dimanche 20 mai 2012

Témoignage de vie et conversion


Je suis né en 1945, à Rio de Janeiro. Mon père s’appelait Amynthas. Il était né à la fin de siècle XIXème et il y avait une différence d’âge de presque vingt ans avec ma mère. Il est décédé quand j’étais encore enfant. Ma mère, Maria José, était d’une famille traditionnelle de l’État de Minas Gerais. Mon arrière-grand-père a été un républicain historique. Aujourd’hui nous sommes une famille de politiques et de journalistes. 



Mon père était socialiste et il a été invité pour être candidat au conseil municipal et aussi comme député par le Parti Socialiste Brésilien. Il était journaliste et il a travaillé dans le Journal du Brésil et il a appris le Droit alors qu’il avait plus de quarante ans. Dans les dernières années de sa vie il a été industriel. Il a acheté des gisement de sable de monazite à Barre d’Itabapoana, dans l’État de l’Espirito Santo. Ce sable fournit le phosphate naturel de cérium, utilisé dans les réacteurs nucléaires. Mon père exportait la monazite pour les États-Unis.

Mais, en 1953, le président Vargas a nationalisé le sous-sol brésilien et mon père a perdu le droit de l’explorer. Etant socialiste, il n’a jamais critiqué le président qui était nationaliste. Un ans après, il est mort de maladie cardiaque. Une chose qui m’a beaucoup marqué a été le traumatisme de la guerre. La peur de la guerre a incité mon père à me placer dans une école pour apprendre à utiliser mes bras. Je devait être ambidextre, parce que dans les guerres, les personnes les plus touchées sont les enfants, et la partie du corps la première atteinte ce sont les bras. Aujourd’hui je suis ambidextre.

Après la mort de mon père, pendant mon adolescence, je vivais avec un oncle autrichien : Walter. Ainsi, j’ai eu une formation de tradition européenne et de plus j’étais un rat de bibliothèque. À quatorze ans j’avais lu Platon, Aristote, Schopenhauer, Nietzsche, Spengler, Comte et les positivistes brésiliens. En 1961, j’étais président de l’association des lycéens. A cette époque, le Brésil vivait une situation particulier. Le vice-président Goulart était en Chine. Le président de la République, Mr. Quadros avait démissionné, et le gouverneur Brizola, de l’État de Rio Grande do Sul, a initié une campagne nationale grâce à laquelle Goulart put occuper la présidence du pays. J’ai commencé mon activité politique à ce moment-là. J’étais le président du Centre Académique du lycée. J’ai fait des discours dans la rue, sur des caisses, impliquant toute l’école dans les mobilisations pour soutenir le retour du vice-président Goulart.

En 1966, je suis entré à l’Université Catholique de Rio de Janeiro. Jusque-là j’avais une vie religieuse relative, spirituellement peu définie. Quand je suis entré à l’université, je me suis déclaré athée et j’ai remplacé ma religiosité par une activité politique qui a guidé ma vie dans les vingt années suivantes.

Journaliste et révolutionnaire

Alors j’ai milité à gauche. J’ai commencé à lire les auteurs classiques du marxisme, et j’ai été élu à la direction du Centre Académique de Sciences Sociales. J’ai participé à toutes les mobilisations estudiantines. J’ai assisté au meurtre du premier étudiant au cours d’une manifestation par le gouvernement militaire. Ce décès a produit une mobilisation incroyable, qui a regroupé plus de cent mille personnes à Rio de Janeiro.

A cette époque je me suis lié au Mouvement Nationaliste Révolutionnaire, qui était dirigé de l’extérieur par l’ex-gouverneur Brizola. À partir de la fin de 1966, j’ai commencé à travailler comme journaliste à la revue Manchete. J’ai commencé à mener une double vie: j’étais journaliste, mais aussi militant politique clandestin. J’ai reçu une instruction militaire clandestine par des camarades formés à Cuba. Je me suis spécialisé dans la fabrication de bombes et de mines antichar.

En 1969, le Brésil vivait le moment le plus dur du gouvernement militaire. Les garanties et les droits démocratiques étaient suspendus, la presse était censurée et la violence exercée contre toute l’opposition. Beaucoup de camarades ont été arrêtés, et plusieurs torturés à mort. J’ai été destitué de la revue Manchete et l’Université Catholique a prononcé mon exclusion. La situation était insupportable et j’ai reçu l’ordre du Mouvement Nationaliste Révolutionnaire de sortir du pays. Ainsi j’ai commencé mon premier exil.

En 1970, j’ai traversé l’Argentine et je suis arrivé au Chili où j’ai reçu à très bon accueil. Je suis entré à l’Université à Santiago et je me suis lié d’amitié avec beaucoup de brésiliens exilés, parmi lesquels Mario Pedrosa, intellectuel trotskiste connu internationalement. M. Pedrosa a accompagné toute ma vie d’exilé et j’ai fini par embrasser le trotskisme, un des maillons le plus actif du communisme international. Nous avons établi une cellule d’action à l’étranger, le Groupe « Ponto de Partida », qui avait pour but de construire au Brésil un Parti Socialiste. Je suis devenu un des directeurs du trotskisme de niveau international.

J’ai vécu et agi politiquement au Chili pendant trois ans. Parmi mes activités, j’ai été ouvrier dans une usine métallurgique. J’ai été soudeur. En juin 1973 il a y eu la première tentative de coup d’Etat pour renverser le président Salvador Allende. Avec d’autres camarades nous avons transformé l’usine en usine d’armements légers et nous avons commencé à produire des bombes. Notre intention était de préparer l’usine pour une confrontation prolongée avec les secteurs militaires, qui cherchaient renverser le gouvernement socialiste. Cette première tentative a échoué. Mais nous savions qu’il en viendrait une autre. Tout le monde le savait. Donc, j’ai changé de maison, parce qu’elle était très connue comme abritant des guérilleros brésiliens, argentins et uruguayens.

Ma compagne et moi avons vécu dans un hôtel à plus ou moins six quartier du palais du gouvernement. J’étais alors dirigeant du Groupe « Ponto de Partida », de l’Internationale trotskiste et militant du Mouvement de la Gauche Révolutionnaire, parti d’extrême gauche chilien.

De tranchée en tranchée

Le 11 septembre 1973, je me suis réveillé tard parce j’étais allé à une réunion politique qui s’était terminé à l’aube. Ainsi, je m’ai soulevé et j’ai lié la radio. Il étaient 10h du matin. A la radio, le général Pinochet exigeait que le président Salvador Allende démissionne et se livre aux militaires. En cas de refus, le palais serait bombardé dans 1/4 d’heure.

Je n’y crois pas. Bombarder le palais signifiait bombarder le centre-ville. Mais Pinochet a fait ce qu’il promettait. Quinze minutes après, sont apparus dans l’horizon quatre petits points, qui ont grandi, et ensuite les avions se s’ont jetés sur le palais. Ils ont réussi de telle suite que le palais s’est embrasé de intérieur et les murs du palais sont restés intacts. Je n’avait jamais rien vu de semblable. En quelques minutes le ciel a été couvert pour d’une fumée noire et toute la ville fut objet de fusillades.

Ce jour là je ne suis pas sorti de l’hôtel. Il pleuvait des balles. À côté de l’hôtel, y avait un siège du Parti Socialiste. De l'intérieur du bâtiment une mitrailleuse et un mortier tiraient continuellement. Le siège était entouré par des militaires retranchés. Un hélicoptère est apparu, a volé basse, s’est arrêté en face du bâtiment et a ouvert feu contre les résistants. Ils ont fait cela plusieurs fois pendant dans la journée. J’ai eu l’impression que les balles allaient déchirer les murs de l'hôtel. J’ai reçu un appel téléphonique de la base de l'armée de l'air. Ma compagne me dit en pleurant :

-- Je suis prisonnière, tu dois venir me libérer.

La terreur m’a envahi : si elle n’était pas libéré ? Je ne la reverrais jamais. Le jour suivant, la première chose que j’ai faite, dans une attitude totalement insensée, fut de me diriger au Quartier Général de l’Armée. J’y suis arrivé à onze heures pour parler avec l’assistant de presse. La réponse fut l’emprisonnement.

-- Tu es brésilien? Tu es arrêté.

Ils m’ont laissé dans la cour, devant le mur toute la soirée, surveillé par un soldat. C’était le second jour du coup d’Etat, et le QG était bombardé au mortier. Les bombes tombaient à l’intérieur de la cour. Des soldats couraient de tous les côtés. Ils ont remplacé le soldat qui me surveillait et profitant du la confusion et j’ai donné un ordre :

-- J’ai pris immédiatement au cinquième étage, à l’assistant de presse.

Le soldat malgré ses réticences, et devant mon attitude intransigeante, il a fini par céder. Quand je suis arrivé au cinquième étage, j’ai demandé à l’assistant de presse de me fournir une jeep de l’armée, parce que je devais aller à la base de l'armée de l'air pour libérer un amie prisonnière par erreur.

-- C’est impossible. Nous sommes attaqués. Reviens ici demain, peut-être… 
J’ai accepté et le soldat, encore confus, m’a laissé sortir du QG. Parvenir à l’hôtel était presque impossible. Il y avait des tranchées tout le long de l’avenue et au coin des rues. A chaque point de passage il y avait des tranchées militaires, et en face des tranchées de la résistance. Donc, j’exhibais ma carte de presse et criait :

-- Je suis journaliste. Je courais et sautais de tranchée à tranchée.

A chaque fois, je répète que je vais tout droit à mon hôtel et j’entendais les gens dire :

-- Tu vas te faire tuer.

Mais j'ai pris la décision de continuer. Quand j’étais arrivé à autre tranchée, je criais à nouveau :

-- Je suis journaliste...

Et ainsi la nuit venue j’étais rentré à l’hôtel. Le jour suivant j’ai décidé d’aller directement à la base de l'armée de l'air, dans un quartier éloigné du centre-ville. J’ai passé toute la journée à essayer de trouver quelque transport, mais il n’y en avait plus. Il était interdit de se rassembler, de traverser d’une rue à l’autre. Tout était fermé. Le soir est passé un taxi. Je me suis lancé devant lui et j’ai crié pour qu’il s’arrête. Il s’est arrêté. Le chauffeur m’a dit qu’il rentrait chez lui, assez loin, à Valparaiso. Audacieusement, je lui dis d’un ton sévère :

-- Si tu ne m’emméne pas à la base de l'armée de l'air tu es arrêté. Il m’a regardé et demandé:

-- Monsieur, vous travaillez à l’ambassade brésilienne?

Je savais que le gouvernement brésilien soutenait le coup militaire, donc je n’hésitais pas :

-- Oui, j’y travaille...

Devant le mur

Il m’a alors conduit jusqu’à la base aérienne. Quand nous sommes arrivé la base aérienne était bombardé. Le taxi est passé par la barrière principale, nous entendions les mortiers bourdonnant au dessus de nos têtes et en explosant. Rapidement, les militaires nous ont entourés. Il tombe une bruine serrée. Ils m’ont donné l’ordre de descendre de la voiture. De la pelouse où je me tenais, je voyais des soldats armés avec des fusils et des mitrailleuses. Ils m’ont encore ordonné de retirer mes vêtements, tous mes vêtements.

Sous la bruine j’ai enlevé mes vêtements et j’ai plongé dans une image ancestrale, que je n’oublierai pas : celle du juif nu, massacré, prêt à être fusillé. Un officier sort d’une des guérites et demande mon passeport. J’explique que je suis venu chercher mon amie. Il examine mon passeport, qui est contrefait, le regarde rapidement et il me retourne. Ordonne d’appeler ma compagne. Elle vient en pleurant. Nous marchons vers le taxi, mais le conducteur, qui lui aussi pleurait de colère, d’avoir été trompé, refus de nous reprendre.

Je me dirige vers l’officier et dis :

-- Cet homme ne veut pas nous prendre.

L’officier répond :

-- Vous devez le prendre, ils ne peuvent pas rester ici.

Nous sortons donc la base aérienne, sous les explosions et le vacarme des mitrailleuses. Ma compagne me raconte que le 11 septembre au matin, l’usine où elle travaillait a résisté jusqu’à l’épuisement de toutes les munitions. Alors, les militaires de l’Aéronautique, qui avaient entouré l’usine, ont envahi les installations, ont arrêté tout le monde et ils les ont fusillés devant leurs camarades. Ma compagne parce qu’elle était blonde et brésilienne fut épargnée. Après tout, ils ne savaient pas de qui se traitait. A été pris pour la base aérienne et arrêtée. Elle, néanmoins, a informé que c’était accompagnateur d’un journaliste brésilien, correspondant de l’agence Dispatch News Service, de Washington. Elle a eu, alors, le droit de donner un téléphone, celui que j’ai fait attention dans l’hôtel.

Dans l’hôtel l’environnement était chahuteur. La télévision présentait une liste de personnes cherchées, exhortant la population à dénoncer tous les étrangers. Les militaires avaient donné deux jours pour tous les étrangers se livrer. Moi, logiquement, je ne m’a pas livré, ni cette était ma perspective. Moi et mon amie savions que nous pouvions être dénoncés, mais n’avions pas choix. Alors nous avons passé cette nuit en déchirant et en jouant par la fenêtre des textes et des manuels de guérilla. Quand a échoué l’aube nous avions été dénoncés par le propriétaire de l’hôtel.

Les militaires ont taloché la porte du petit appartement, presque l’ont enfoncée. J’ai ouvrit et immédiatement ai été massacré à des coups de crosse. Cet a été tout très rapide. À chaque coup de crosse je m’évanouissais et quand je tournais à moi était frappé à nouveau. Ils ont pris tout ce qui pouvaient prendre, vêtements, machine d’écrire, livres. Prisonniers, nous avons été obligés de marcher par les rues, avec les mains dans la nuque, dans trouve étrange défilé.

Après nous avons joués dans un autobus. Ils ont commencé alors à maltraiter mon amie, repoussant et en foulant dans elle. J’ai crié :

-- Ils ne fassent pas cela, elle est enceinte.

C’était mensonge, mais ils se sont arrêtés. Nous ne savions pas, mais nous avions été pris pour le Régiment de Tacna, un quart connus par sa violence. C’était une des places où politiques résistants étaient fusillés. Dans là nous avons lâchés dans une espèce de cuisine. Je suis tombé dans le sol et malgré de très blessé j’ai eu une sensation de soulagement. Le sol de carreau était froid et m’a transmis une sensation agréable. Heures ensuite, est arrivé un colonel et nous avons informées :

-- Ils vous vont être fusillés dans le début de l’après-midi.

Les heures ont passé dans un regard. Fatigués, nous étions blessés, idiots. Alors, dans le commencement de l’après-midi nous avons été pris. Nous étions un huit personnes, dans file indienne, marchants pour le mur gros. Soudain, un lieutenant m’appelle. J’étais dans la file, marche, et il m’appelle. Je sors de la file, fais un signe pour mon amie m’accompagner. Et le lieutenant me demande :

-- Tu a été arrêté avec beaucoup de matériel subversif, est vérité ?

Je dis que c’est vérité, mais que je suis journaliste, et que tout avait été acheté. Il alors dit qu’aussi avait beaucoup de ces livres dans chez lui. Je sens une empathie profonde avec ce jeune. J’était en avant d’un officier de gauche. Seulement nous le savions. Nous avons eu complices des camarades qui tournaient se rêves brûler dans les flammes du palais « La Moneda ». Pendant ce temps, les trois nous avons entendu à derrière les coups qui ont tué les autres camarades.

Dieu est mort, Marx est mort …

Alors nous sommes ordonnés pour interrogatoire. Je combine avec mon amie que seulement je parlerai pour que n’entrer pas en contradiction. J’explique à les militaires qui j’étudiais à l’Université du Chili, qui aimai ce pays et que jamais ne m’a passé pas à tête sortir du Chili.

Ce a été un interrogatoire léger. Je dis que je suis correspondant étranger et ils nous ont livré des sauf-conduits pour lesquels nous avons eu exempte transit. Nous sortons les deux seulement avec le vêtement du corps. Nous marchons jusqu’à ce que nous découvrons un hôtel près du « Plaza de Armas », où déjà se trouvaient plusieurs exilés des Brésiliens.

De l’hôtel j’ai téléphoné pour New York, pour un grand ami, Peter, qui à l’époque appartenait au Socialist Workers Party et que plus tard est entré pour le Parti Démocrate. Je ne peut pas parler avec lui, mais une autre amie qui travaillait dans le consulat brésilien à New York a entré en contact lui. Elle lui explique la situation et demande pour que s’ordonnent deux passages d’avion Santiago/Buenos Aires et l’argent voyait ordre de paiement. Nous restons dans l’hôtel. L’argent est arrivé. Nous achetons des vêtements. Quand les aéroports se sont ouverts sont arrivés aussi les passages.

Ainsi, un mois après le coup, nous voyageons à Buenos Aires. Dans celui-là trente jours nous aidons à deux dizaines de ouvriers chiliens à laisser le pays, traversant à frontière dans direction à l’Argentine. Ils ont été marqués et ils n’avaient pas de conditions de se maintenir dans la clandestinité.

À Buenos Aires j’ai tourné à mes activités politiques. J’ai organisé un groupe socialiste avec la finalité d’agir politiquement à des universités de Sao Paulo et dans les usines du ABC de Sao Paulo, principalement dans le secteur automobile. En 1974 j’entre clandestinement au Brésil.

Par suggestion de mon avocat j’abandonne de vivre à Rio de Janeiro et je m’installe à Sao Paulo. Je régularise ma documentation et travaille à nouveau comme journaliste. Notre organisation politique grandit dans le moyen estudiantin et syndical, mais en 1977 est frappé en les vertus de répression du gouvernement militaire. Je voyageais, agissant en Espagne et dans au Portugal, et en avant de telle situation je reste tout cette année en Europe. Ce voyage à l’Europe a commencé à changer ma tête.

Nous croyions que la révolution seulement pourrait être victorieuse s’arrivait aussi dans les pays développés. Mais n’a pas été cela ce que j’ai vu en Europe à la fin des années 70. Malgré de la chute des dictatures en Grèce, en Espagne et Portugal, l’Europe commençait à vivre l’ascension du néolibéralisme. La classe ouvrière et les syndicats ne combattaient pas pour le socialisme, ils se mobilisaient par meilleures conditions de vie. Je n’étais pas contre ces désirs, mais j’ai commencé à voir que le monde, à petite par heure, ne marchait pas pour le socialisme. Cela m’a amené à constater qu’à proposition de construction d’un parti marxiste, léniniste, au Brésil c’était une utopie, sans base dans la réalité.

Ainsi, en 1978, quand je tourne pour le Brésil, je propose à mes camarades la formation d’un Mouvement de Convergence Socialiste, qu’il peut réunir le socialisme historique dans la direction à la formation d’un Parti Socialiste de type européen. Mais, malheureusement, en 1978 nous vivons de nouvelles prisons. Des journalistes et des éditeurs du journal Versus, du quel j’était directeur de rédaction, sont arrêtés. Je suis accusé par les services d’intelligence d’organiser la formation du Parti Socialiste. Sous ordre de prison décrétée et cherchée par les services de sécurité, je suis obligé d’entrer pour la clandestinité.

Et je suis clandestin presque une année. Ensuite, à travers accord de mes avocats avec la Justice Militaire, je suis pris à jugement dans la 2a. Auditoire de la Justice Militaire à Sao Paulo. Le juge, un colonel de l’Armée, donne le droit de exposer ma défense, et je fais valoir que jamais j’ai commis crime contre la personne, ni contre la propriété, c’est-à-dire, je n’ai pas tué, ni ai assailli de banques. Mon crime était avoir combattu pour une société juste, qui rendait possible des droits égaux leurs fils.

Après parler pendant deux heures, le tribunal a laissé dans suspendu toutes les accusations contre moi. Mais pourquoi ? Parce que ils savaient que l’amnistie serait sanctionnée à tout moment. Ainsi, le 11 septembre 1979, par jugement du Conseil Permanent de Justice est jugé éteinte ma punition sur base de la Loi d’Amnistie.

La profonde crise existentiel dont j’ai vécu à partir 1977 n’était pas exclusivité mien. Des intellectuels européens, qui ont participé du les grandes mobilisations du mai français à 1968, vivaient des angoisses semblables. Un d’eux est arrivé à écrire un livre qui avait comme titre « Dieu est mort, Marx est mort et je ne me sens pas beaucoup bien ». C’était ce que beaucoup de nous, une partie de la direction de la gauche mondiale, nous sentions. Néanmoins, de retour au Brésil, je fonde la Convergence Socialiste et dans les trois années suivantes je travaille joint avec mes camarades trotskistes dans la formation du Parti des Travailleurs. En 1979, je suis un chiffon existentiel. Je ne crois plus dans les prophéties du communisme. Je laisse la Convergence Socialiste. Je fais une autocritique publique du marxisme et du léninisme Seul, sans amis, je suis regardé par les anciens camarades comme un renégat.

La fin d’un héritage

Une année ensuite, précisément le 22 septembre 1980 arrive une nouveauté dans ma vie : je connais ma future femme. Ce jour ce avait été menacé de décès par la Commande de Chasse au Communistes (CCC). C’était un samedi et le Syndicat des Journalistes de l’État de Sao Paulo a réalisé un acte de mécontentement aux personnes menacées par le CCC. Après l’acte dans le syndicat, je vais à un bal populaire. Là j’ai connu un étudiant d’Administration, Naira, qui venait d’une réunion du juste créé du Partido dos Trabalhadores.

Quatre ans ensuite je me marierais avec elle. Nous commençons les deux, joints, mais non dans le même rythme une longue randonnée dans direction au christianisme. Les valeurs stables de Naira et de leur famille italienne m’ont satisfaite beaucoup. Je me penche sur prudemment dans direction au Catholicisme. J’assiste à quelques messes et jusqu’à je m’émeus en avant de quelques sermons, mais je sens que ce n’est pas là que mes questionnements seront répondus.

Alors me tourne au souvenir le judaïsme et les leçons de religion dans le Collège Hébreu Brésilien, à Rio de Janeiro. Commencement à d’étudier avec ténacité la mystique judaïque. Déjà marié avec Naira, joints nous étudions un texte qui sera fondamental dans ma conversion : " Le Discours de la Servitude Volontaire ", écrit dans le siècle XVI pour Etienne La Boétie, penseur qui a influencé le mouvement libertaire en France.

Mais, aussi, je soulève dans les aubes et prie dans hébreu.

--Baruch atá Adonai, Elohénu Méleh haolam… Benedict sois-tu L’Eternel, notre Dieu, roi de l’univers...

Je récite les noms de Dieu et demande à Lui qu’il me montre sa volonté, qui me donne une vie nouvelle. Jours ensuite, travaillait dans une agence de publicité dans Sao Bernardo do Campo, quand entre dans la salle un jeune publicitaire. Son nom est Douglas. Pasteur, cet homme se rendra un grand ami. Très rapidement il me a enseigné deux choses. Premier, que seulement une personne pouvait remplir mon vide : Jésus, le Messie. Cela, si je l’acceptais comme mien Seigneur et Sauveur. Et en second, que prier est différent de réciter les noms de Dieu dans hébreu. C’est parler avec Dieu à travers de notre seul médiateur, Jésus Christ. Il ne peut pas sembler mais celui-là ont été des mots durs. Jésus pour moi est un prophète intransigeant, lequel accusait les prêtres juifs de soit hypocrites et de tombes blanches. Avant ma conversion, Jésus me donnait de la peur, une peur terrible. Dans ce temps, j’ai gagné une Bible, mais seulement lisait l’Ancien Testament. Mais dans une tard de pluie très forte, là dans la couverture de l’immeuble où fonctionnait l’agence de publicité, j’ai accepté à Jésus Christ comme Seigneur de ma vie. De genoux dans le sol froid de la salle, j’ai reconnu mon pêcheur et mon éloignement de la volonté de Dieu. J’ai imploré à Dieu le pardon et j’ai été justifié par le sacrifice délégué de Jésus Christ. La fin de l’année s’approchait et dans Noël j’ai commencé à lire l’Évangile de Jean.


Dans paix vous serez conduits…

Presque au même temps dans que j’ai vécu ces événements, Dieu m’a donné mien premier ministère : parler à mes anciens camarades, hommes politiques et intellectuels de gauche, sur le pouvoir transformateur de la croix. À début ce a été difficile, donc a commencé à courir entre la gauche l’observation dont j’avais affolé. Mais avec le passage des mois et après les années ont commencé à voir que quelque chose profond était arrivé dans ma vie.

Ils tournent que je n’avais pas transformé dans un réactionnaire, mais qu’au contraire soulevait avec conscience le drapeau d’une éthique chrétienne d’engagement social, inquiétée à développer la tâche historique de transformer le Brésil dans un pays où tous aient accès à des conditions dignes de vie et à la justice sociale.

Aujourd’hui, grâce à la miséricorde de Dieu, je suis un ministre de Dieu : je prêche, j’enseigne et j’écris. Par tout cela, je considère Isaïe 55 le livre-texte de ma vie.

Isaïe 55 est la traduction dont j’ai appris quand enfant, dont j’ai vécu comme homme éloigné de Dieu, dont je suis par l’amour de Christ. C’est le manuscrit de ma vie, la livraison du pardon et la certitude du paradis.