vendredi 30 décembre 2016

Jesus, reformateur marginal

Jesus, reformateur marginal
Jorge Pinheiro, PhD


La généalogie et la géographie ont fait de lui un Juif socialement à la marge, qui, dans ses origines, ne méritait pas de crédit. Mais cet homme-sans-nom, ce saint homme sans terre a commencé ses activités d'une manière pour le moins inhabituel dans la synagogue de Nazareth, comme décrit dans Luc.

À l'époque, il y avait une lecture dans les synagogues des prophètes régulièrement prescrits. Et le fait que ce passage est pas présent dans Lectionnaires connus plus tard, tend à indiquer que Jésus a choisi à dessein. Morris dit que corrobore cette hypothèse la déclaration de Luc "ouvrant le livre, il trouva l'endroit où il a été écrit."

Voici deux détails méritent d'être soulignés: d'abord, est la seule référence claire dans les Evangiles que Jésus savait lire. Et deuxièmement, pourquoi, lors de la lecture Isaïe 61,1 à 2, il a omis une phrase, de guérir les cœurs brisés et a ajouté un autre, libérer les opprimés, qui est dans Ésaïe 58.6? En fait, il a utilisé les textes considérés comme l'exposition la plus utile de sa plate-forme politique sociale.

L'utilisation qu'il fait du politiquement comme royaume et gospel, montrer que cette sélectivité avait un seul but: parler d'une intervention sociale promesse de politique alternative à ceux de la présente délégation à l'époque. Donc, si nous lisons le texte présenté par Jésus, une perspective rabbinique, nous sommes confrontés à une récidive aux promesses du jubilé lorsque les injustices accumulées pendant des années devraient être corrigées. Le discours qui remettait en question l'identité de l'homme n'a pas prétendu que la Palestine serait sauvé en échelle de temps, mais il faut aller dans la vie des Palestiniens de l'impact favorable de l'année sabbatique.

Ces trois mots français “ royaume, règne, royauté “ correspondent à l’unique mot grec que présentent ces phrases de l’évangile ( “ basileia “ ). Suivant les cas, il vaut mieux traduire par l’un ou l’autre de ces trois mots. Mais le sens fondamental est le même: le coeur du Message de Jésus, le centre de l’évangile annoncé par le prophète galiléen, c’est l’annonce que “ le Royaume de Dieu est proche “ .

Aujourd’hui encore, dans notre pays, une telle annonce, si elle se faisait trop publique et trop insistante exposerait l’annonceur à une mise en examen en justice ! L’annonce apocalyptique de la fin des temps toute proche et de l’intervention imminente de la royauté du Dieu des juifs dans l’histoire, cette annonce est considérée comme un “délit”, une extravagance sectaire ou un dérangement mental. D’où le silence quasi général des autorités religieuses chrétiennes sur ce point lorsqu’elles parlent en public à la population de notre pays.

Or, lorsque Jésus prêche son évangile, il est non pas un théologien qui disserte avec d’autres théologiens, mais un prophète bouleversant qui informe tout Israël de l’Evènement: l’intervention finale et ultime de la royauté du Seigneur Dieu est annoncée pour l’immédiat. Son Royaume arrive, son Règne est là. D’où l’urgence de la conversion avant que ce jour-là ne surgisse, à l’improviste: “ revenez à Dieu ! “

Et Jésus est parfaitement compris par ses auditeurs car tous, depuis le grand prêtre jusqu’au petit peuple des campagnes, sont au courant de la grande promesse du Dieu de leurs pères. Ils savent tous que, depuis des siècles, les prophètes envoyés par Dieu ont prédit ce “Jour “ inouï où serait enfin instauré sur la terre ce royaume divin où régnera la justice de Dieu, où la terre sera changée en paradis de vie éternelle et de bonheur perpétuel. Le ciel descendu sur la terre !

Et tout le monde sait que le réalisateur de ce Royaume sera le Messie, le Christ, c’est à dire le serviteur choisi et désigné par l’onction divine, le Roi-Libérateur, le Sauveur. Tous l’attendaient.

Que ce monde nouveau soit le contraire du monde actuel, que ce royaume soit l’inverse des royaumes de ce monde, que ce règne s’accompagne de l’abolition de tous les pouvoirs établis jusqu’alors, c’est ce qu’attendaient les auditeurs de l’évangile originel, en particulier les pauvres, les malheureux, les victimes de l’injustice et de la violence.

Ils ne s’y trompaient pas, ces premiers disciples qui, d’aprés Luc 6 17 et suivants, entendaient la proclamation inaugurale du Royaume sur les livres du prophète de Nazareth:

“ Vous êtes heureux, vous les pauvres, parce que le Royaume de Dieu est à vous ! “ Vous êtes heureux, vous qui avez faim maintenant, parce que vous serez bien nourris ! “Vous êtes heureux, vous qui pleurez maintenant, parce que vous rirez ! Dieu vous prépare une récompense.

De même, le royaume à venir est venu compréhension prophétique de l'année sabbatique. En ce sens, le sabbat de la semaine élargi samedi des années, où le septième doit se reposer et de la réforme, depuis la restauration de ce qui avait été épuisé, la nature et les gens. Cette collection de la réglementation actuelle en Lévitique 25,1 à 26,2 concerne le droit de propriété foncière et les gens, qui a formé la base de la richesse. Le but était de mettre des limites au droit de propriété, puisque tous les biens, la nature et les gens, appartiennent à Dieu.

Donc, personne ne pouvait posséder la nature et les gens en permanence, que ce droit appartient à Dieu. Et les sept années du cycle sabbatique coulait dans la cinquantième année, le Jubilé messianique (Lévitique 25,8 à 24), qui apparaîtront seulement à nouveau tout au long de l'Ancien Testament que dans les numéros 36.4. Mais Jérémie, chapitre 34,8 à 17 parlé de la réforme sociale dans la Jérusalem assiégée quand Sédécias a proclamé la liberté des esclaves hébreux. De même, dans Isaïe 58,6 à 12 nous avons trouvé la réforme dans le cadre de la vision prophétique. En ce sens, la réforme du Jubilé a fait de la restructuration économique et les relations socio-politiques entre les peuples de Palestine.

Il est intéressant que Josèphe a déclaré ans après la présence de Jésus à Nazareth, qu '«il est un hébreu qui, aujourd'hui encore, ne pas obéir aux règlements concernant la sabbatique comme si Moïse étaient présents pour le punir d'infractions, et ce, même dans les cas qu'une violation passerait inaperçu. "

Malgré la déclaration de Josèphe, nous savons que d'un cadre économique et social des dispositions de Lévitique 25, qui a même inclus la redistribution de la propriété n'a jamais été littéralement vécu parmi les Juifs. Donc, il est tombé à un «sans-terre promise" lever l'année de sortie de la parole.

La proposition de réforme Jésus marginal a été l'annonce prophétique de l'entrée en vigueur d'une nouvelle ère, si les auditeurs acceptent les nouvelles. Je ne parlais pas à un événement historique, mais un espoir réaffirmé connu de ses auditeurs: la réforme économique et socio-politique qui devrait changer les relations entre le peuple palestinien.

Et ce généalogie inconnue de l'homme et de la géographie marginal placé la centralité de la réforme sur lui-même pour dire que, à ce moment, dans la synagogue de Nazareth, la promesse prophétique a été remplie. Voilà ce que Lucas va montrer la séquence de son Evangile: le réformateur marginal était le Messie promis.

Mais, le christianisme a trahi le Christ.

Le christianisme a subverti l’évangile. Ce qui, dans le message proclamé par Jésus était radicalement subversif pour l’ordre établi sur la terre et pour tous les pouvoirs, juifs ou païens, tout cela a été peu à peu effacé ou édulcoré. Progressivement l’annonce du Royaume imminent a cédé la place à une religion chrétienne, un “ christianisme”, une grande “ église” installée dans le siècle présent et jouant le jeu des puissances de ce monde, avec les violences et les logiques des politiques humaines..

Le tournant catastrophique a été pris dés le 4° siècle, quand l’Eglise est devenue religion d’Etat, religion officielle de l’Empire romain et a constitué partout ce système politico-religieux que l’on appelle la “ chrétienté “, dirigée et dominée par des chefs religieux ( dont, par ailleurs, la foi et la piété ont été souvent grandes et les qualités humaines admirables ! )

Cette histoire de la chrétienté s’est caractérisée et se caractérise toujours par une double déviation, une double déformation, une double trahison du message de Jésus, une double “ apostasie “ c’est à dire deux éloignements , majeurs et permanents, par rapport à la volonté et à l’enseignement du Seigneur Jésus le Messie d’Israël.

a. D’une part les chrétiens se sont mis à se faire la guerre entre eux: division du corps du Christ

b.  D’autre part les chrétiens se sont mis à faire la guerre à leurs ennemis non-chrétiens: préparation et usage des armes contre les ennemis religieux ou politiques.

Double subversion de l’évangile fondateur, prêché par le Maître puis béni et glorifié par Dieu. Car le Père a ressuscité son fils unique puis l’a élevé à sa droite comme Seigneur et Roi, n’est-ce pas pour approuver son évangile et lui conférer une valeur divine et une autorité éternelle ? De telle sorte que désormais, “ Évangile de Jésus “ et “ Évangile de Dieu “ sont le même, message, la même et l’unique Parole de Vérité.



jeudi 29 décembre 2016

A teologia da Cruz em Lutero

É interessante notar como a Teologia da cruz de Martinho Lutero atravessou todo o seu pensamento e sem ela conceitos fundamentais da teologia luterana não podem ser compreendidos perfeitamente. Com a Teologia da cruz, Lutero se opôs à Teologia da glória, que tem por base, entre outros textos, o Salmo 19.2-7:

"O céu proclama a glória de Deus, o firmamento anuncia a obrada sua criação. Cada dia o transmite ao dia seguinte e cada noite o repete à outra noite. Não pronunciam discursos, nem palavras, nem fazem ouvir a sua voz.Contudo, a sua proclamação chega até ao fim do mundo e a sua mensagem é ouvida nos confins da terra Deus fez no céu uma morada para o Sol, que aparece de manhã, como um noivo feliz, saindo da sua cama, como um atleta que anseia começar a corrida. Ele sai duma extremidade do céu e alcança, no seu percurso,a outra extremidade. Não há nada que se furte ao seu calor".

A Teologia da glória fundamentou a Escolástica e foi central no pensamento de Tomás de Aquino. Considerava que a revelação do Eterno estava prioritariamente na natureza e que através da razão, corretamente dirigida, poderíamos conhecer o Criador.

Já para o reformador, o Eterno é Deus absconditus, conforme encontramos em Isaías 45.15: "Na verdade, tu, és um Deus escondido, o Deus de Israel, o Salvador".

Este Deus absconditus, Deus de Israel, o Salvator, se revelou na cruz. Lutero dizia que o Evangelho é para o ouvido. Só o coração contrito ouve o Evangelho. As coisas do mundo, crimes, desastres, guerras, não convencem do amor do Eterno. Temos medo do amor do Eterno é só confiamos nEle quando fechamos os olhos e abrimos os ouvidos.

A Teologia da cruz de Lutero faz um versus com a TEOLOGIA DE GLÓRIA. Isto porque a teologia da glória confunde o Eterno que se entregou à cruz e ao sofrimento com o Deus da filosofia grega: Deus de glória e poder, mas indiferente e impassível. O Deus da filosofia é diferente do Eterno na cruz, que se esvaziou de atributos divinos por amor.

Para entender a Teologia da glória é importante compreender como se via a justificação na Idade Média. O conceito de justificação que prevaleceu na Patrística e na Escolástica partia da filosofia, da divinização do ser. Agostinho defendia a idéia da infusão da justiça de Cristo no humano através do sistema penitencial e sacramental da igreja ocidental romana. Para ele, a justificação era um processo que tinha início com a regeneração batismal.

Embora Lutero e sua Teologia da cruz tenham sido influenciados por Agostinho, mais tarde, revendo a doutrina da justificação em Agostinho disse que este havia chegado bem perto do sentido paulino, mas que não alcançara Paulo. Por isso, se no começo de seus estudos devorava Agostinho, quando descobriu Paulo e entendeu o que era a justificação pela fé, descartou Agostinho.

Lutero se separou da teologia agostiniana ao ler a epístola de Paulo aos Romanos, em especial, 1.17: "Nele se revela a justiça de Deus por meio da fé. Como está escrito: aquele que é justo pela fé viverá". Convenceu-se de que a justificação não era progressiva, e afirmou que sola fide justificate, isto é, só a fé justifica. Deixou de lado a justificação infundida, e passou a defender a justificação imputada pela fé.

Para Agostinho e a tradição escolástica, o sentido era tornar justo, por isso infusão. Para Lutero, o que Paulo dizia é declarar justo, ou seja, imputação, pois a justiça não é humana, não é inerente, mas colocada na conta. Dessa maneira, abandonou a doutrina da igreja ocidental romana da infusão da justiça, pois se a justiça de Cristo fosse infundida e não imputada, deveríamos crer que os pecados não foram imputados em Cristo, mas infundidos. Ou seja, são inerentes a Cristo, e Ele não foi feito à semelhança da carne pecaminosa, mas o pecado foi infundido nEle. Temos, então, um problema teológico: Cristo está desqualificado para ser a oferta aceitável pelo pecado, pois como o Eterno aceitaria um pecador para morrer pelos pecadores? Isso levaria o Eterno a afastar-se de sua justiça, a salvar de forma imoral.

Lutero descreveu a economia da salvação como uma doce troca entre Cristo e o humano, ao fazer uma paráfrase de trecho da Epístola de Mathetes a Diogneto:

"Oh! doce troca! Oh! operação inescrutável! Oh! benefícios que ultrapassam todas as expectativas! Que a impiedade de muitos fosse oculta em apenas um justo, e que a justiça de um justificasse a muitos transgressores, e então ele conclama: aprenda Cristo e o aprenda crucificado, aprenda a orar a Ele, perdendo toda esperança em si mesmo e diga: Tu, Senhor Jesus, és a minha justiça, e eu sou o teu pecado; tomaste em Ti mesmo o que não eras e deste-me o que não sou".

A Teologia da glória levou a igreja ocidental romana a erros em sua teologia prática, entre elas à venda de indulgências. Mesclou sua ação com poder econômico e político. Ignorou o testemunho do Eterno de que o Cristo é o Filho, a Palavra, a revelação especial e perfeita, e procurou Deus na face da natureza. E não viu o Eterno agindo na história. Não entendeu o clamor da Reforma.

A Teologia da cruz proclamou que toda ação do Eterno é amor e que sua obra é a redenção do mundo, que tem seu centro na cruz, quando, sob olhos humanos, o Filho do Eterno parecia desamparado. Por isso, como Lutero digo que devemos ouvir.

Jorge Pinheiro, PhD.

A trindade de Deus

FACULDADE TEOLÓGICA BATISTA DE SÃO PAULO
MESTRADO RESIDENCIAL

TEOLOGIA SISTEMÁTICA
Prof. Dr. JORGE PINHEIRO

A TRINDADE DE DEUS

Dois Credos

“Cremos em um Deus Pai todo poderoso, criador de todas as coisas visíveis e invisíveis. E em um Senhor Jesus Cristo, o Filho de Deus, gerado como o Unigênito do Pai, isto é, da substância do Pai, Deus em Deus, luz de luz. Deus verdadeiro de Deus verdadeiro, gerado, não feito, consubstancial com o Pai, mediante o qual todas as coisas foram feitas, tanto as que estão nos céus, como as que estão na terra, que para nós humanos e para nossa salvação desceu e se fez carne, se fez homem, e sofreu, e ressuscitou ao terceiro dia, e virá para julgar os vivos e os mortos. E no Espírito Santo. Aos que dizem, pois, que houve [um tempo] quando o Filho de Deus não existia e que antes de ser concebido não existia, e que foi feito das coisas que não são ou que foi formado de outra substância ou essência, ou que é uma criatura, ou que é mutável ou variável, a estes a igreja católica [universal] anatematiza”. [Credo de Nicéia (325 AD) in J. L. González, Uma História do Cristianismo, 2:97; em português contemporâneo por JP].

“Fiéis aos santos pais, todos nós, perfeitamente unânimes, ensinamos que se deve confessar um só e mesmo Filho, nosso Senhor Jesus Cristo, perfeito quanto à divindade, e perfeito quanto à humanidade, verdadeiramente Deus e verdadeiramente homem, constando de alma racional e de corpo: consubstancial [homoosious] segundo a divindade, e consubstancial [homoousios] a nós segundo a humanidade, ‘em todas as coisas semelhante a nós, excetuando o pecado’, gerado segundo a divindade antes dos séculos pelo Pai e, segundo a humanidade, por nós e para nossa salvação, gerado da virgem Maria, mãe de Deus [theotókos]. Um só e mesmo Cristo, Filho, Senhor, Unigênito, que se deve confessar, em duas naturezas, inconfundíveis e imutáveis, conseparáveis e indivisíveis. A distinção de naturezas de modo algum é anulada pela união, mas, pelo contrário, as propriedades de cada natureza permanecem intactas, concorrendo para formar um só pessoa [prosopon] e subsistência [hypostasis]: não dividido ou separado em duas pessoas [prosopa]. Mas um só e mesmo Filho Unigênito, Deus Verbo, Jesus Cristo Senhor, conforme os profetas outrora a seu respeito testemunharam, e o mesmo Jesus Cristo nos ensinou e o credo dos pais nos transmitiu”. [Credo de Calcedônia (415 AD), Concílio de Calcedônia, Actio V, Mansi, VIII, 116s, in H. Bettenson, Documentos da Igreja Cristã, 1967, p.86, em português contemporâneo por JP].

Base doutrinária

A doutrina cristã da Trindade designa um só Deus em três pessoas. Embora não apareça nas Escrituras o termo Trindade, a maioria quase absoluta da igreja cristã considera uma designação correta para o único Deus que se revelou nas Escrituras como Pai, Filho e Espírito Santo. Tal designação significa que dentro de uma única essência da Divindade temos que distinguir três Pessoas que não são três deuses, nem três partes, nem três modos de Deus se revelar, mas coiguais e coeternamente Deus.

Assim, podemos falar de 
a) Unidade de Ser: Há no Ser divino apenas uma essência indivisível. Deus é um em sua natureza constitucional. Não há separação entre suas características. Ele é tudo que Ele é e em tudo que Ele faz (Dt 6.4; Is. 43.40; Tg 2.19; 1Tm 2.5). A unidade da divindade é ensinada nas palavras de Jesus: Eu e o Pai somos um. (Jo.10:30). Jesus está falando da unidade da essência e não de unidade de propósito. (Jo.17:11,21-23, IJo.5:7). 
b) Trindade de Personalidade: Há três Pessoas no Ser divino: o Pai, o Filho e o Espírito Santo. (Mc.10:9;12:29; ICo.8:5,6; ITm.2:5; Tg.2:19; Jo.17:3; Gl.3:20; Ef.4:6). 

c) Há distinção de Pessoas na Divindade: Algumas passagens mostram uma das Pessoas divinas se referindo à outra (Gn.19:24; Os.1:7; Zc.3:1,2; IITm.1:18; Sl.110:1; Hb.1:9). 

Polemizando com Jerônimo sobre a auto-existência de Deus. Jerônimo disse que “Deus é a origem de Si mesmo e a causa de Sua própria substância”. Jerônimo estava errado, pois Deus não tem causa de existência, pois não criou a Si mesmo e não foi causado por outra coisa ou por Si mesmo. Ele nunca teve início. Ele é o Eterno Eu Sou (Ex 3.14), portanto Deus é absolutamente independente de tudo fora de Si mesmo para a continuidade e perpetuidade de Seu Ser. Deus é a razão de sua própria existência (Jo.5:26; At.17:24-28; ITm.6:15,16). 

Relendo duas tradições, a oriental e a ocidental

A teologia dos Pais orientais da igreja cristã é uma teologia trinitária por excelência, elaboradora das definições dogmáticas e da unidade e diversidade das Pessoas em Deus. O termo homoousios permitiu exprimir o mistério de Deus. Assim, as relações entre as Pessoas da Trindade não são de oposição, nem de separação, mas de diversidade, de reciprocidade, de revelação recíproca e de comunhão no Pai. A forma ocidental de uma certa maneira contribuiu para realçar as relações de oposição e de separação.

Os atributos que se referem à natureza comum são inerentes às Três Pessoas sem diferenciações. Sendo a unicidade evocada na sua relação com à Fonte que é o Pai. A inascibilidade do Pai, a geração do Filho e a processão do Espírito são as relações que melhor permitem distinguí-las.

As relações de origem não são o único fundamento das hipóstases, que as constituiria e as esgotaria do seu conteúdo. A teologia do Oriente reserva um caráter sempre ternário ou triplo das relações, suprimindo qualquer possibilidade de as reduzir à dualidade, à formação de díades no seio da Trindade.

Na Trindade encontram-se reunidos e circunscritos o uno e o múltiplo, no entanto, os Pais não procuravam justificar pela razão o número Três. A própria ciência matemática não justifica o um absoluto, sendo assim a unidade composta de Deus, não pode ser explicada através de pensamentos ditos “lógicos”, se a própria ciência não reconhece o um absoluto.

A filosofia latina encara em primeiro lugar a natureza em si mesma e prossegue até o subordinado (a Pessoa); a filosofia grega encara em primeiro lugar o subordinado e aí penetra depois para encontrar a natureza. Este ponto explica justamente a facilidade de entendimento e compreensão do método ortodoxo para o ocidental, partindo das três pessoas como Jesus fez na “Grande Comissão”, chega-se unidade de Deus. Nós atrelados ao pensamento ocidental partimos de Deus para explicar a diversidade de Pessoas nele. O problema aqui não é o método ser certo ou errado, mas a facilidade que o pensamento ortodoxo fornece na compreensão da trindade é inegável.
 
O Oriente vê o perigo quando não é a Monarquia do Pai, mas a natureza una que se erige em princípio da unidade na Trindade. O princípio de unidade não é a natureza, mas o Pai que estabelece relações de origem em relação a Ele mesmo, como a única Fonte de qualquer relação.

Para os Pais Orientais confessar a unidade trinitária é reconhecer o Pai como a única fonte das Hipóstases que simultaneamente recebem dele a mesma e única natureza. A Hipóstase é a maneira pessoal de se apropriar a mesma natureza, sendo que cada uma delas na sua realidade única ultrapassa as simples relações de origem. Todos os Pais afirmam a única Fonte Hipostática do Pai e ao mesmo tempo uma relação íntima entre o Filho e o Espírito inseparavelmente concebidos e unidos. A processão do Filho e do Espírito Santo do único Pai foi sempre acentuada fortemente pelos Pais Orientais.

A beatitude designa, para o Oriente, o infinito da deificação, participação da vida divina e visão da glória trinitária através da humanidade glorificada do Cristo.

O Pai é a fonte da Verdade, o Filho é o princípio de revelação da Verdade do Pai, o Espírito Santo é o princípio da sua manifestação dinâmica e vivificante, ele é a Vida da Verdade, o seu Espírito.                          

A Trindade no Antigo e no Novo Testamento

A principal contribuição do Antigo Testamento para a doutrina da Trindade é enfatizar a unidade de Deus. Deus é singular e único, cf. Dt 6.4 [“O Senhor nosso deus é o único Senhor”]. Deus exige a exclusão de todos os falsos deuses, descartando qualquer possibilidade de triteísmo (Dt 5.7-11).

Mas, sem dúvida, também no Antigo encontramos textos claramente trinitários. Vejamos, por exemplo, Isaías 48.16, mas há um profundamente interessante; Provérbios 8.22-31, sobre a personificação da Sabedoria. Apesar dos problemas de tradução, estes, devidamente solucionados (qanah, significa possuir, dirigir e é diferente de bara, criar),  permitem uma impressionante leitura trinitária do texto.

No Novo Testamento a evidência trinitariana é esmagadora. Deus continua sendo pregado como Deus único (Gl 3.20), Jesus porém proclama sua própria divindade (Jo 8.58) e aceita a adoração de seus discípulos (Mt 16.16; Jo 20.28). É equiparado a Deus (Jo 1.1), associado a Deus nas cartas de Paulo (1Co 1.3, etc.). Mas o Consolador, o Espírito de Deus é incluído no mesmo relacionamento (2Co 13.14).

O apóstolo Pedro destaca a eleição pelo Pai, a santificação através do Espírito e a aspersão do sangue de Jesus Cristo (1Pe 1.2) em relação à salvação dos crentes. No batismo de Jesus, as três Pessoas são mencionadas (Mt 3.16-17). Os discípulos são chamados a batizar em nome das três Pessoas (Mt 28.19) e a benção de Paulo, completa, inclui o amor de Deus, a graça do Filho e a comunhão do Espírito Santo (2Co 13.14). 

A divindade de Deus Pai

De todas as pessoas da Trindade muito possivelmente Deus Pai é o menos conhecido. Mas o fato de que o Pai é Deus é indiscutível. Jo 6.27; Ef 4.6.

O nome hebraico Abba aparece no AT (Dt 32.6; 2Sm 7.14; 1Cr 17.13; 22.10; 28.6; Sl 68.5; 89.26; Is 63.16; 64.8; Jr 3.4,19; 31.19; Ml 1.6; 2.10). Literalmente, abba significa papai.

Ele é o Pai de Cristo – Mt 3.17; 11.27; Mc 14.36.
de Israel – Ex 4.22,23; Dt 32.6;
dos crentes – Rm 8.14-17; Gl 3.20; Ef 4.6
dos anjos – Jó 1.6; 38.7
E sendo “Pai da glória” (Ef 1.17), “Pai das luzes” (Tg 1.17) e “Pai de todos” (Ef 4.6), o título indica que a Primeira Pessoa da Trindade é a fonte da procedência de todas as coisas.

Atividades

Autor do decreto e da eleição – Sl 2.7-9; Ef 1.3-11; cf. Is 64.8
Criador de todos, através do Verbo e do Espírito Santo (Ef 3.14s; Hb 12.9)
Paternoster ou paterfamilias: é quem estabelece a família de Deus, administrando tanto herança como disciplina aos seus filhos – Gl 4.4-7; Hb 12.9.
É ele Aquele que ama o mundo – Jo 3.16
A Ele tudo irá voltar – 1Co 15.24-28.

A divindade do Filho, Jesus Cristo

Heresias de ontem e de hoje

“Houve um tempo quando Jesus não era”. Ário, sacerdote do século quarto que deu origem ao arianismo, heresia unitarista que afirmava ter sido Cristo criado por Deus, negando assim a Trindade.
“O Evangelho que Jesus proclamou só tem a ver com o Pai, e nada com o Filho”. A von Harnack (1851-1930), teólogo e historiador alemão (What is Christianity, al. 1900, ingl. 1912, pp. 146-147).
“Um homem escolhido por Deus para um cargo especial no propósito divino; (...) as idéias mais tardias de sobre Jesus como Deus encarnado, como a Segunda Pessoa da Santa Trindade vivendo uma vida humana, procedem de uma maneira mitológica ou poética de expressar o seu significado para nós”. John Hick, teólogo liberal contemporâneo, (The Myth os God Incarnate, 1977, p. ix).
O testemunho dos Evangelhos

Jo 8.58 – “Eu Sou”[εγϖ ειμι grego , cf. LXX, Ex 3.14s].
Jo 10.30 – “Eu e o Pai somos um”. [εν, gênero neutro em grego, indicando um em essência].
Jo 1.1-3 – “O Verbo era Deus... sem Ele nada do que feito se fez”.

O testemunho de Atos e das cartas

At 20.28 – a igreja que Deus comprou “com o seu próprio sangue”.
Rm 9.5 – “Cristo ... Deus bendito para todo o sempre”.
Fp 2.5-8 – Ele “subsistindo em forma [μορφη, morfé] de Deus”.

Dificuldades exegéticas/teológicas a respeito da divindade de Cristo

Πρωτοϖτοκος  gr. protótokos, “o primogênito”: aparece nove vezes no NT, sendo que sete se referem a Cristo, cf. Lc. 2.7, Rm 8.29, Cl 1.15, 18, Hb 1.6, Ap 1.5. Em que sentido Jesus Cristo é o primogênito? 
Αρχη gr. arké, princípio. Em que sentido Jesus Cristo é “o princípio da criação de Deus”? [Ap 3.14].

O Espírito Santo é Deus

É pessoal e distinto do Pai -- 1Co 2.10-13 -- Ele tem inteligência própria.
Ef. 4.30 – Ele possui emoções [e mais: Mt. 12.31; Jo 14.26; At 5.3-9; Rm 8.16].

Ele é divino -- Mt 28.19 [e mais: AT. 5.3, 4, 9; 2Co 3.17-18; Is 48.16; Is. 40.13-18; 2Sm 23.2-3].

Atributos divinos: Onisciência -- Is 40.13-14,28; 1Co 2.10-11. Onipotência – Is 40.13-17. Onipresença – Sl 139.7-9. Santidade – Ef 4.30. Verdade – Jo 14.17; 15.26; 16.13. Vida – Rm 8.2. Espírito de graça – Hb 10.29. Glória – 1Pe 4.14.

“Todos os atributos específicos de Deus são atribuídos a Ele [o Espírito Santo], assim como ao Filho” (Calvino). Assim, resistir (At 7.51), apagar (1Ts 5.19), entristecer (Ef 4.30) ou ultrajar (Hb 10.29) o Espírito Santo é fazê-lo contra Deus.

Obras específicas do Espírito Santo: A geração de Jesus – Mt. 1.20; Lc 1.35. A criação do universo – Gn 1.2; Is 40.12; Sl 33.6. A inspiração das Escrituras – 2Tm 3.16; 2Pe 1.20,21; 1Co 2.12-16.

Ministério do Espírito Santo junto aos eleitos: regeneração / novo nascimento – Jo 3.5-7; batismo -- 1 Co 12.13; selo – Ef 4.30; habitação – 1Co 6.19.  Somos filhos legítimos de Deus – 1Jo 3.9-10; templo de Deus – 1Co 3.16; confortados pelo Espírito Santo – At 9.31; que intercede por nós – Rm 8.14, nos dá dons espirituais – 1Co 12.7; e nos ressuscita – Rm 8.11.

BATISMO E PLENITUDE DO ESPÍRITO SANTO
Uma leitura a partir de John Stott 

Quando falamos de batismo (βαπτιϖζω, mergulhar, imergir em grego) no Espírito Santo estamos nos referindo a uma benção recebida no início de nossa vida cristã, que não acontece tempos depois e que é concedida a todos os cristãos, conforme I Co 12:13, At 1:5 e Ef 4:5. Já a plenitude (plhvroma, estar completo, estar cheio em grego) do Espírito Santo é uma condição que deveria ser contínua, mas que para acontecer precisamos apropriar-nos continuamente desse dom, conforme Ef 5:18, Gl 5:16, I Ts 5:19, Ef 4:30. A conclusão é que o batismo, como acontecimento inicial, não pode ser repetido, nem pode ser perdido, mas o ato de ser enchido pode e, no mínimo, precisa ser conservado.

Stott divide o ser enchido em três grupos. Primeiro, como característica dos cristãos dedicados. Os sete homens que foram escolhidos para cuidar das viúvas da igreja de Jerusalém precisavam ser “cheios do Espírito”, assim como de boa reputação, cheios de sabedoria e cheios de fé (At 6:3-5). Barnabé também é descrito como um “homem cheio do Espírito Santo e de fé” (At 11:24). E os recém convertidos de Antioquia da Pisídia, “transbordavam de alegria e do Espírito Santo” (At 13:52). Em segundo lugar, a expressão indica uma capacitação para um ministério ou cargo especial. Assim, João Batista seria “cheio do Espírito, já do ventre materno”, como preparo para seu ministério profético (Lc 1:15-17). Da mesma maneira, Ananias fala a Saulo que ele seria “cheio do Espírito Santo”, referindo-se a sua indicação como apóstolo (At 9:17, 22:12-15 e 26:16-23).

Finalmente, temos aquelas ocasiões em que o Espírito Santo foi concedido para equipar para uma tarefa imediata, especialmente numa emergência. Zacarias foi enchido antes de profetizar, embora fosse sacerdote e não profeta. E também sua mulher, Isabel (Lc 1:5-8, 41 e 67). A mesma coisa aconteceu com Pedro, antes de falar no Sinédrio, com Estevão antes de ser martirizado, e com Paulo, antes de repreender o mago Elimas. Todos ficaram “cheios do Espírito Santo”, que os capacitou a enfrentarem situações desafiadoras (At 4:8 e 31, 7:55 e 13:9).

Em Efésios 5:18-21 Paulo fala sobre as características de uma pessoa cheia do Espírito Santo. Mostra que a principal é moral e não miraculosa. Reside no fruto do Espírito e não nos dons do Espírito. E o primeiro sinal desse fruto do Espírito é o amor, que se traduz em comunhão. É comunhão espiritual, que se expressa em culto conjunto. O segundo sinal é a glorificação do Senhor Jesus, que acontece através do coração. O terceiro sinal é o dar graças a Deus por todas as coisas, não importa o momento ou as circunstâncias. Sempre que um crente está cheio do Espírito, ele agradece ao Pai celeste. O quarto sinal, assim como o primeiro, está relacionado ao nosso irmão: a submissão, como afirma Stott, é a marca registrada no cristão cheio do Espírito Santo. Diz ele, “não é a auto-afirmação, mas a auto-submissão”.

“Deixai-vos encher” é uma ordem. A plenitude do Espírito Santo não é uma opção, mas uma obrigação de todo cristão. Em grego o verbo está no plural, ou seja, é uma ordem dirigida a toda a comunidade cristã, sem exceção. E está, também, na voz passiva: “sede enchidos” ou “deixai-vos encher”. A condição implícita na construção grega é o entregar-se sem reservas ao Espírito Santo, o que não implica numa atitude passiva, mas numa submissão consciente. E por fim, o verbo está no presente, o que significa uma ação presente e contínua, que começa agora.

Para mostrar que esta ação não deve ser estática, mas dinâmica, Stott dá o exemplo de um bebê recém-nascido, de três quilos, e de um homem adulto, de 1,80 m e 75 quilos de peso. Ambos estão “cheios de ar”, mas a capacidade de seus pulmões são diferentes. Da mesma maneira, o cristão maduro espiritualmente terá uma plenitude do Espírito Santo maior do que o crente recém nascido em Cristo.

É importante notar que um baixo nível de vida cristã é encontrado em todos os grupos cristãos. O fracasso acontece não no momento de sua conversão, mas no desenvolvimento de sua vida cristã, mesmo após terem vivido experiências excepcionais, ao rebaixarem suas responsabilidades morais, sua honestidade, pureza e altruísmo. E Stott agrega que “a derrota e a vida medíocre de muitos cristãos não são evidências de que necessitam ser batizados com o Espírito Santos, mas de que precisam recuperar a plenitude do Espírito”.

Uma parte das chamadas experiências pentecostais são demoníacas. E isso não deveria nos deixar boquiabertos, pois Jesus nos alertou que o demônio tentaria enganar os próprios escolhidos. A busca descontrolada, no mundo atual, por coisas ocultas pode levar muitos cristãos ao engano. Em segundo lugar, uma grande parte dessas experiências são psicológicas. Isto significa que têm origem na psiquê e não no Espírito de Deus. Exemplo disso são as formas de glossolalia, bem conhecida em círculos hindus, muçulmanos e em determinados casos clínicos. O que os cristãos envolvidos com fenômenos desse tipo devem se perguntar é até que ponto isso ajuda à edificação da igreja, promove a justiça e glorifica a Cristo. Mas, sem dúvida, existem experiências reais de conversão que envolvem experiências não previsíveis, mas que mesmo excepcionais estão dentro dos padrões bíblicos.

Exatamente porque existem experiências reais e verdadeiras não previsíveis, não devemos criticar a experiência cristã de ninguém. É claro, porém, que devemos ajudar crentes fiéis a entenderem a fé a partir das categorias bíblicas e do esclarecimento doutrinário que o Novo Testamento nos oferece.
 
O que os primeiros cristãos pensavam sobre
a Santa Trindade e as três Pessoas de Deus

"E mais, meus irmãos: se o Senhor [Jesus] suportou sofrer por nós, embora fosse o Senhor do mundo inteiro, a quem Deus disse desde a criação do mundo: 'façamos o homem à nossa imagem e semelhança', como pode ele suportar sofrer pela mão dos homens?" (Autor desconhecido, ano 74, Carta de Barnabé 5,5).

"No que diz respeito ao Batismo, batizai em nome do Pai e do Filho e do Espírito Santo em água corrente. Se não houver água corrente, batizai em outra água; se não puder batizar em água fria, façai com água quente. Na falta de uma ou outra, derramai três vezes água sobre a cabeça, em nome do Pai e do Filho e do Espírito Santo" (Autor desconhecido, ano 90, Didaquê 7,1-3).

"Um Deus, um Cristo, um Espírito de graça" (Clemente de Roma, ano 96, Carta aos Coríntios 46,6).
"Como Deus vive, assim vive o Senhor e o Espírito Santo" (Clemente de Roma, ano 96, Carta aos Coríntios 58,2).

"Vós sois as pedras do templo do Pai, elevado para o alto pelo guindaste de Jesus Cristo, que é a sua cruz, com o Espírito Santo como corda" (Inácio de Antioquia, ano 107, Carta aos Efésios 9,1).

"Procurai manter-vos firmes nos ensinamentos do Senhor e dos apóstolos, para que prospere tudo o que fizerdes na carne e no espírito, na fé e no amor, no Filho, no Pai e no Espírito, no princípio e no fim, unidos ao vosso digníssimo bispo e à preciosa coroa espiritual formada pelos vossos presbíteros e diáconos segundo Deus. Sejam submissos ao bispo e também uns aos outros, assim como Jesus Cristo se submeteu, na carne, ao Pai, e os apóstolos se submeteram a Cristo, ao Pai e ao Espírito, a fim de que haja união, tanto física como espiritual" (Inácio de Antioquia, ano 107, Carta aos Magnésios 13,1-2).

"Por isso vos peço que estejais dispostos a fazer todas as coisas na concórdia de Deus, sob a presidência do bispo, que ocupa o lugar de Deus, dos presbíteros, que representam o colégio dos apóstolos, e dos diáconos, que são muito caros para mim, aos quais foi confiado o serviço de Jesus Cristo, que antes dos séculos estava junto do Pai e por fim se manifestou. [...] Correi todos juntos como ao único templo de Deus, ao redor do único altar, em torno do único Jesus Cristo, que saiu do único Pai e que era único em si e para ele voltou. [...] Existe um só Deus, que se manifestou por meio de Jesus Cristo seu Filho, que é o seu Verbo saído do silêncio, e que em todas as coisas se tornou agradável àquele que o tinha enviado" (Inácio de Antioquia, ano 110, Carta aos Magnésios 6,1; 7,2; 8,2).

"Que não somos ateus, quem estiver em são juízo não o dirá, pois cultuamos o Criador deste universo, do qual dizemos, conforme nos ensinaram, que não tem necessidade de sangue, libações ou incenso. [...] Em seguida, demonstramos que, com razão, honramos também Jesus Cristo, que foi nosso Mestre nessas coisas e para isso nasceu, o mesmo que foi crucificado sob Pôncio Pilatos, procurador na Judéia no tempo de Tibério César. Aprendemos que ele é o Filho do próprio Deus verdadeiro, e o colocamos em segundo lugar, assim como o Espírito profético, que pomos no terceiro. De fato, tacham-nos de loucos, dizendo que damos o segundo lugar a um homem crucificado, depois do Deus imutável, aquele que existe desde sempre e criou o universo. É que ignoram o mistério que existe nisso e, por isso, vos exortamos que presteis atenção quando o expomos" (Justino Mártir, ano 151, I Apologia 13,1.3-6).

"Os que são batizados por nós são levados para um lugar onde haja água e são regenerados da mesma forma como nós o fomos. É em nome do Pai de todos e Senhor Deus, e de Nosso Senhor Jesus Cristo, e do Espírito Santo que recebem a loção na água. Este rito foi-nos entregue pelos apóstolos" (Justino Mártir, ano 151, I Apologia 61).

"Amigos, foi do mesmo modo que a Palavra de Deus se expressou pela boca de Moisés ao indicar-nos que o Deus que se manifestou a nós falou a mesma coisa na criação do homem, dizendo estas palavras: 'Façamos o homem à nossa imagem e semelhança'. [...] Citar-vos-ei agora outras palavras do mesmo Moisés. Através delas, sem nenhuma discussão possível, temos de reconhecer que Deus conversou com alguém que era numericamente distinto e igualmente racional. [...] Mas esse gerado, emitido realmente pelo Pai, estava com ele antes de todas as criaturas e com ele o Pai conversa, como nos manifestou a palavra por meio de Salomão. (Justino Mártir, ano 155, Diálogo com o Judeu Trifão 62,1-2.4).

"Por isso e por todas as outras coisas, eu te louvo, te bendigo, te glorifico, pelo eterno e celestial sacerdote Jesus Cristo, teu Filho amado, pelo qual seja dada glória a ti, com Ele e o Espírito, agora e pelos séculos futuros. Amém. (Policarpo de Esmirna, ano 155, Martírio de Policarpo 14,3).
"Eu te louvo, Deus da Verdade, te bendigo, te glorifico por teu Filho Jesus Cristo, nosso eterno e Sumo Sacerdote no céu; por Ele, com Ele e o Espírito Santo, glória seja dada a ti, agora e nos séculos futuros! Amém." (Policarpo, ano 156, Martírio de Policarpo 14,1-3).

"[O Pai] enviou o Verbo como graça, para que se manifestasse ao mundo. [...] Desde o princípio, ele apareceu como novo e era antigo, e agora sempre se torna novo nos corações dos fiéis. Ele é desde sempre, e hoje é reconhecido como Filho" (Quadrato, ano 160, Carta a Diogneto 11,3-4).

"De fato, reconhecemos também um Filho de Deus. E que ninguém considere ridículo que, para mim, Deus tenha um Filho. Com efeito, nós não pensamos sobre Deus, e também Pai, e sobre seu Filho como fantasiavam vossos poetas, mostrando-nos deuses que não são em nada melhores do que os homens, mas que o Filho de Deus é o Verbo do Pai em idéia e operação, pois conforme a ele e por seu intermédio tudo foi feito, sendo o Pai e o Filho um só. Estando o Filho no Pai e o Pai no Filho por unidade e poder do Espírito, o Filho de Deus é inteligência e Verbo do Pai. Se, por causa da eminência de vossa inteligência, vos ocorre perguntar o que quer dizer "Filho", eu o direi livremente: o Filho é o primeiro broto do Pai, não como feito, pois desde o princípio Deus, que é inteligência eterna, tinha o Verbo em si mesmo; sendo eternamente racional, mas como procedendo de Deus, quando todas as coisas materiais eram natureza informe e terra inerte e estavam misturadas as coisas mais pesadas com as mais leves, para ser sobre elas idéia e operação" (Atenágoras de Atenas, ano 177, Súplica pelos Cristãos, 10,2-4).

"Como não se admiraria alguém de ouvir chamar ateus os que admitem um Deus Pai, um Deus Filho e o Espírito Santo, ensinando que o seu poder é único e que sua distinção é apenas distinção de ordens?" (Atenágoras de Atenas, ano 177, Súplica pelos Cristãos 10).

"Igualmente os três dias que precedem a criação dos luzeiros são símbolo da Trindade: de Deus [=Pai], de seu Verbo [=Filho] e de sua Sabedoria [=Espírito Santo]" (Teófilo de Antioquia, ano 181, Segundo Livro a Autólico 15,3).

"Com efeito, a Igreja espalhada pelo mundo inteiro até os confins da terra recebeu dos apóstolos e seus discípulos a fé em um só Deus, Pai onipotente, que fez o céu e a terra, o mar e tudo quanto nele existe; em um só Jesus Cristo, Filho de Deus, encarnado para nossa salvação; e no Espírito Santo que, pelos profetas, anunciou a economia de Deus..." Irineu de Lião, 130-200, pai grego da igreja primitiva (Contra as Heresias, ano 189, I,10,1).

“O Filho, que sempre coexiste com o Pai desde o princípio, revela o Pai aos anjos, arcanjos, poderes, virtudes e todos a quem Deus quer Se revelar”. “Deus sempre tem com Ele seu Verbo e a sua Sabedoria, o Filho e o Espírito”. (Irineu, Contra as Heresias, II, 30; IV, 20, 21). 

"Já temos mostrado que o Verbo, isto é, o Filho esteve sempre com o Pai. Mas também a Sabedoria, o Espírito estava igualmente junto dele antes de toda a criação" (Irineu,, Contra as Heresias IV,20,4).
"Portanto, não foram os anjos que nos plasmaram -- os anjos não poderiam fazer uma imagem de Deus -- nem outro qualquer que não fosse o Deus verdadeiro, nem uma Potência que estivesse afastada do Pai de todas as coisas. Nem Deus precisava deles para fazer o que em si mesmo já tinha decretado fazer, como se ele não tivesse suas próprias mãos! Desde sempre, de fato, ele tem junto de si o Verbo e a Sabedoria, o Filho e o Espírito. É por meio deles e neles que fez todas as coisas, soberanamente e com toda a liberdade, e é a eles que se dirige quando diz: 'Façamos o homem à nossa imagem e semelhança'" (Irineu de Lião, ano 189, Contra as Heresias IV,20,1).

"Foi estabelecida a lei de batizar e prescrita a fórmula: 'Ide, ensinai os povos batizando-os em nome do Pai e do Filho e do Espírito Santo'" (Tertuliano, ano 210, Do Batismo 13).

“Existe então uma Trindade, santa e completa, que confessamos como Deus em [as pessoas do} Pai, Filho e Espírito Santo, o qual não contém nada estranho ou externo mesclado consigo mesmo, nem é composto de um que cria e outro que foi criado, pois todos são criadores. Possui uma só essência em sua natureza indivisível, sendo sua atividade uma. O Pai faz tudo através do Verbo [e] no Espírito. Logo, a unidade do Santo Triúno é preservada. Assim, um só Deus é pregado na igreja, ‘o qual é sobre todos (Ef 4.6), age por meio de todos e está em todos, (...) sobre tudo’ como o Pai, como princípio, como fonte, ‘por meio de todos’, através do Verbo [Logos], ‘em todos’, no Espírito Santo. É uma Trindade não apenas no nome e na maneira de falar, mas em verdade e realidade”. Atanásio (296-373), bispo de Alexandria, opositor da heresia ariana e o maior teólogo de seu tempo (Epistolae ad Serapion, 1.15.137).

"Anatematizamos todos aqueles que seguem o erro de Sabélio, os quais dizem que o Pai e o Filho são a mesma Pessoa" (Concílio de Roma, ano 382, Tomo de Dâmaso, cânon 2).

“Ele (Jesus) deve ser tornar um homem para sofrer, e continuar necessariamente sendo Deus para que possa sofrer suficientemente por todo o mundo... Consequentemente, desde que Ele mesmo é Deus, o Filho de Deus, Ele ofereceu-se a Si mesmo por sua própria honra para Si mesmo, assim como o fez ao Pai e ao Espírito. Isto é, Ele ofereceu sua humanidade à sua divindade, a qual é em si mesma uma das três pessoas”. Anselmo,1033-1109, arcebispo de Cantuária e um dos maiores teólogos medievais (Cur Deus Homo, p. 18).

Outras Fontes:
Hermas: (ano 80) O Pastor 12.
Tertuliano: (ano 216) Contra Praxéas 2; 9; 25.
Orígenes: (ano 225) Doutrinas Fundamentais IV,4,1.
Hipólito de Roma: (ano 228) Refutação de Todas as Heresias 9,7; 10,29.
Novaciano: (ano 235) Tratado sobre a Trindade 11; 26.
Dionísio: (ano 262) Carta a Dionísio de Alexandria 1; 2; 3.
Gregório Taumaturgo: (ano 265) Declaração de Fé.
Metódio: (ano 305) Prece ao Salmo 5.
Atanásio: (ano 359) Cartas a Serapião 1,28; (ano 360) Discurso contra os Arianos 3,4.
Sechnall de Irlanda: (ano 444) Hino a São Patrício 22.
Patrício: (ano 447) O Peitoral de São Patrício 1; (ano 452) Confissão de São Patrício 4.
Fulgêncio de Ruspe: (ano 513) A Trindade 4,1.

As objeções racionalistas à Trindade falham ao insistirem em interpretar o Criador em termos de criatura. Ou seja, ao ver a unidade de Deus em termos de unidade matemática. Somos chamados a conhecer Deus conforme Se revelou nas Escrituras e nelas o Deus único Se apresenta a nós como Pai, Filho e Espírito Santo. Portanto, entendendo a primazia da fé em nossa caminhada, reconhecemos a glória da Trindade eterna.

Textos recomendados

Robert Jensen, “O Deus triúno” in Dogmática Cristã, Braaten e Jensen, São Leopoldo, Sinodal, pp.99-202.
Millard Erickson, “A triunidade de Deus”, in Teologia Sistemática, São Paulo, EVN, pp.127-139.
J. Scott Horrell, “O Deus Trino que se dá, a imago Dei e a natureza da igreja local”,  São Paulo, Vox Scripturae, vol. VI, no 2, dezembro de 1996.
Ricardo Barbosa de Souza, “A Trindade, o pessoal e o social na espiritualidade cristã”, São Paulo, Vox Scripturae, vol. V, no 1, março de 1995.

São Paulo, 9 de fevereiro de 2006
Jorge Pinheiro 

mercredi 28 décembre 2016

Bendito sejas Tu, nosso D'us, rei do universo!

Bendito o que vem em nome do Senhor
Meu Jesus, Salvador

Baruch ata Adonai Elohenu mélech haolam!
Bendito sejas Tu, nosso D'us, rei do universo!

Apresentação
Um testemunho de Jorge Pinheiro / o encontro com o Mashiah

Mas quem é esse Mashiah?

1. O mistério revelado

1 Coríntios 15.3-8
"Pois o que primeiramente lhes transmiti foi o que recebi: que Cristo morreu pelos nossos pecados, segundo as Escrituras, foi sepultado e ressuscitou ao terceiro dia, segundo as Escrituras, e apareceu a Pedro e depois aos Doze. Depois disso apareceu a mais de quinhentos irmãos de uma só vez, a maioria dos quais ainda vive, embora alguns já tenham adormecido. Depois apareceu a Tiago e, então, a todos os apóstolos; depois destes apareceu também a mim, como a um que nasceu fora de tempo".

Três detalhes:
• nossos pecados / hamartía -- nossos alvos errados, nossas falhas, nossa corrupção.
• O sepultamento do corpo de Jesus confirma sua morte. José de Arimateia e Nicodemos, ao prepararem o corpo de Jesus para o sepultamento, teriam percebido se Jesus não estivesse realmente morto, conforme João 19:38-42.
• ressuscitou / egeiró -- foi levantado, ressurgiu.

A. O Mashiah, o nosso Cristo, nos apresenta quem é ser humano que Deus planejou. Jesus, o Cristo é Eterno e homem, essencialmente perfeito e pleno. Nesse sentido, entendemos que o Cristo encarnado possibilita uma compreensão do que é a humanidade, traduzindo numa linguagem cheia de vida os conteúdos fundamentais daquilo que está dito em Gênesis sobre o ser humano, antes do pecado.

B. O Cristo revelado é a dimensão mais profunda do humano, a dimensão que traduz aquilo que o cristão é: filho adotado do amor e da graça do Eterno, criado para honra, glória e louvor do Criador.

Uma das linhas-força dessa teia de idéias teológicas presente nas Escrituras hebraico-judaicas é a de halakha. Mais do que propor uma adoração a Deus, as Escrituras nos falam de andar com ele. Daí a idéia de caminho. Se o ser humano é colocado a cada momento e a cada dia diante da exigência de exercer sua liberdade e escolher entre o bem e o mal, ou, como diz Deuteronômio 30.15, “vejam que hoje ponho diante de vocês vida e prosperidade, ou morte e destruição”, ele deve trilhar o caminho através da lei.

E o Mashiah, o nosso Cristo, mostrou o verdadeiro sentido da halakha, Ele é a halakha -- Ele é o caminho!

2. O Cristo revelado cria uma nova comunidade

Efésios 5.25-27
"Cristo amou a igreja, e a si mesmo se entregou por ela, para a santificar, purificando-a com a lavagem da água, pela palavra, para a apresentar a si mesmo igreja gloriosa, sem mácula, nem ruga, nem coisa semelhante, mas santa e irrepreensível".

A. O corpo de Cristo sobre a terra é uma nova vida com Cristo e em Cristo, dirigida pelo Espírito Santo. A comunidade dos fiéis nasce a partir dele, com o derramar do Espírito.

B. A luz da ressurreição de Cristo reina sobre a igreja e a alegria da ressurreição, do triunfo sobre a morte, compenetra-se nela. O Senhor ressuscitado vive conosco e nossa vida é uma vida misteriosa em Cristo. Os cristãos levam este nome precisamente porque são de Cristo, vivem em Cristo e Cristo vive neles.

C. A encarnação não é unicamente uma idéia ou uma teologia; é antes de tudo um fato que se produziu uma vez no tempo, mas que possui a força da eternidade. E esta encarnação perpetua, sem confusão, as duas naturezas: a natureza divina e a natureza humana.

3. A nova comunidade/ a igreja nos prepara para a eternidade

Apocalipse 22.16
"Eu, Jesus, enviei o meu anjo para dar a vocês este testemunho concernente às igrejas. Eu sou a Raiz e o Descendente de Davi, e a resplandecente Estrela da Manhã".

A. A igreja é o corpo místico/ espiritual de Cristo, enquanto unidade de vida com Ele. Expressa-se a mesma idéia quando se dá à igreja o nome de esposa de Cristo ou esposa do Verbo. A igreja, enquanto corpo de Cristo não é Cristo-Deus-homem, pois ela não é mais que sua humanidade; mas é a vida em Cristo e com Cristo, a vida de Cristo em nós. ou como nos diz o apóstolo Paulo na epístola aos Gálatas 2.20.
"Fui crucificado com Cristo. Assim, já não sou eu quem vive, mas Cristo vive em mim. A vida que agora vivo no corpo, vivo-a pela fé no filho de Deus, que me amou e se entregou por mim".

B. A igreja, em sua qualidade de corpo de Cristo, que vive da vida de Cristo, é por Ele mesmo o domínio, onde está presente e onde opera o Espírito Santo. Eis aqui, porque se pode definir a igreja como uma vida bendita no Espírito Santo. A igreja é obra da encarnação do Cristo, ela é encarnação: na igreja Deus se assimila à natureza humana e através da igreja o corpo se assimila à natureza divina. É a santificação, que os pais chamavam deificação (Zeosis) da natureza humana, consequência da união de duas naturezas em Cristo.

C. A igreja é o corpo de Cristo: enquanto igreja participamos da vida divina da Trindade. Ela é a vida em Cristo, é o corpo de Cristo, que permanece unida à Trindade.

Por isso, o apóstolo Paulo na carta aos Colossenses 3.3-4 nos diz:
"Porque vocês já estão mortos, e a vida de vocês está escondida com Cristo em Deus. Quando Cristo, que é a nossa vida, se manifestar, então também vocês serão manifestados com ele em glória".

E finalizo com esta benção:
אשרי הוא כי יבוא על שמו של אלוהים
Baruch haba b'shem Adonai. 

No evangelho de Mateus 23.39, Jesus após proferir uma série de sentenças sobre a geração que o rejeitara proferiu essas palavras proféticas: "Não me vereis até que venhais a dizer: Bendito o que virá em nome do Senhor". 

Esta expressão, no hebraico "Baruch haba b'shem Adonai", é uma citação do Salmo 118, um cântico do povo de Israel, que clamava a salvação pelo Messias ao dizer também: Hosana, filho de Davi.

E eu digo mais uma vez -- meu Jesus, Salvador!



mercredi 21 décembre 2016

Natal rico, Natal pobre

Conheci um casal que realizava festas de Natal que se tornaram famosas entre os amigos. Ele era jornalista e ela executiva na área financeira de um banco. Tinham centenas de amigos, entre eles gente que morava sozinha em São Paulo.

Por isso, todos os anos transformavam o Natal na festa mais bonita que podiam fazer. E lá pela tarde do dia 24 começavam a chegar as gentes e a celebração rolava até o dia seguinte. 

Os preparativos davam um trabalho gigantesco.

O pinheiro tinha um metro e oitenta, faziam questão do tamanho, e era comprado nas barracas de flores e plantas ornamentais da avenida Dr. Arnaldo, ao lado do cemitério. Dava trabalho escolher o pinheiro: tinha que estar todo verde, não ter galhos tortos e, logicamente, um bom preço.

Em casa vinha o trabalho de montar a árvore. Além dos enfeites normais, penduravam bombons, que as crianças surrupiavam nos dias seguintes, tendo o cuidado de deixar os papéis dos bombons perfeitos, pensando que o casal não ía notar a falta. Era uma farra.

Uma coisa que era inesquecível era o cheiro do pinheiro. Aliás, esse é um segredo, que faz parte da tradição de Natal que a família tinha herdado do tio austríaco. A árvore tinha que estar verde, viva, para exalar seu odor.

E tinham que preparar as comidas. Peru recheado, figos recheados com chocolate e castanhas, panetone, bolo de nozes, comprar frutas frescas, cerejas, ameixas, uvas, mangas, pêssegos e figos, frutas secas, damascos, tâmaras, ameixas, e castanhas, nozes, amêndoas, avelãs, lá no mercado municipal.

As bebidas eram refrigerantes, vinhos, em especial beaujolais nouveau, e os champanhes, moet chandon, freixenet, cordoníu e os chandons nacionais.

Havia presentes para todo mundo, para todas as pessoas que aparecessem na casa. Era uma festa bonita... marcou a vida de muitos amigos. 

Mas um dia a ficha caiu depois de duas pequenas perguntas, a primeira foi:

Em que Deus pensava
quando criou o universo?

É isso mesmo: no que Deus estava pensando antes de criar o Universo? Em que Deus estaria pensando no silêncio da eternidade? A pergunta pode parecer estranha e metafísica, mas não foi para o casal.

Recorreram à ajuda da Bíblia. Descobriram que o apóstolo João dizia na introdução de seu Evangelho, que Deus era a Palavra. E que desta Palavra primeira e original vieram todas as coisas. Ora, então, a Palavra leva a tudo o que Ele disse ou fez, a tudo que fez ou permitiu acontecer.

Assim, permanecendo na introdução do Evangelho de João viram que o pensar de Deus, partindo de si próprio, ilumina a existência e a humanidade.

E de novo voltaram ao apóstolo João, que disse: “Por meio da Palavra, Deus fez todas as coisas, e nada do que existe foi feito sem ela. A Palavra era a fonte da vida e essa vida trouxe a luz para todas as pessoas”. (João 1.3-4)

Eureka! Somos frutos do amor deste pensamento de Deus, desta Palavra primeira e original. Lá na eternidade, Deus estava pensando naquele casal, nas suas filhas, nos seus amigos. Todos foram pensados por Deus, ainda antes da eternidade. Isso é chocante, revolucionário. Mas faltava ainda responder à segunda pergunta:

Por que Deus nasceu?

Ora, esta pergunta era fundamental, afinal, se Deus não tem começo nem fim, por que Ele quis nascer? Não poderia ter simplesmente aparecido entre homens e mulheres? Não seria mais apropriado para um Ser divino uma aparição espetacular?

Além do mais, ninguém nasce adulto, conhecendo todas as coisas, sabendo de tudo, na plenitude da capacidade física, emocional e mental. Nascemos bebês. E precisamos ser cuidados.

E aí começaram a pensar: Deus pequeno, Deus sendo cuidado! De que um recém-nascido precisa? Calor, carinho, leite materno...

Deus bebê, Deus menino, Deus adolescente. Deus que precisava de pessoas, da mãe, dos irmãos, dos amigos. Deus que brincava, discutia, discordava, participava. 

Começaram a entender porque Deus quis nascer. Arriscaram uma resposta: para ser pequeno, para depender, para ser igual a qualquer um, igual a todos. 

Um Deus igual, parado na rua, ouvindo músicas de Natal numa esquina. Um Deus que enfrentava problemas, que conheceu os desafios de ser mortal e viver num mundo cruel.

E voltaram ao apóstolo João: “A Palavra se tornou um ser humano e morou entre nós, cheia de amor e verdade”. João 1.14. 

E voltaram à questão:
Natal pobre, Natal rico

Bem, a partir daí o Natal da casa mudou. E para falar dessa fase nova, pediram à filha mais nova, na época adolescente, para escrever o final da história. E traduziu bem o novo espírito natalino da casa.

Disse ela:

Quando ouvimos falar em Natal, logo pensamos em presentes, árvore de Natal e Papai Noel. Nessa época do ano, ninguém se esquece de arrumar enfeites, montar a árvore, comprar presentes e reunir a família. Mas poucas pessoas se lembram do verdadeiro sentido do Natal, do motivo desta comemoração. 

Há mais ou menos 2002 anos atrás, Jesus deixou seu trono, deixou a glória de lado para que assim pudesse concretizar sua promessa de amor. Isto é, passar por tudo o que nós passamos, sentir tudo o que nós sentimos e, por fim, dar a sua própria vida. 

Ele foi humilhado, torturado e morto, tudo para que nós tivéssemos vida, e vida em abundância! E tudo que Ele quer em troca é que nós reconheçamos isso.

O Natal deveria ser uma comemoração de gratidão a Deus por tudo o que fez por nós, mas muitas vezes acabamos trocando esse Rei da Glória por um velhinho gorducho de barba branca que existe apenas na nossa imaginação.

Ainda bem que o amor desse Deus não acaba, e sabemos que da mesma forma que ele nos amou quando cumpriu sua promessa, Ele ainda nos ama, apesar da nossa ingratidão.

Portanto, não passe mais um Natal longe dEle. Ele já deixou claro que quer estar perto de você, mas isso só acontece se você permitir!

E aqui termina o comentário da jovem. 

E a questão colocada pelo casal ecoa nos nossos ouvidos: Qual é o Natal pobre? Qual é o Natal rico? Qual é o seu Natal?