mercredi 9 juin 2021

La liberté chrétienne

La liberté chrétienne et ses défis

Jorge Pinheiro, pasteur


Jean 8. 32-36 

" Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Ils lui répondirent: Nous sommes la postérité d'Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment dis-tu : Vous deviendrez libres? En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.

Qu'est-ce que la liberté ? Est-elle importante ? Comment vivre la liberté ? 

J'avais un ami, Anton Ronai, aujourd'hui décédé, qui a été emmené au camp de concentration d'Auschwitz. Et il m'a dit, « je savais que j'allais être tué. Je n'ai pensé qu'à m'enfuir. Je voulais être libre ". 

Lui et d'autres prisonniers ont organisé une évasion, creusant un tunnel sous le camp de concentration. Et une nuit, ils se sont enfuis. Il se souvient avoir couru pendant des heures cette nuit-là. Il a parcouru environ 900 kilomètres à pied, de jour comme de nuit, jusqu'à la frontière suisse. 

La liberté s'oppose à la notion d'enfermement ou de séquestration. Une personne qui vient de sortir de prison est dite libre. Le sens original du mot liberté est d'ailleurs assez proche : l'homme libre est celui qui n'a pas le statut d’esclave. 

En Christ nous sommes libres 

Dans l'évangile de Jean, Jésus parle aux Juifs de la liberté. Les Juifs croyaient qu'ils étaient libres parce qu'ils étaient les descendants d'Abraham. Mais Jésus leur a présenté un nouveau critère de liberté. 

Premièrement, ceux qui avaient cru devaient rester dans la parole. Jésus a clairement indiqué que pour être libre il ne suffit pas de simplement croire et il est nécessaire de rester dans la parole. Mais qu'est-ce que c’est ? C'est rester ferme. C'est une vie sincère. Rester, c'est être inébranlable, c'est vivre Jésus au quotidien. 

Mais pour être libre, vous devez aussi connaître la vérité. Et qu'est-ce que savoir ? Cela signifie rester avant tout. C'est à partir de là que nous marchons vers la liberté. Et la liberté devient la vie lointaine de l'esclavage de l'aliénation. La liberté pour Jésus est de vivre libre de l'aliénation, des matérialités de ce monde qui lient et entravent le mouvement de l'esprit dans nos vies. 

Nous devons découvrir le sens de ces deux mots utilisés par Jésus, rester et savoir. Restez dans la parole, l'accomplissez, afin de connaître la vérité. Dès lors, nous serons libérés de l'aliénation qui asservit et conduit à la ruine, à l'esclavage et à la mort. 

Donc, qu’est-ce que la liberté ? 

C’est rester dans la parole, l’accomplir, afin de connaître la vérité. 

2. Il n’y a aucune condamnation 

Dans la société moderne, on peut définir la liberté comme la possibilité qu’a une personne de penser, de s’exprimer et d’agir selon ses valeurs, ses croyances, ses besoins et ses désirs. La liberté permet, par exemple, à une personne de faire des choix. Ces choix peuvent être très simples, comme sélectionner une chanson que l’on a envie d’écouter. Il arrive aussi que ces choix soient plus complexes parce qu’ils impliquent des obligations. 

Mais le Nouveau Testament est plus profonde et l'apôtre Paul nous explique en détache ce que signifie la liberté du chrétien. Voyons nous Romain 8.1-5 

" Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car-chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'esprit s'affectionnent aux choses de l’esprit ". 

Dans la lettre de l'apôtre Paul aux romains, nous avons deux blocs de textes : un plus grand, qui est tout le chapitre huit et dont le thème est la vie sous la loi de l'esprit; et un bloc plus petit (de 1 à 5) qui traite spécifiquement de la vie émancipée par cette loi de l'esprit. 

Ces deux blocs nous donnent la ligne de pensée de l'apôtre Paul: la vie émancipée; la vie pleine d'espoir et la vie exaltée. De cette manière, Paul retrace le cours de la vie, dans lequel la grâce triomphe de l'effort humain et le juste expérimente la libération de l’aliénation. 

En analysant notre justification par le Dieu éternel, il montre que la libération de l'être humain repose fondamentalement sur la foi, qui est le positionnement, venant de la grâce de Jésus. Cette miséricorde du Dieu éternel ne dépend pas de la loi, car les êtres humains, dans leur nature pécheresse, ne peuvent pas répondre efficacement aux exigences de la loi, qui exprime la sainteté du Dieu éternel. Ainsi, la grâce vient du Christ, qui, dans son amour et son sacrifice, pardonne les péchés des humains. La liberté de la vie chrétienne ne dépend pas de la personne elle-même, ni de ce qu'elle peut faire, mais de ce que le Dieu éternel a déjà fait pour lui. 

L'amour du Dieu unique a été révélé en Jésus, le Messie, à travers ses enseignements, ses œuvres et sa mort sur la croix. Lorsque nous grandissons dans la grâce et dans la connaissance de Jésus, le Seigneur, nous revêtons son caractère et lui ressemblons. Le caractère de Jésus se révèle en nous à travers les vertus qui donnent le ton de notre communion avec les frères et sœurs de la communauté de foi. 

Dans la Déclaration des droits de la personne (art. 4), « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » ce qui implique la possibilité de « faire tout ce qui n'est point interdit, comme ne pas faire ce qui n'est point obligatoire » (art. 5). Dans cette compréhension à partir de droit, nous avons la « liberté de dire ou de faire ce qui n'est pas contraire à l'ordre public ou à la morale publique ». 

Mais pour nous, les chrétiens, la liberté est liée à la communion avec les gens, dans la communauté de foi et se fait par la miséricorde. C’est une relation affective et prudente avec les frères et les personnes blessées et abattues. Quand Jésus a vu la foule, il a été très désolé pour ces gens parce qu'ils étaient affligés et abandonnés, comme des brebis sans berger. 

C'est pourquoi nous sommes appelés à la bonté, prêts à faire le bien sans regarder qui. Nous sommes appelés à l'humilité, dans une attitude serviable. Nous sommes appelés à la douceur, dans une relation sans contrainte pour changer les gens. Nous sommes appelés à souffrir longtemps, avec la volonté d'être tolérants face à la faiblesse des gens. Nous sommes appelés au pardon, car nous sommes pardonnés par le Dieu éternel lorsque nous pardonnons. Et nous sommes appelés à la paix, résultat de la pratique de l'amour, du pardon et de la gentillesse. 

C'est ainsi que la communauté de foi montre au monde que la réconciliation et la paix peuvent être réalisées en Jésus. Les décisions prises avec amour et justice construisent une paix qui dépasse la compréhension humaine, même dans les situations de conflit. 

Nous sommes appelés à vivre l'expérience chrétienne comme communauté de foi. Nous pouvons jouir, comme nous sommes égaux, des bénédictions de cette communauté dans les célébrations de notre église. Nous sommes appelés à vivre dans le corps de Jésus pour rejoindre Béziers, la France et le monde. 

Par conséquent, il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus. La loi de l'esprit de vie en Jésus, vous a libéré du péché et de la mort. C'est impossible pour l'effort humain, car il est affaibli par l'éloignement du Dieu éternel. Mais ce Dieu unique a envoyé son fils dans une humanité semblable à la nôtre, condamné l'aliénation, le détachement et les mauvaises cibles. Pour que sa justice s'accomplisse en nous qui vivons selon l'esprit. En effet, ceux qui vivent selon l'esprit désirent les choses qui sont de l’esprit. 

Donc, la liberté, est-elle importante ? 

Oui, elle est très importante. Puisque, il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus. La loi de l'esprit de vie en Jésus nous a délivré du péché et de la mort. 

3. Les frontières de la liberté 

La portée du texte apostolique nous fait passer de la réflexion à l'action sur les trois thèmes qui s'entrecroisent dans cette ouverture des frontières : l'égalité, la liberté et l'unité dans le Christ. 

Ainsi, Paul nous oblige à repenser les questions d'éthnicité, d'esclavage et de sexe, en extrapolant les murs de l'église et en présentant à tous les chrétiens une proposition d'ouverture des frontières, où règnent l’égalité et la parité des droits et des chances. Et libérer, de manière à ce que chacun puisse avoir sa volonté, en pleine jouissance des droits d'un être humain autonome devant sa conscience et Dieu, à son image, dont les droits à l'existence et à la vie sont garantis. 

Si la révélation est une conversation entre Dieu et les êtres humains, dans le Christ, c'est de ce dialogue que nous avons les éléments fondamentaux pour savoir ce que Dieu veut que nous soyons : égaux et libres, unis dans l'amour du Christ. En ce sens, peu importe à quel point l'être humain est tombé, peu importe à quel point l'être humain est abandonné et socialement discriminé, il a toujours la liberté de conscience nécessaire pour accepter le dialogue proposé par le Créateur. 

Nous croyons que la mission du peuple de Dieu est l'évangélisation du monde, visant à la réconciliation des êtres humains avec Dieu, quelle que soit leur situation financière ou sociale, qu'ils soient hommes ou femmes. Les disciples de Jésus et les Églises étaient appelés à proclamer par l'exemple de l'amour et de l'unité dans le Christ et par la prédication de l'Évangile de la paix et ainsi faire de nouveaux disciples du Christ dans toutes les nations. C'est aux églises de les baptiser, en leur apprenant à observer ce que Jésus a commandé. L'évangélisation et les missions se produisent lorsque nous vivons dans l'église dans l'égalité et la liberté et témoignons de la foi à travers nos propres vies. 

L'apôtre Paul ( Galates 3.26-28 ) présent la loi de vie du Saint-Esprit et dit que ce qui est juste et bon déborde en nous. Ce débordement de ce qui est juste, de ce qui est bon, n'est possible que par l'union au Christ par la foi et a sa traduction dans le commandement de l'amour. C'est parce que nous ne vivons pas selon la matérialité de la vie, mais nous marchons dans l'esprit, c'est-à-dire que nous avons un mental contrôlé par l'Esprit. 

L’apôtre nous présente le fonctionnement du Saint-Esprit, compris comme celui qui communique la vie, celui qui donne la liberté et intercède auprès du Dieu éternel. 

Il y a une grande différence entre les efforts humains et la nature humaine. Entre ce qui est esprit et ce qui est matériel. Le corps, avec ses membres, intéresse Paul en tant qu'instrument de vie morale. Soumis à la tyrannie de la matérialité, de l'aliénation et de la destruction, Paul demande: « qui me délivrera ? « Et il rend « grâce à Dieu, pour Jésus, notre seigneur « . C'est à partir de ce paroxysme, qu'il affirme que pour cette raison, aujourd'hui, rien du tout ne peut condamner ceux qui sont en Christ. 

En termes d'enseignement, Paul a montré que la loi de Moïse était bonne et sainte, et a conduit les gens à connaître la volonté de Dieu. Mais il ne leur a pas donné la force de le faire. Il leur a fait prendre conscience de leur éloignement de Dieu et de leur besoin d'aide. Cette aide, entièrement gratuite, est venue par Jésus. Et l'humanité, blessée par l'aliénation, est recréée en Jésus, et peut maintenant vivre dans la liberté et la justice, selon la volonté du Dieu unique. 

Aujourd'hui encore, l’épître au Romains présentent des enseignements fondamentaux pour la communauté de Jésus: nous apprenons le péché, la gratuité de la liberté et le fait d'être ressuscité dans le Christ. Mais il parle aussi de justification par la foi et d'être adopté comme enfants. C'est à partir de cette compréhension que nous devons vivre. Nous comprendrons alors mieux ce que Paul appelle la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ et son importance dans le cheminement du chrétien. 

Mon ami Anton Ronai a vaincu la mort, s'est échappé du camp de concentration et a conquis la liberté de droits. 

Mais, comment vivre la liberté chrétienne ? 

La liberté chrétienne nous emmène au-delà des frontières. La liberté chrétienne est service. Nous conduit à vivre l'amour et l'égalité dans notre communauté de foi, dans notre ville, dans notre pays et dans le monde. 

Pour penser et vivre 

Dans la loi de l'Esprit de vie nous sommes appelés à la liberté. 

En Christ nous sommes libres. 

La liberté chrétienne a des frontières, qui sont l’amour et l'égalité avec les autres. 

C'est Jésus lui-même qui nous a donné la directive : « Je suis la vigne et vous êtes les sarments. Celui qui est uni à moi et moi à lui, cela porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire ». Jean 15.5. 

Jésus est la vigne, mais les fruits de la liberté dans l’Esprit jaillissent des communautés qui lui sont liées. Puissions-nous tous, unis à lui, produire des fruits d'une justice et d'une dignité reconnues. C'est ce que Jésus attend de nous. 

Que le Dieu éternel vous bénisse et demeure dans la parole, connaisse la vérité et soit libre dans l'Esprit! 

C’est ma prière. 


Question: Qu'est-ce que c'est un Huguenot ?
Avec Karo Vallée
https://www.youtube.com/watch?v=EavWWjMX9-M





samedi 22 mai 2021

O Espírito Santo e você

 Faculdade Teológica Batista de São Paulo





O ESPÍRITO SANTO E VOCÊ


Elementos para uma Pneumatologia batista



Prof. Dr. Jorge Pinheiro






Introdução


Por que uma Pneumatologia batista? Exatamente porque existem muitas leituras e compreensões sobre que/quem é o Espírito, sua ação no universo e sobre a vida das pessoas. De uma forma geral, podemos começar dizendo que para a teologia batista o Espírito é a presença ativa de Deus no universo e na experiência humana. É o Deus tri/uno que se revela ao ser humano. O Espírito é assim a voz da presença, poder e autoridade divinas. É o Espírito de Deus, o Espírito de Cristo, o Espírito Santo. 


A teoria da revelação na teologia batista apresenta a edição das Escrituras como produto de pessoas que intelectualmente receberam o sopro do Espírito, que falaram sob a ação consciente do Espírito, por isso, as verdades da Bíblia expressam a vontade do Espírito e podem ser compreendidas quando iluminadas pelo mesmo Espírito. Então, é o Espírito que/quem convence as sociedades e pessoas de seus alvos errados, da incondicionalidade da justiça e do juízo que paira sobre a existência. Nesse sentido, as sociedades e cada ser humano são chamados à liberdade pela obra redentora de Cristo. Nas sociedades e pessoas essencializadas pela fé, o Espírito no centro do querer humano produz um novo fazer, que chamamos santificação. Então, o Espírito se torna também intercessor, advogando em lugar do humano, a partir da justiça que foi imputada pelo Cristo, o justo. O Espírito é intérprete, é a atração que vem da incondicionalidade e nos faz cair para cima, mantendo-nos fiéis e produzindo na vida humana o amor que arrebata.


O Espírito dissemina a vontade do Deus tri/uno entre os seres humanos. Ele dá aos fiéis poder e autoridade para o serviço no reino de Deus, separa para a ação proclamatória do Verbo e nos coloca sob missão livre e dinâmica, em obediência criativa ao Verbo de Deus.


1. Que/quem é o Espírito?


O Espírito é Pessoa da tri/unidade de Deus. É Pessoa que dá vida nova (Is 63.11-14) e consola os que sofrem (Jo 14.16; 16.7). O Espírito adota (Rm 8.15) e enche de amor (2Tm 1.7). Transmite conhecimento, sabedoria e justiça (Is 11.2-5). Derrama arrependimento e graça (Zc 12.10; 13.1), dá poder e torna as pessoas prudentes (2Tm 1.7). Ele vive em nós (Jo 14.17; 16.13; 1Jo 4.6): pertencemos a Ele (Ef 1.13). 


“Mas foi a nós que Deus, por meio do Espírito, revelou o seu segredo. O Espírito Santo examina tudo, até mesmo os planos mais profundos e escondidos de Deus. Quanto ao ser humano, somente o espírito que está nele é que conhece tudo a respeito dele. E, quanto a Deus, somente o seu próprio Espírito conhece tudo a respeito dele. Não foi o espírito deste universo que nós recebemos, mas o Espírito mandado por Deus, para que possamos entender tudo o que Deus nos tem dado. Portanto, quando falamos, nós usamos palavras ensinadas pelo Espírito de Deus e não palavras ensinadas pela sabedoria humana. Assim explicamos as verdades espirituais aos que são espirituais. Mas quem não tem o Espírito de Deus não pode receber os dons que vêm do Espírito e, de fato, nem mesmo pode entendê-los. Essas verdades são loucuras para essa pessoa porque o sentido delas só pode ser entendido de modo espiritual”. 1Coríntios 2.10-14.


2. O Espírito é Ação e Voz


A ação e voz do Espírito são evidentes na vida dos profetas. Tornavam-se porta-vozes de Deus, quando o Espírito descia sobre eles. O Isaías profetizou sobre a vinda de Jesus Cristo e disse que o Espírito do Senhor estaria sobre ele (Is 61.1). Ezequiel revelou que o Espírito o levou a lugares, numa visão dada pelo próprio Espírito de Deus lhe dera (Ez 11). 


Embora algumas pessoas não tivessem o título de profeta, mesmo assim proferiram mensagens por meio do Espírito Santo. O rei Davi pronunciou seu último testemunho poético antes de morrer, quando disse: "O Espírito do Senhor fala por meio de mim, e a sua mensagem está nos meus lábios" (2Sm 23.2). Quando José interpretou os sonhos de Faraó, este exclamou que o Espírito de Deus estava sobre o filho de Jacó (Gn 41.38,39).


Depois que Samuel ungiu a Saul rei de Israel, o Espírito do Senhor desceu poderosamente sobre ele e profetizou. Deus o transformou numa pessoa diferente, de maneira que os israelitas perguntaram: “Será que Saul também virou profeta?”. (1Sm 10.5-13). Essa pergunta foi repetida quando o Espírito do Senhor desceu novamente sobre Saul enquanto perseguia Davi sem trégua. O rei tirou sua túnica e profetizou (1Sm 19.23,24). 


No acampamento de Israel, durante o Êxodo, Deus retirou parte do Espírito que estava sobre Moisés e a colocou sobre 70 anciãos: eles então profetizaram, bem como Eldade e Medade. Quando ouviu sobre isso, Moisés disse que seu desejo era que o Senhor colocasse o seu Espírito sobre todo o povo, para que todos profetizassem (Nm 11.25-29). 


O profeta Miquéias opôs-se aos falsos profetas em seus dias. Disse que estava repleto do Espírito do Senhor, de sua justiça e força, para convencer Israel de seus pecados (Mq 3.8). Moisés é o protótipo do Messias, pois foi considerado um profeta e revelou o Espírito do Senhor. Ele predisse o advento de Cristo, quando falou ao povo que Deus levantaria um profeta como ele próprio, do meio deles (Dt 18.15,18). Além disso, ele repetidamente introduziu a revelação do Senhor com as palavras "disse o Senhor a Moisés" (Nm 8.1,5, 23).


3. O Espírito é Santo


Não me expulses da tua presença, nem tires de mim o teu Santo Espírito”. Sl 51.11


"Mas eles se revoltaram contra Deus e ofenderam o seu santo Espírito. Por isso, Deus se tornou inimigo deles e começou a lutar contra eles". Is. 63.10.


Nas línguas utilizadas no Antigo e no Novo Testamento (hebraico e grego), os termos usados para o Espírito Santo enfatizam sua santidade, embora no AT, o adjetivo santo antes do substantivo espírito aparece poucas vezes (Sl 51.11; Is 63.10,11). 


No Novo Testamento a palavra santo antes do substantivo Espírito está presente na maioria dos livros, especialmente no livro de Atos. Isso não significa que a ênfase ao Espírito seja menor no Antigo do que no Novo Testamento. As expressões mais frequentes no Antigo Testamento são “o Espírito de Deus” ou “o Espírito do Senhor”. 


4. O Espírito é Criador


"Por meio da sua palavra, o SENHOR fez os céus; pela sua ordem, ele criou o sol, a lua e as estrelas". (Salmo 33.6). 


"Tu lhes deste o teu bom Espírito para lhes ensinar o que deviam fazer" (Neemias 9.20).


A primeira vez que a palavra espírito aparece na Bíblia é no relato da criação, em Gênesis. Lá, o Espírito de Deus pairava sobre as águas como poder criador que traz ordem ao caos (Gn 1.2). O salmista faz eco a esse conceito, quando diz: "Por meio da sua palavra, o SENHOR fez os céus; pela sua ordem, ele criou o sol, a lua e as estrelas". (Sl 33.6). 


Por meio do sopro de Deus, Adão tornou-se uma alma vivente (Gn 2.7). Jó afirma que o Espírito do Senhor o criou e que recebeu vida por meio do sopro do Todo-poderoso (Jó 27.3; 32.8; 33.4; 34.14,15). Quando Deus retira seu sopro dos seres humanos e dos animais, eles morrem e retornam ao pó (Sl 104.29; Ec 3.19,20; 12.7). No vale dos ossos secos, o sopro de Deus entrou nos esqueletos e eles retornaram à vida (Ez 37.1-14). 


5. O Espírito é Pessoa


A ênfase sobre o monoteísmo, dada pelos escritores do Antigo Testamento, prevalece na doutrina da Trindade. No entanto, os escritores bíblicos fazem uma distinção entre Deus e o Espírito do Senhor, sem jamais considerar o Espírito como uma mera emanação de Deus. Tome-se, por exemplo, as referências em Gênesis 1.1-2. Deus criou o céu e a terra, mas o Espírito do Senhor pairava sobre as águas. Deus disse que seu Espírito não contenderia para sempre com o ser humano (Gn 6.3). 


Isso significa que os escritores bíblicos viam duas pessoas divinas distintas. Entendiam que o Espírito era Deus, o qual exercia funções que os escritores bíblicos expressaram em termos humanos. Isso fica claro em algumas passagens. Os levitas oraram: "Tu lhes deste o teu bom Espírito para lhes ensinar o que deviam fazer" (Ne 9.20). Davi perguntou: "Aonde posso ir a fim de escapar do teu Espírito?" (Sl 139.7) e Isaías escreveu que o povo entristeceu o seu Espírito Santo e Deus (o Pai) tornou-se inimigo deles (Is 63.10-12; veja também 48.16).


6. O Espírito é Vida


Espiritualidade quer dizer uma vida no Espírito de Deus, um intenso convívio com o Espírito de Deus: esse é o sentido cristão da palavra. Dessa maneira, a idéia de uma vida forte, a ideia da vitalidade de uma vida criativa a partir de Deus nos leva à espiritualidade, ou seja, a uma vida espiritualizada por Deus. 


Por isso, podemos dizer: as pessoas procuram a Deus porque Deus as atrai para si. Estas são as primeiras experiências do Espírito de Deus no ser humano. E Deus as atrai como um imã atrai as migalhas de ferro.  O íntimo e suave atrativo de Deus é experimentado pela pessoa em sua fome de viver e em sua busca de felicidade, que nada no universo pode satisfazer ou saciar.


A espiritualidade da vida se opõe à mística da morte. Quanto mais sensíveis as pessoas se tornam para a felicidade da vida, mais sentem a dor pelos fracassos da vida. Vida no Espírito é vida contra a morte. Não é vida contra o corpo, mas a favor de sua libertação e sua glorificação. Dizer sim à vida significa dizer não à guerra e suas devastações. Dizer sim à vida significa dizer não à miséria e suas humilhações. Não existe uma afirmação verdadeira da vida sem luta contra tudo que nega a vida.


A recepção universal do Espírito Santo foi anunciada séculos antes do derramamento do Espírito no dia de Pentecostes (At 2.17-21). Deus falou por meio do profeta Joel: "E depois derramarei o meu Espírito sobre toda a carne, e os vossos filhos e as vossas filhas profetizarão, os vossos velhos terão sonhos, os vossos jovens terão visões. Até sobre os servos e sobre as servas naqueles dias derramarei o meu Espírito" (Jl 2.28,29). Joel não estava sozinho na predição do futuro derramamento do Espírito.


Isaías também fez uma ilustração do Senhor derramando correntes de água sobre terras secas e seu Espírito sobre os descendentes de Jacó (Is 44.3). Por meio de Ezequiel, Deus disse aos judeus do exílio que o Senhor os tomaria de todas as nações e os reconduziria à sua própria terra. Colocaria seu Espírito sobre eles e os motivaria a obedecer à sua Lei (Ez 36.24-28; 39.29). Deus revelou que o Messias, quando viesse, seria cheio do Espírito (Is 11.2), que também seria derramado sobre o povo da aliança (Is 32.15; 59.21; Ez 37.14). E esse Espírito permaneceria com os filhos de Deus (Ag 2.5).


O Espírito é a fonte de vida (Jo 6.63) e ela é comparada às fontes de águas correntes que, espiritualmente falando, fluem do interior da pessoa (Jo 7.38,39). O discurso de despedida de Jesus, proferido no cenáculo, enfatizou a chegada do Espírito Santo. Ensinou que Ele seria dado pelo Pai e permaneceria para sempre com os fiéis. 


Seria outro Consolador, uma Pessoa que personificaria a verdade (Jo 14.16,17). O Consolador sairia do Pai, seria enviado pelo Filho e testificaria sobre Jesus (Jo 15.26). O Consolador também convenceria o universo do pecado, da justiça e do juízo (Jo 16.7-11). O Espírito guiaria as pessoas em toda a verdade, proporcionaria a revelação futura e glorificaria a Jesus Cristo (Jo 16.13-15). 


Por último, em antecipação ao Pentecostes, Jesus soprou o Espírito Santo sobre os discípulos, para auxiliá-los na tarefa que receberam de pregar o Evangelho (Jo 20.22). As referências ao Espírito Santo na primeira carta de João não diferem muito de seu evangelho. O Espírito dado às pessoas cria uma consciência de que o Pai vive em nós através do Filho (1Jo 3.24; 4.13). E como somos capazes de reconhecer o Espírito de Deus? Nós O conhecemos pelo reconhecimento de que Jesus Cristo veio de Deus em forma humana: ouvimos a Deus (1Jo 4.2, 6).


7. O Espírito participou do ministério de Jesus


"O céu se abriu, e Jesus viu o Espírito de Deus descer como uma pomba e pousar sobre ele". (Mateus 3.16). 


"Que a graça do Senhor Jesus Cristo, o amor de Deus e a presença do Espírito Santo estejam com todos vocês!" (2Co 13.13).


O Novo Testamento enfatiza o derramamento do Espírito, seus dons, sua obra, inspiração, comunhão e habitação nos corações dos cristãos. A doutrina da Trindade fica evidente no relato do batismo de Jesus: O Pai revela o Filho, de quem se agrada, e o Espírito Santo desce sobre ele na forma de uma pomba (Mt 3.16,17; Mc 1.10; Lc 3.22).


A fórmula batismal trinitária, mostrada na conclusão do evangelho de Mateus, enfatiza essa mesma doutrina (Mt 28.19). Nas cartas, os apóstolos ensinaram freqüentemente o princípio trinitariano, tanto no início como na conclusão de suas cartas (2Co 13.13; Ef 1.2-11; 1Pe 1.1-3). 


Além dos relatos do nascimento, batismo e tentação de Jesus, há poucas alusões ao Espírito nos evangelhos de Mateus e Marcos. Comparativamente, o de Lucas está repleto de passagens que falam sobre o Espírito. Mateus e Lucas relatam a concepção de Jesus como obra do Espírito Santo (Mt 1.18, 20; Lc 1.35). João Batista disse ao povo que ele batizaria com água, mas Jesus os batizaria com o Espírito Santo (Mt 3.11; Mc 1.8; Lc 3.16). Antes de Cristo iniciar seu ministério, o Espírito o levou ao deserto para ser tentado pelo diabo (Mt 4.1; Mc 1.12; Lc 4.1).


8. O Espírito é Defensor


O Espírito Santo é aquele que/quem convence os errados de suas culpas, que/quem defende aqueles que/quem são acusados e que julga com misericórdia. A vida humana pode ser negada e, por isso, para ser realmente vivida tem de ser afirmada. Vida negada e recusada é morte. Vida aceita e afirmada é felicidade. É o Espírito da verdade quem convence o universo de seu pecado, que corrige o universo injusto e que transforma as pessoas, de escravos e vítimas do erro em servos alforriados pela graça de Deus.


Com efeito, se olharmos a prodigiosa atividade do Espírito em Atos dos Apóstolos, será fácil entender o Espírito Defensor dos servos de Deus e da igreja neotestamentária, que se por um lado produzia unidade, por outro trabalhava a diferença e diversidade das pessoas.

 

Nesse sentido, a autoridade defensora do Espírito interveio nos momentos difíceis quando a vida de pessoas estava sob risco, quando a perseguição crescia ou quando se fazia necessário proclamar o Verbo da vida. Foi esse Espírito defensor que revelou às igrejas apostólicas o mistério da encarnação do Filho de Deus, em conformidade com o ensino dos profetas e do evangelho.


Mas, quando se fez necessário morrer pela proclamação do Verbo da vida, o Espírito Defensor se faz Consolador preenchendo a fraqueza humana de coragem e fidelidade.

 

É este Espírito Defensor que possibilita o encontro das diferentes experiências de vida, assim como a comunhão da diversidade que Ele próprio cria e administra em cada um de nós. E é Ele, que/quem nos encoraja à esperança. O Espírito, o Espírito de unidade e da diversidade, não cessa de atuar entre os cristãos, mesmo quando distantes e aparentemente separados.


9. O Espírito é Possuidor


“Certamente vocês sabem que são o templo de Deus e que o Espírito Santo vive em vocês”. 1Coríntios 3.16.


Falar sobre o Espírito Santo é falar sobre nós, pois só Ele pode mostrar quem de fato somos. Assim, o que nós somos é mais bem compreendido quando o Espírito atua em nossas vidas. Quem é o Espírito Santo? Para que foi Ele enviado por Cristo?


A Criação, a Providência e a Salvação são as obras de Deus. Mas, existe também a obra subjetiva de Deus, que é a aplicação de sua salvação na vida das pessoas. E é aqui que entra a Pessoa do Espírito Santo, pois esta obra é feita de dentro para fora no ser humano, já que Cristo fez a obra externa.


“Mas foi a nós que Deus, por meio do Espírito, revelou o seu segredo. O Espírito Santo examina tudo, até mesmo os planos mais profundos e escondidos de Deus. Quanto ao ser humano, somente o espírito que está nele é que conhece tudo a respeito dele. E, quanto a Deus, somente o seu Espírito conhece tudo a respeito dele”. 1Co 2.10-11.

 

Assim, podemos dizer que o Pai, para nós, aparece nas obras da Criação e da Providência, o Filho aparece na obra de redenção da humanidade e o Espírito Santo aplica essa obra redentora às pessoas, tornando real a salvação.

 
Na realidade, o Espírito Santo é a Pessoa da Trindade que se torna pessoal para aquele que crê. O Espírito é a pessoa específica da Trindade por meio de quem a Trindade atua em nós.


Embora a compreensão do Espírito Santo seja importante, ela é em geral um pouco difícil. E isto assim porque temos na Bíblia menos revelações explícitas acerca do Espírito do que encontramos sobre o Pai e o Filho. Mas Ele é Deus como o Pai e como o Filho.


10. O Espírito é Paradoxal


“O Senhor Deus diz a seu povo: Depois disso, eu derramarei o meu Espírito sobre todas as pessoas: os filhos e as filhas de vocês anunciarão a minha mensagem, os velhos sonharão e os moços terão visões. Até sobre os escravos e as escravas eu derramarei o meu Espírito naqueles dias”. Joel 2.28-29.


O derramamento do Espírito no dia de Pentecostes é início e fim. É o fim da antiga aliança e o surgimento de uma nova. É o fim de uma velha era e o início de uma nova. O que era escrito em pedras agora é escrito no coração. O povo de Deus agora é uma raça, é roça: é a colheita do Espírito que semeia a palavra no coração das pessoas.


No Pentecostes, ao citar o profeta Joel, Pedro deixa claro: os últimos dias começaram. A compreensão de que o Pentecostes marca o tempo do fim e o fim dos tempos, traz para nós duas lições:


A primeira, é que somos chamados à vigilância, pois o fim se abrevia: o tempo da partida está cada dia mais próximo. A segunda é que devemos fazer a crítica daqueles que pensam poder apresentar os tempos e as épocas que Deus reservou para si. 


“Pois o Espírito que Deus nos deu não nos torna medrosos, pelo contrário, o Espírito nos enche de poder e de amor e nos torna prudentes”. 2Timóteo 1.7.


Deixemos de lado cálculos, estimativas, projeções e repousemos sobre a certeza de que o Dia do Senhor se aproxima, e que a igreja o aguarda desde o dia de Pentecostes. Aquele derramar do Espírito foi o esperado que aconteceu inesperadamente. 


É interessante observar que Lucas (Atos 1.4) diz que os discípulos deveriam esperar o tempo da promessa em Jerusalém. Depois (Atos 2.2), fala que de repente o Espírito Santo se fez presente. Eles esperavam, mas não sabiam quando. Eles tinham certeza, mas não sabiam a hora.


O Espírito não é companheiro de horas marcadas, anunciadas em anúncios e cartazes. Ele vem quando não esperamos. E não vem da forma que esperamos. Quem quiser andar com o Espírito tem que estar preparado para surpresas, para o inesperado. Ele não falha com as suas promessas, mas não fará o que esperamos nem quando esperamos.


Quando o Espírito vem ninguém o controla. Mas ele controla a todos. Naquela hora ninguém escolheu nem determinou os seus atos. Mas ninguém estava sem controle. O Espírito controlava a todos. Era conforme o Espírito concedia. Ser cheio do Espírito não é ser como um avião sem piloto. Ser cheio do Espírito é ser conduzido por ele que na sua soberania faz o que quer quando quer e como quer. Eis o paradoxo de Deus, aquilo que contraria a crença compartilhada pela maioria.


“Mas quem não tem o Espírito de Deus não pode receber os dons que vêm do Espírito e, de fato, nem mesmo pode entendê-los. Essas verdades são loucura para essa pessoa porque o sentido delas só pode ser entendido de modo espiritual”. 1Coríntios 2.14.


11. O Espírito é Missionário


“Essas notícias chegaram à igreja de Jerusalém, que resolveu mandar Barnabé para Antioquia. (...) Barnabé era um homem bom, cheio do Espírito Santo e de fé. E muitos se converteram ao Senhor”. Atos 11.22 e 24.


Atos dos Apóstolos é um livro sobre a prática de missões sob o comando do Espírito Santo. O Espírito é missionário. Por isso, o livro de Atos é único em seu estilo no Novo Testamento, porque revela o Espírito como um Espírito Santo missionário. E se o Espírito Santo é missionário, o que lemos em Atos é a conseqüência natural da história de uma igreja que é formada como igreja missionária. A relação Espírito-igreja é a chave do sucesso em Atos. 


Mas, Lucas deixa claro que o Espírito Santo é quem comanda a igreja em sua missão. O Espírito Santo é Deus e Deus soberano. Ele conduziu em triunfo a jovem igreja cristã em sua missão de evangelizar e discipular. E o mesmo Espírito quer hoje conduzir nossa igreja em sua tarefa missionária. Afinal, é o Espírito quem vocaciona, capacita e dirige os obreiros e a igreja na missão.


“Naquele tempo alguns profetas foram de Jerusalém para Antioquia. Um deles, chamado Ágabo, levantou-se e, pelo poder do Espírito Santo, anunciou: Haverá uma grande falta de alimentos no universo inteiro. Isso aconteceu quando Cláudio era o Imperador romano”. Atos 11.27-28.


Além disso, é Ele quem vai adiante: abre as portas e prepara o caminho para o sucesso da obra missionária. E o mesmo Espírito, além de preparar o campo, é quem transforma este mesmo campo em base missionária. A visão missionária é uma dádiva do Espírito para a igreja do Senhor Jesus. Praticar esta visão, como o fez a jovem igreja de Atos, é entender o propósito para o qual a igreja de Jesus existe.


12. O Espírito é Semeador


“Eu pedirei ao Pai, e ele lhes dará outro Auxiliador, o Espírito da verdade, para ficar com vocês para sempre. O universo não pode receber esse Espírito porque não o pode ver, nem conhecer. Mas vocês o conhecem porque ele está com vocês e viverá em vocês”. João 14.16-17.


Para a igreja, ou seja, para a comunidade de fé, a unidade só é válida na variedade: nunca na uniformidade. A aceitação das pessoas com suas diferenças e particularidades é uma condição indispensável para a saúde da comunidade cristã. Por isso, há diversidade de dons, mas um mesmo é o Espírito (1Co 12.4). Assim, o amor unifica as diferentes expressões do frutificar no Espírito e a liberdade no Espírito possibilita a expressão dos diferentes dons.


Os dons do Espírito Santo são evidências na igreja porque a Palavra do Senhor é a mesma ontem e hoje, pois "passarão os céus e a terra, mas, as minhas palavras não haverão de passar" Mateus 24.35.


Sabemos que "o Espírito Santo opera todas essa coisas, repartindo particularmente a cada um como quer" (1Co 12.11) e que a "manifestação do Espírito é dada a cada um para o que for útil" (1Co. 12.7). 


Os dons do Espírito Santo são os meios através dos quais os membros do corpo de Cristo, a Igreja, somos capacitados, habilitados e equipados para podermos realizar com autoridade e poder, a obra de Deus.


Em 1Co 12.1, o apóstolo Paulo diz: "a respeito dos dons espirituais, não quero, irmãos, que sejais ignorantes". E assim somos exortados a estudar os dons do Espírito Santo, sem os quais a Igreja, ao invés de ser um organismo vivo, cheio de graça e de unção, passaria a ser uma organização social ou apenas religiosa.


Sim, todos os dons permanecem em sua integridade ou, como diz Paulo em Co 12.4 "ora, há diversidade de dons, mas o Espírito é o mesmo". Isto é, aquele Espírito que deu e que repartiu, é o mesmo que dá e que reparte hoje, a cada um, como quer, para a edificação do corpo de Cristo que é a Igreja do Senhor.


Às vezes, porém, se confundem os nove dons do Espírito, com fruto do Espírito, que se expressa através de nove características indispensáveis à vida cristã. O cristão tem que frutificar e manifestar as nove características do fruto do Espírito: amor, gozo, paz, longanimidade, benignidade, bondade, fé, mansidão e temperança. Gl 5.22.

 
O fruto do Espírito molda o caráter do cristão no modelo do caráter de Cristo, enquanto os dons são as capacitações especiais que o Espírito concede aos cristãos, para com poder, graça e unção, realizar a obra do Senhor.


A Palavra de Deus ensina: "segui o amor e buscai com zelo os dons espirituais" (1Co. 14.1), mas, também, a reavivar o dom de Deus que em nós (2Tm 1.6).  E por que isso? Porque os dons são palavras de conhecimento, de sabedoria e discernimento, unção para curar, para realizar milagres, e fé. É, ainda, capacitação para falar em línguas, para interpretá-las e para profetizar.


13. O Espírito é Sabedoria


“Porém, quando o Espírito da verdade vier, ele ensinará toda a verdade a vocês. O Espírito não falará por si mesmo, mas dirá tudo o que ouviu e anunciará a vocês as coisas que estão para acontecer. Ele vai ficar sabendo o que tenho para dizer, e dirá a vocês, e assim ele trará glória para mim”. João 16.13-14.


Esses dons espirituais são necessários à vida e ao ministério dos que exercem a liderança na igreja. São a sabedoria, o conhecimento e o discernimento. Falar com sabedoria, ter conhecimento e discernir a origem de idéias, propostas e ações possibilitam ao cristão proclamar a palavra, liderar com humildade e harmonia, e saber escolher o que é melhor para a comunidade de fé. 


Em Atos 4.13 lemos que os líderes judeus ficaram admirados com a coragem de Pedro e de João, pois sabiam que eram homens simples e sem instrução. Admiraram-se de que?  Com as palavras sábias apresentadas através da inspiração do Espírito Santo.


Ninguém é detentor de todos os dons do Espírito, mas cada um recebe o dom, da forma como o Espírito quer. O Espírito é quem reparte. A exortação da Palavra é que busquemos os dons e o façamos com equilíbrio, zelo, sem impedir que o Espírito possa fluir. Em 1Co 12.7 lemos: "a cada um, porém, é dada a manifestação do Espírito para o proveito comum", isto é, para o proveito da igreja. 


14. O Espírito é Inspirador


“Quem fala em línguas estranhas fala a Deus e não às pessoas, pois ninguém o entende. Pelo poder do Espírito Santo ele diz verdades secretas. Porém quem anuncia a mensagem de Deus fala para as pessoas, ajudando-as e dando-lhes coragem e consolo. Quem fala em línguas estranhas ajuda somente a si mesmo, mas quem anuncia a mensagem de Deus ajuda a igreja toda”. 1Coríntios 14.2-4.


Quem fala com Deus sem usar as palavras em português, ou no seu idioma pátrio, edifica-se a si mesmo (1Co 14.2-4,14). Mas, essas línguas podem ser humanas (At 2.4-6) ou uma língua desconhecida na terra (1Co 13.1). Os cristãos de Corinto exageraram na importância do dom de línguas em detrimento dos outros dons. Para corrigi-los, Paulo deu a seguinte orientação: 


a) a profecia, por que é proclamação do Evangelho, é mais importante para a igreja porque exorta, edifica e consola: dela todos se beneficiam. Os irmãos não devem pensar apenas na sua edificação.


b) para que os benefícios se estendam ao maior número de pessoas na igreja, aquele que fala em línguas, ore para receber o dom de interpretação (1Co 14.13), se é que deseja os dons espirituais. Em nenhum momento Paulo despreza o dom de variedade de línguas. Ao contrário, ele agradeceu a Deus porque falava em línguas e disse que gostaria que todos falassem em línguas, mas que houvesse mais proclamação do Evangelho. 


Podemos dizer ainda que o falar em línguas é o processo da misericórdia de Deus para pobres e excluídos, que não têm voz na sociedade, cujas línguas estão mudas. Então, é um desprender-se sob o Espírito que possibilita expressarem o que sentem e experimentam. É uma nova expressão para a experiência da fé, e é uma expressão pessoal.


Mas, para benefício da Igreja convém que o dom de línguas tenha intérprete. Caso não haja intérprete, melhor que fiquem em silêncio, falando consigo e com Deus. E, por fim, uma recomendação do apóstolo: procurem, com zelo, profetizar e não proíbam falar línguas, mas façam-se todas as coisas decentemente e com ordem (1Co 14.39-40). 


“Por isso, já que vocês estão com tanta vontade de ter os dons do Espírito, procurem acima de tudo ter os dons que fazem com que a igreja cresça espiritualmente”. 1Coríntios 14.12.


15. O Espírito é Amplidão


“A terra era um vazio, sem nenhum ser vivente, e estava coberta por um mar profundo. A escuridão cobria o mar, e o Espírito de Deus se movia por cima da água”. Gênesis 1.2.


O Espírito Santo é o acontecer da presença atuante de Deus, que penetra até o mais íntimo da existência humana. Leia o Salmo 139.7-23. Ele atua como força de vida no ser humano e transforma aqueles que se encontram sob o senhorio de Cristo.


Cria espaço, põe em movimento, leva da estreiteza para a amplidão. Cria o horizonte e nas nossas vidas amplia o horizonte. Na experiência com o Espírito Santo, Deus não é experimentado somente como Pessoa da Trindade, mas também como aquele espaço e tempo de liberdade onde o ser humano pode se desenvolver.


“Aí eu me ajoelhei aos pés do anjo para adorá-lo, mas ele me disse: Não faça isso! Pois eu sou servo de Deus, assim como são você e os seus irmãos que continuam fiéis à verdade revelada por Jesus. Adore a Deus! Pois a verdade revelada por Jesus é a mensagem que o Espírito entrega aos profetas”. Apocalipse 19.10.


Esta é a experiência do Espírito. Um dos nomes de Deus, segundo a religião judaica, é Macom: amplidão. Quando o Espírito é experimentado como essa amplidão aberta à vida, quando os seres humanos vivem no Espírito, Deus é experimentado como um novo tempo de vida.


16. O Espírito é Liberdade


“Aqui a palavra Senhor quer dizer o Espírito. E onde o Espírito do Senhor está presente, aí existe liberdade”. 2Co 3.17.


Onde está o Espírito do Senhor há liberdade. Com essa experiência do Espírito, o apóstolo Paulo fala sobre a liberdade cristã. Mas para falar da liberdade no Espírito é necessário começar pela fé.


A fé é geralmente entendida como uma concordância formal com a doutrina da igreja ou como uma participação na fé da igreja. Mas a fé que liberta é mais do que isso, é uma fé que nos envolve pessoalmente. A fé que me faz livre é a fé com a qual eu concordo, porque eu a compreendo, não porque seja forçado por hábito ou tradição. A fé pessoal é o início de uma liberdade que renova inteiramente a vida e vence o universo (Jo 16.33).


Essa fé é uma experiência que não abandona aqueles que a experimentaram realmente: a liberdade do medo para confiança, o reviver para uma esperança viva, o amor incondicional à vida.


Para a fé cristã, a liberdade não consiste nem na compreensão de uma necessidade histórica, nem na autonomia sobre si próprio e sobre a propriedade, mas sim no ser tocado pela energia de vida do Espírito.


Fé significa ser criativo com Deus e no seu Espírito. Crer leva a uma vida criativa e vivificante pelo amor. Crer, por isso, significa ultrapassar os limites da realidade determinada pelo passado e buscar as possibilidades da vida que não se realizaram.  E é essa fé que livra da força do mal, da lei das obras e do poder da morte e leva a uma comunhão direta e eterna com Deus. Essa é a base e o fundamento da liberdade no Espírito. 


“O Espírito e a Noiva dizem: Venha! Aquele que ouve isso diga também: Venha! Aquele que tem sede venha. E quem quiser receba de graça da água da vida”. Apocalipse 22.17.  


Considerações finais


As palavras hebraica e grega para espírito revelam um significado duplo: espírito e vento. Por exemplo, "o Espírito de Deus pairava sobre a face das águas" (Gn 1.2), e "Deus fez passar um vento sobre a terra, e as águas abaixaram" (Gn 8.1). Jesus disse a Nicodemos: "O que é nascido do Espírito, é espírito... o vento sopra onde quer” (Jo 3.6-8). 


Outro significado do termo espírito nas duas línguas é sopro, respiração, tanto divina como humana (Jó 4.9; 12.10; 2Ts 2.8; Ap 11.11). Nas Bíblias em português, a expressão espírito é escrita com letra maiúscula para referir-se ao Espírito de Deus ou com letra minúscula para indicar o espírito humano. Como os manuscritos antigos não usavam letras maiúsculas, os tradutores e editores, às vezes, têm dificuldade para determinar se o escritor bíblico tinha em mente o espírito de Deus ou o humano. Como exemplo veja as variações de tradução em Atos 19.21. 


A imagem da água, que denota limpeza e purificação (Ez 36.25-26; Ef 5.26-27; Hb 10.22), as imagens do óleo e do azeite, que denotam unção (Mt 25.1-13; Ap 3.18) e a imagem do fogo, que denota luz e o consumir da justiça divina (Mt 3.11; At 2.3; Sl 78,14) são também símbolos do Espírito.


“De repente, veio do céu um barulho que parecia o de um vento soprando muito forte e esse barulho encheu toda a casa onde estavam sentados. Então todos viram umas coisas parecidas com chamas, e cada pessoa foi tocada por uma dessas línguas. Todos ficaram cheios do Espírito Santo e começaram a falar em outras línguas, de acordo com o poder que o Espírito dava a cada pessoa”. Atos 2.2-4.


As cartas apostólicas ensinam o princípio tri/unitário, tanto no início como na conclusão dos textos (2Co 13.13; Ef 1.2-11; 1Pe 1.1-3). O evangelho de Lucas tem passagens que apresentam a concepção de Jesus como obra do Espírito, assim como Mateus (Lc 1.35, Mt 1.18, 20). João Batista disse ao povo que ele os batizava com água, mas Jesus os batizaria com o Espírito Santo e com fogo (Mt 3.11; Mc 1.8; Lc 3.16). 


Na história humana, a idéia de poder sempre esteve ligada à violência, às guerras e ao prazer. Ter poder é possuir riquezas, são os músculos, ou os votos que um político pode conquistar. Mas, nas Escrituras, o Espírito é comparado à água, que refrigera, limpa e purifica, por isso simboliza o poder de um novo nascimento.


O Espírito também é comparado ao óleo ou azeite. Nessa simbologia, o Espírito é um poder que conforta, já que o azeite era utilizado como medicina. Os reis eram ungidos com o azeite perfumado. O azeite da unção usado em Israel tinha uma fórmula, na qual entravam a mirra, a canela, as madeiras aromáticas, a cássia e o azeite de oliva, razão porque era usado como perfume. 


Já o fogo sempre esteve ligado à imagem de Deus e sua justiça. No Pentecostes, centelhas de fogo pousaram sobre a cabeça de cada um dos apóstolos e no Apocalipse um lago de fogo está reservado para a morte, para o universo dos mortos e para aqueles que não tiverem seus nomes escritos no Livro da Vida (Apocalipse 20.14-15). A água, o óleo e o fogo são sinais da presença e da justiça de Deus e nos ajudam a compreender o papel do Espírito em nossas vidas, nas sociedades e no universo.


“Ele os batizará com o Espírito Santo e com fogo”. Lucas 3.16.


Jorge Pinheiro

Paris, 3 de agosto de 2010.



GABRIELA ROCHA - EU NAVEGAREI (CLIPE OFICIAL) | EP CÉU

Gabriela Rocha: https://goo.gl/2Fr5CQ

LETRA:
Autor: Azmaveth Carneiro da Silva (Azmaveth Carneiro) -JC Edições Musicais Ltda.
Espírito, Espírito
Eu navegarei No oceano do Espírito E ali adorarei Ao Deus do meu amor Espírito
Espírito
Que desce como
Que desce como fogo Vem como em Pentecostes E enche-me de novo
Eu adorarei Ao Deus da minha vida
Que me compreendeu
Sem nenhuma explicação Espírito, Espírito Que desce como fogo Vem como em Pentecostes E enche-me de novo