dimanche 11 octobre 2020

Le sermon sur le feu

Le sermon sur le feu
Pour penser ce moment du pandemie
Pasteur Jorge Pinheiro


Ouverture


Genèse 19:15 

« Des l’aube, les anges insistèrent auprès de Lot en disant: Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, sinon tu disparaîtras dans la punition qui s’abattra sur la ville ».

L’histoire de la destruction de Sodome e Gomorrhe nous présente deux archétypes de notre humanité. Nous sommes au même temps, Lot et sa femme, au bien dire de notre vie excessivement matérialiste.

La délivrance de Lot vient répondre à la prière d’Abraham au chapitre précédent, quand il dit : « Vas-tu vraiment supprimer le juste avec le coupable » Genèse. 18.23. Et après, « Peut-être là s’en trouver-t-il dix ! ». Et Dieu à répond : « Je ne détruirai pas à cause de ces dix ». Genèse 18.32. 

Celui-ci avait cru que pour sauver les personnes qu’il aimait il était nécessaire que Sodome soit épargnée de la destruction. Or Dieu ne répond pas toujours de la manière que nous avions pensé. Mais il répond.

Le pasteur anglais du XIXe siècle, Charles Spurgeon, a prêché un sermon connu sous le nom de « À précipiter Lot », basé sur le texte de Genèse 19:15:

“ Des l’aube, les anges insistèrent auprès de Lot en disant: Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, sinon tu disparaîtras dans la punition qui s’abattra sur la ville ”.

Ces anges ont dit à Lot très distinctement ce qui allait se passer à Sodome. Ils n'ont pas mâché la question, mais a révélé ce que son destin devait être. La ville devait être détruite, et il doit en sortir, ou sinon il serait aussi détruit.

Après que ces anges eurent dit à Lot la vérité sur son péril, ils ne se contentèrent pas du faire, mais a commencé à presser et l'exhortant à fuir hors de la ville condamnée: 

« Les anges ont hâte Lot »

Et quand hâter ne paraissait pas suffisant pour le convaincre, ils lui imposèrent les mains, ainsi qu'à sa femme, et sur ses filles.

Hélas ! Comme tous nous dans notre moderne société, le cœur de Lot s’est profondément attaché à tout ce qu’il doit maintenant laisser derrière lui. Il tarde à partir. Les anges sont obligés de l’entraîner de force avec sa femme et ses deux filles. Chers rachetés du Seigneur, posons-nous la question : S’il nous fallait partir cette nuit tout rapidement pour une autre ville, serait-ce avec joie ? Ou bien aurions-nous comme Lot du regret à quitter toutes les choses d’ici-bas auxquelles nos cœurs son attachés ?

Lot épargné avec sa famille. Dès l’aube du jour. Toutes les scènes précédentes s’étaient passées durant la nuit. Qui se trouvent ici. Ces mots opposent la femme et les filles de Lot, qui sont, avec lui dans la maison, à ses gendres qui n’ont pas voulu s’y rendre pour échapper avec lui.



I. La ville qui va brûler


Et quoi fait la ville bruler ? Prêt être nous pouvons dire son matérialisme, sa faute de l’hospitalité, sa violence contre les personnes, contre les étrangers, contre les différents. C’est tout comme ça. C’est l’image de notre monde, de notre humanité violente et de ségrégation permanente. 

Le personne du foi doit être hâtif par rapport à ce qui est le mieux pour sa famille, se détourner de la folie du temps présent et faire le chemin de l'obéissance au Seigneur. Et les gens commun qui ne connaissent pas Dieu doivent entendre parler du danger imminent de cette société violente et ségrégative et de la nécessité de prendre une décision à côté de la vie.

De même, nous devons aussi avertir les personnes de leur danger. Et nous ne devons pas à tous broncher, même si nous devons prononcer des mots qui ont un son très dur à leur sujet, car l'amour et la paix ne faisons pas se manifester par des mensonges, mais en parlant la vérité réel qui peut changer les cœurs.

Et si, mon frère, ma sœur, toi et moi, nous nous sommes sauvés, nous voulons être le moyen de sauver les autres, nous ne devons pas simplement leur raconter la vieille, vieille histoire, cependant simplement, et sincèrement, et souvent nous le disons; mais nous devons venir à lutter avec eux.

Nous devons plaider avec eux, nous devons pleurer sur eux, et nous devons décidez-nous que si nous ne pouvons pas briser leur cœur, nous briserons le nôtre. Et si nous ne pouvons pas les obtenir changer Sodome, en tout cas ce ne sera pas parce que nous n'avons pas travaillé de toutes nos forces pour changer la cruelle réalité et les donner des nouveaux cœurs. 

Oh, afin que nous puissions être aussi clair du sang de tous les personnes que ces anges étaient clairs concernant le destin de notre sœur la femme de Lot! Nous ne pourrons pas les sauver tous. Même les anges ne l'ont pas fait.

La femme de Lot était un archétype, exemple de touts les personnes, qui périt après la meilleure instruction possible, et les gendres de Lot furent examinés comment, avec quelques hommes, le plaidoyer le plus sérieux ne peut pas aboutir qu'à la moquerie. Oui, chers amis, nous ne pouvons pas demander si certains rejettent notre message d’amour et paix alors que tant de gens ont rejeté l'enseignement du Maître lui-même. Mais nous devons donc le livrer que, en tout cas, s'ils le refusent, la violence et la destruction seront entièrement à leur porte.

Le point spécial dans le ministère des anges est le fait qu'ils ont hâté Lot. Et je vais utiliser ce fait de deux façons. D'abord, je vais essayer de nous montrer que les personnes de foi ont besoin d'être hâtés, car Lot était un homme juste, malgré ses imperfections. Et, d'autre part, que les gens commun qui ne connaissent pas Dieu en particulier besoin hâte hâtive. Nous devons essayer non seulement de prêcher sur ces deux choses, mais de les faire, comme l'Esprit nous aidera.

Certains chrétiens ont besoin d'accélérer même en ce qui concerne les questions communes de la vie chrétienne. C’est normal que beaucoup de nous soyons contemplatives, très accommodats avec les choses qui concernent à la vie sociale. Nous avons professé avoir été converti pendant beaucoup de temps, mais nous n'ayons jamais vis une foi active e participative vers notre société, bien que nous croyons que c'était notre devoir de le faire.

Quand nous l'avons agité peu de choses concernant notre négligence, en général ditons: "Celui qui croit ne doit pas se hâter". C'est une erreur honteuse. Nous prétendons avoir été converti pendant beaucoup de temps, mais nous n'avons pas obéi à l'ordre de notre Sauveur. 

C’est vrai. David a dit « Seigneur, ne me couvre pas de honte ! Je me dépêche de suivre le chemin de tes commandements, car tu as ouvert mon cœur ». Psaume 119.31-32. C'est un texte plus approprié pour tous. Pourquoi, si nous avons une vie active et participative dans la société, nous n’avons pas pu être considérés coupables de toute hâte, après le long temps qui nous avons attendu. Certaines personnes, quand elles sont jeunes, savent qu'elles doivent s'unir eux-mêmes avec l'Église mais aussi répondre aux nécessités du monde, mais ils l'ont remise. Et quand ils vieillissent, ils semblent confirmés en continuant dans une condition qui n'est pas bonne pour un chrétien.

Tous chrétiens ont besoin de se hâter, car ils prennent tellement de temps pour cela. Il me semble que la moitié de la beauté de l'obéissance consiste à obéir au commandement de Dieu à faveur de la vie.

Supposons que nous avons un garçon, et nous lui dites, Jean, je veux que vous alliez faire une course, et il dit, très bien, mon père, je vais va la semaine prochaine. Quel genre de garçon est-il? Supposons qu'il dit: Oui, père, je veux vraiment y aller, mais pas avant demain. N'est-ce pas une désobéissance virtuelle? Appelons cela comme nous pouvons, retarder pour obéir est la désobéissance. Nous a-t-on déjà dit, chers amis, que lorsque nous remettons à plus tard notre devoir, nous commettions d’erreur à la poste?



II. La terre désolée 


Un poète américain d'origine anglaise a écrit sur un monde qui a déjà brûlé. Ses poèmes traduisent l'angoisse prophétique face à la guerre et au drame humain.

"Terre désolée" est l'un des poèmes les plus impressionnants de Thomas S. Eliot. C'est un gémissement face à un monde aride, où les survivants rampent et agonisent. Écrit entre 1921 et 1922, il est considéré comme le poème le plus terrible de la littérature occidentale au XXe siècle.

Mais au milieu du désespoir, nous pouvons voir le sens de la transcendance qui jaillit dans la « terre désolée » de ce chrétien angoissé devant la destinée humaine. À la fin de la troisième partie du poème, intitulée « Le sermon sur le feu », l'extase et la terreur se complètent:

« A Carthage, je suis venu,
Brûler, brûlant, brûlant.
Brûlant, Ô Seigneur Toi qui me voles,
Ô Seigneur toi qui me voles, brûle ».

Eliot dans ses notes dit que le premier verset ci-dessus a été pris des « Confessions » de Saint Augustin, quand le théologien dit: 

« Je suis venu à Carthage,
Où toutes les amours impies,
Comme un chaudron,
Chantaient dans mes oreilles ».

Et le verset suivant fait partie du « Sermon sur le feu » de Bouddha, qui selon Eliot est aussi important pour le monde oriental que le Sermon sur la Montagne pour nous chrétiens. Et il revient aux « Confessions » de Saint Augustin, avec le verset: 

« Ô Seigneur Toi qui me voles ».

Eliot a affirmé que l'insertion de ces deux représentants de l'ascétisme, oriental et occidental, à l'apogée de cette partie du poème n'est pas fortuite, puisqu'à travers une lecture pleine de spiritualité il transmet au lecteur toute l'angoisse devant un monde qui brûle.

Et quoi fait la ville bruler ? Notre matérialisme, notre faute de l’hospitalité, notre violence contre les personnes, contre les étrangers, contre les différents. C’est fait et feras la ville bruler ! 

Combien de fois nous sommes absents ? Je ne peux pas calculer. Si c'est un devoir que nous devons faire à cette heure, encore nous le répétons heure après heure, ne commettons-nous pas autant de fois qu'il y a d'heures où nous retardons? Peut être il serait encore plus juste de dire qu'à chaque instant qu'un clameur de la vie est négligé, il y a une absence au moment même que l'horloge fait tic tac. Certainement, nous persévérons dans une absence qui dure depuis longtemps.

La négligence du devoir est un erreur continu. Laissez cette petite phrase demeurer dans notre mémoire, et laissons-la tomber dans notre cœur. Et nous irrite dans l'obéissance rapide, car il y a certains d'entre nous, qui semblent s'imaginer que quand nous avons pris la décision de faire quelque chose et que nous avons de bonnes intentions, j'ai pratiquement fait la chose, et je n'ai pas besoin de m'en inquiéter davantage. 

Mais ce n'est pas le cas, car celui qui sait faire le bien, et ne le fait pas, en particulier, et au-dessus des autres hommes, c'est l’absence tragique. 

Il y a l’histoire d’un certain prince de Monaco, qui a laissé des instructions que cette inscription devrait être mis sur sa tombe : « Ici se trouve Untel, Prince de Monaco, un homme de bonnes intentions ». C'était tout ce qu'il pouvait dire à propos de lui-même. Il n'avait rien fait, mais il avait l'intention de faire quelque chose. Et c'est l'épitaphe qui va certains d'entre nous doivent être mis à moins que nous ne transformions pas l'intention en action.

Mais qu'est-ce que c'est une confession que nous avons la responsabilité de savoir ce que nous devons faire, mais nous n'avons ni la courage, ni la force pour nous poussons à faire ce que nous aurions dû faire il y a longtemps?

Comme les anges, je me hâtai de laisser Lot, mon frère chrétien, qui tarde à marcher sur le sentier de la vie pleine, d’amour et paix, je nous hâte. Mensonge pas en bas ce matin avec un devoir non libéré si nous pouvons y assister ce matin. Ne repose pas tant qu'il y en a arriérés d'obéissance due à notre Dieu.

Même quand nous avons fait tout notre devoir, nous ne serons plus qu'un serviteur inutile à notre Dieu. Mais que dira-t-on de nous si le précepte après le précepte est négligé? En tout cas, ne soyons pas si idiot que d'imaginer que vouloir obéir c'est la même chose que d'avoir vraiment obéi au commandement de notre Dieu d’aimer le prochain comme a nous même.

Sodome et Gomorrhe sont « réduites en cendres », solennel exemple de ce monde matérialiste, qu’il n’y a pas d’hospitalité, qui est violente contre les personnes, contre les étrangers, contre les différents, conforme nos dit 2Pierre 2.6 : « Il a condamné à la destruction les villes de Sodome et de Gomorrhe en les réduisant en cendres, pour donner à ceux qui se révoltent contre lui un examiné de ce qui leur arrivera ». 

Quant à la femme de Lot, elle aussi demeure dans la Parole comme un monument, un signal, pour nous avertir de ce qu’il en coûte de lier son sort à un monde condamné. Cette femme avait longtemps partagé la vie pleine, mais elle n’en faisait pas partir. Le monde cruel et diabolique était dans son cœur et elle a péri n’en faisait pas partir. Le monde cruel et diabolique était dans son cœur et elle a péri avec lui.



III. Un monde des hommes vides e bourrés


Trois ans plus tard, Eliot lance « Les hommes creux », où, toujours au milieu du monde désolé, il parle d'hommes vides et bourrés. Et c'est ici, dans ce poème, que la transcendance déborde, pointant vers un sens profond du changement.

« Entre le désir et l'étonnement,
Entre le pouvoir et l'existence,
Entre l'essence et la descente,
Tomba l’ombre.
Parce que le vôtre est le royaume,
Parce que le vôtre est
La vie est
Parce que le vôtre est le ».

Et dans une strophe sublime, brillante il complète:

« Ainsi respire le monde
Ainsi respire le monde
Ainsi respire le monde
Pas avec une explosion, mais avec un soupir ».

Et pour qu’à ces hommes sont vides et bourrés ? Parce que ils ont choisi le désir, le pouvoir et la descente. C’est pour qu’à tomba l’ombre. Et ainsi respire le monde, pas avec une explosion, mais avec un soupir de désespoir et mort.



En conclusion


Et le livre d’Apocalypse 15.4 nous a dit que ça va changer: 

« Qui peut refuser de te respecter avec confiance et de chanter ta gloire ? Oui, toi seul, tu es saint. Les habitants de tous les pays viendront et ils se mettront à genoux devant toi, parce que tous peuvent voir tes actions justes ».

Recevons le Christ. Recevons le Christ maintenant, par un simple acte de foi, et il nous donnera la force et la grâce de combattre avec nos absences, et de faire nous chrétiens actives et participatives pour le salut des gens.

Oh, maintenant, maintenant, maintenant, le grand travail peut être fait! Je ne pense pas que nous pouvons entendre cette horloge cocher. Mais quand nous restons à penser, écoutons notre vieille horloge dans le cœur et elle nous dira : « Maintenant, maintenant, maintenant, maintenant ».

J'ai parfois pensé que dans la nuit, j'ai entendu l'horloge dire : « Maintenant ou jamais! Maintenant ou jamais! Maintenant ou jamais! Maintenant ou jamais! Maintenant ou jamais! »

Nous n'avons plus besoin d'écouter les politiques, les professeurs ou même les pasteurs, mais écoutons ce message de l'horloge. Que le Saint-Esprit nous parle à travers cela, et puisions-nous répondre : « Maintenant, même maintenant, je servirai mon Jésus-Christ et je serai dans la pleine joie ».

Que Dieu nous bénisse! Et le Christ nous sauve!

Ce message est pour méditer, mais aussi pour vivre !

Devant une ville qui brûlera, d'un monde qui a déjà brûlé, il y a urgence et espoir. 

« Et comme il tardait, les anges prirent Lot par la main, sa femme et ses filles, et les emmenèrent hors de la ville. »

Amen !