; era antes, o fruto e o resultado final de um conhecimento aprofundado no mundo adjacente, da atualidade e do passado. Ora, essa função profética está presente na compreensão crítica de Gramsci e de Tillich do intelectual orgânico.

Mas, não podemos esquecer que para Tillich há limites para a ação do intelectual, pois a razão não é global. Ao contrário, cada criação do espírito é necessariamente afetada pelos limites da situação que a viu nascer. O espírito está sempre ligado a uma classe. No espírito está implícita uma situação particular de luta, de dominação ou de opressão, que conforma a própria consciência. Entendido assim, o espírito não é universalmente o mesmo em cada pessoa, exprime um ser social particular. A passagem à cultura não se faz simplesmente pela transmissão de bens culturais universais, mas pela formação inculcada por uma sociedade e uma situação de lutas determinadas, em meio a obras que exprimem ou exprimiram no passado esta possibilidade humana particular.

Numa leitura cristã protestante, Tillich considerou a busca pelo sentido pleno de vida produto do desenvolvimento econômico e espiritual, que preparou e se impõe com a Renascença, a Reforma e o surgimento do capitalismo. Visão compartida por Gramsci. Assim, a busca pelo sentido pleno de vida surge em oposição à cultura autoritária e unitária da Idade Média, sedimenta suas bases nas criações culturais dos últimos séculos, e só pode ser compreendida a partir desta evolução: sua permanência está ligada a esse desenvolvimento. Mas não devemos esquecer, porém, que foi do interior do cristianismo que brotaram as idéias modernas de justiça. 

Para a construção de seu pensamento, Gramsci foge das construções ontológicas, e analisa a sociedade como conjunto de forças, imersas na história e marcada por interesses diversos. Podemos ver isso quando em carta à sua cunhada Tatiana Schucht. de dezembro de 1931, expõe seu conceito de Estado ampliado: 

“Eu amplio muito a noção de intelectual e não me limito à noção corrente que se refere aos grandes intelectuais. Esse estudo leva também a certas determinações do conceito de Estado, que habitualmente é entendido como sociedade política (ou ditadura, ou aparelho coercitivo para adequar a massa popular a um tipo de produção e a economia a um dado momento); e não como equilíbrio entre a sociedade política e sociedade civil (ou hegemonia de um grupo social sobre a inteira sociedade nacional, exercidas através de organizações ditas privadas, como a igreja, os sindicatos, as escolas, etc.)”.

Ora, em geopolítica, hegemonia significa a supremacia de uma nação sobre outras, seja por sua presença militar, de coerção, seja pela presença política e cultural. Mas na política, o conceito formulado por Gramsci descreve a dominação ideológica de uma classe sobre outra, no caso da burguesia sobre os trabalhadores.

Em Gramsci não é possível o domínio bruto de uma classe sobre as demais, a não ser nas ditaduras, ou seja, no Estado-coerção. Mas uma classe dominante para ser dirigente deve articular um bloco de alianças e obter o consenso passivo das classes e camadas dirigidas. Nessa busca de alianças, necessárias, a classe dominante sacrifica parte dos seus interesses materiais imediatos, vai além do horizonte corporativo, com a finalidade de construir uma hegemonia ética e política.

Ao estudar os mecanismos de construção desta hegemonia, Gramsci chega a um conceito fundamental na sua teoria política, a saber, o conceito de Estado ampliado. O Estado moderno na Europa analisada por Gramsci não seria, para ele, apenas instrumento de força a serviço da classe dominante, mas força revestida de consenso, ou seja, combinaria coerção e hegemonia. O Estado ampliado pode, então, ser entendido como sociedade política mais sociedade civil. E, nas sociedades de tipo ocidental, a hegemonia, que se decide nas inúmeras instâncias e mediações da sociedade civil, não pode ser ignorada pelos grupos sociais subalternos que aspiram a modificar sua condição e a dirigir o conjunto da sociedade.

O sentido de progresso civilizatório que a teoria gramsciana implica, reside no fato de que todo o movimento deve acontecer no sentido de uma absorção do Estado político pela sociedade civil, com o predomínio crescente de elementos de autogoverno e autoconsciência. A partir dessa teorização, Gramsci formula nos Cadernos do cárcere uma crítica ao stalinismo, a partir dos traços de hipertrofia do Estado soviético, que chama de estatolatria, considerando que tal estado de ditadura sem hegemonia não subsistiria por muito tempo. 

Assim o Estado se compõe de dois segmentos distintos, porém atuando com o mesmo objetivo, que é o de manter e reproduzir a dominação da classe hegemônica: a sociedade política, estado-coerção, a qual é formada pelos mecanismos que garantam o monopólio da força pela classe dominante, burocracia executiva e policial-militar; e a sociedade civil, formada pelo conjunto das organizações responsáveis pela elaboração e difusão das ideologias, composta pelo sistema escolar, Igreja, sindicatos, partidos políticos, organizações profissionais, organizações culturais: meios de comunicação e de massa. 

E aqui merecem destaque os meios de comunicação, pois para sua época estavam ainda em sua fase embrionária, e a televisão nem sequer fazia parte dos projetos futuros. Isto só seria possível no início da década de 1950. É exatamente através dos meios de comunicação da alta modernidade, que se dá a canalização da direção intelectual e moral, difundindo as ideologias da classe hegemônica vigente. 

Assim, o Estado é a sociedade política gramsciana. E esta sociedade civil representa a nova determinação apresentada por Gramsci. Esta sociedade civil assume crescente dimensão no começo do século vinte, com os partidos de massa, sindicatos de trabalhadores e outras formas de organizações sociais. É após seu desenvolvimento histórico que a sociedade civil pôde ser capturada teoricamente. Antes disso, o estado-coerção era muito superior em sua base material para se permitir tal percepção. 

O que chama a atenção no modelo do Estado ampliado, desde o Leviatã de Hobbes até Marx, é o sentido unitário do Estado. Ou seja, até Marx, o Estado era entendido como algo diferente da sociedade civil, que seria extinto quando se extinguisse a divisão de classes dentro da sociedade, uma vez que era esta divisão que produzia a necessidade do Estado. 

Em Gramsci, porém, quando agrega a sociedade civil ao Estado-coerção, nada fica de fora do Estado. Este todo, entretanto, não é homogêneo, é rico em contradições e é mantido pelo tecido hegemônico que a cada momento histórico é recriado em processo permanente de renovação. 

Assim, a luta pela construção de uma sociedade plena de sentido de vida, torna-se mais complexa e difícil do que imaginava Marx. Não basta ser classe dominante, tem que ser também classe hegemônica, dirigente. Desta forma, o campo da luta entre as classes se amplia. E a democracia necessária ao sentido pleno de vida será construída pelo bloco histórico hegemônico. Neste momento, a sociedade civil terá atingido uma base material superior a base material do Estado-coerção, atingindo o que Gramsci chama de sociedade regulada. 

Com a gradativa absorção da sociedade política pela sociedade civil, que atua através dos seus aparelhos de hegemonia, o estado-coerção será substituído pelo estado-ético. E esta figura remanescente do estado-coerção, torna mais factível o modelo social voltado para a democracia de bens e direitos e menos utópico em política ao que planejara Marx.
 
Nesta concepção de Estado, as democracias ocidentais possibilitariam o sentido pleno de vida. Mas fica uma questão: se a supremacia da sociedade civil se dará pelo consenso contra a coerção, onde fica o conceito de luta de classes, momento celular do pensamento marxiano? 

Na verdade, para Gramsci a extinção da coerção do estado se dará pela absorção deste pelo estado-ético, ou seja, pela sociedade civil. Esta sociedade civil está inserida no estado ampliado e, por isso, não se pode falar de extinção do estado, mas de uma reorganização do estado onde um de seus componentes, está atrofiado por disfunção ou necessidade, já que os conflitos passaram a ser administrados pela base material do consenso.

Há, porém, dois níveis superestruturais nas sociedades democráticas: o estado ampliado, que é a sociedade civil, ou o conjunto dos aparelhos privados de hegemonia; e a sociedade política, ou o estado no sentido restrito do termo, composto pelos organismos de coerção do aparelho burocrático-militar de dominação política. 
correção, ou seja, da democracia. 

Tal compreensão da realidade ocidental no pós-guerra levou Tillich a se debruçar sobre projetos que tiveram início ainda na sua fase alemã, como a sua reflexão sobre a cultura. Mas a maioria de seus companheiros, que esperavam a realização da vida social plena de sentido, diante do visível abandono dos direitos civis e humanos, assim como a descoberta da existência de Gulags nos países comunistas, se desiludiu. Ou como publicou mais tarde – veja, Paul Tillich, Teologia protestante nos séculos dezenove e vinte:

“O movimento marxista não foi capaz de se criticar por causa da estrutura em que caiu, transformando-se no que chamamos agora de stalinismo. Dessa maneira, todas as coisas em favor das quais os grupos originais tanto lutaram acabaram sendo reprimidas e esquecidas. Em nosso século vinte temos tido a ocasião de melhor perceber a trágica realidade da alienação humana no campo social”.

Tal política comunista fez com que Tillich, que não se considerava um utópico, constatasse que o amanhecer de uma nova era criativa se distanciava da humanidade. Assim, alertou para o perigo, a partir da experiência stalinista de que, em nome da busca pelo sentido pleno de vida, sociedades mergulhassem no totalitarismo, já que não aceitavam a pluralidade de partidos políticos e as liberdades civis, que ele e os socialistas-religiosos defendiam. Mas é interessante ver que descartava qualquer possibilidade de hegemonia permanente, quer por parte do bloco soviético, quer por parte do bloco ocidental, ao dizer que novos centros de poder podem aparecer levando à separação ou à transformação radical do todo. Isto porque o poder inicia sempre uma nova luta, e o período de determinado império mundial será tão limitado quanto foi o período de paz”. 

E afirmou que um mundo sem as dinâmicas do poder, sem a tragédia da vida e da história não é o Reino, nem a finalidade do ser humano, pois o fim está limitado à eternidade e nenhuma imaginação pode atingir o eterno. Mas as antecipações fragmentárias são possíveis. Assim, falar de teologia da existência significa entender que a busca pela incondicionalidade da justiça e, por extensão, da paz e alegria, traduz a defesa do sentido último do significado profundo das raízes do humano e que, no mundo contemporâneo, diante do trovejar dos canhões e da ameaça à existência, deve levantar-se como voz profética de um mundo novo.