dimanche 20 mai 2012

Témoignage de vie et conversion


Je suis né en 1945, à Rio de Janeiro. Mon père s’appelait Amynthas. Il était né à la fin de siècle XIXème et il y avait une différence d’âge de presque vingt ans avec ma mère. Il est décédé quand j’étais encore enfant. Ma mère, Maria José, était d’une famille traditionnelle de l’État de Minas Gerais. Mon arrière-grand-père a été un républicain historique. Aujourd’hui nous sommes une famille de politiques et de journalistes. 



Mon père était socialiste et il a été invité pour être candidat au conseil municipal et aussi comme député par le Parti Socialiste Brésilien. Il était journaliste et il a travaillé dans le Journal du Brésil et il a appris le Droit alors qu’il avait plus de quarante ans. Dans les dernières années de sa vie il a été industriel. Il a acheté des gisement de sable de monazite à Barre d’Itabapoana, dans l’État de l’Espirito Santo. Ce sable fournit le phosphate naturel de cérium, utilisé dans les réacteurs nucléaires. Mon père exportait la monazite pour les États-Unis.

Mais, en 1953, le président Vargas a nationalisé le sous-sol brésilien et mon père a perdu le droit de l’explorer. Etant socialiste, il n’a jamais critiqué le président qui était nationaliste. Un ans après, il est mort de maladie cardiaque. Une chose qui m’a beaucoup marqué a été le traumatisme de la guerre. La peur de la guerre a incité mon père à me placer dans une école pour apprendre à utiliser mes bras. Je devait être ambidextre, parce que dans les guerres, les personnes les plus touchées sont les enfants, et la partie du corps la première atteinte ce sont les bras. Aujourd’hui je suis ambidextre.

Après la mort de mon père, pendant mon adolescence, je vivais avec un oncle autrichien : Walter. Ainsi, j’ai eu une formation de tradition européenne et de plus j’étais un rat de bibliothèque. À quatorze ans j’avais lu Platon, Aristote, Schopenhauer, Nietzsche, Spengler, Comte et les positivistes brésiliens. En 1961, j’étais président de l’association des lycéens. A cette époque, le Brésil vivait une situation particulier. Le vice-président Goulart était en Chine. Le président de la République, Mr. Quadros avait démissionné, et le gouverneur Brizola, de l’État de Rio Grande do Sul, a initié une campagne nationale grâce à laquelle Goulart put occuper la présidence du pays. J’ai commencé mon activité politique à ce moment-là. J’étais le président du Centre Académique du lycée. J’ai fait des discours dans la rue, sur des caisses, impliquant toute l’école dans les mobilisations pour soutenir le retour du vice-président Goulart.

En 1966, je suis entré à l’Université Catholique de Rio de Janeiro. Jusque-là j’avais une vie religieuse relative, spirituellement peu définie. Quand je suis entré à l’université, je me suis déclaré athée et j’ai remplacé ma religiosité par une activité politique qui a guidé ma vie dans les vingt années suivantes.

Journaliste et révolutionnaire

Alors j’ai milité à gauche. J’ai commencé à lire les auteurs classiques du marxisme, et j’ai été élu à la direction du Centre Académique de Sciences Sociales. J’ai participé à toutes les mobilisations estudiantines. J’ai assisté au meurtre du premier étudiant au cours d’une manifestation par le gouvernement militaire. Ce décès a produit une mobilisation incroyable, qui a regroupé plus de cent mille personnes à Rio de Janeiro.

A cette époque je me suis lié au Mouvement Nationaliste Révolutionnaire, qui était dirigé de l’extérieur par l’ex-gouverneur Brizola. À partir de la fin de 1966, j’ai commencé à travailler comme journaliste à la revue Manchete. J’ai commencé à mener une double vie: j’étais journaliste, mais aussi militant politique clandestin. J’ai reçu une instruction militaire clandestine par des camarades formés à Cuba. Je me suis spécialisé dans la fabrication de bombes et de mines antichar.

En 1969, le Brésil vivait le moment le plus dur du gouvernement militaire. Les garanties et les droits démocratiques étaient suspendus, la presse était censurée et la violence exercée contre toute l’opposition. Beaucoup de camarades ont été arrêtés, et plusieurs torturés à mort. J’ai été destitué de la revue Manchete et l’Université Catholique a prononcé mon exclusion. La situation était insupportable et j’ai reçu l’ordre du Mouvement Nationaliste Révolutionnaire de sortir du pays. Ainsi j’ai commencé mon premier exil.

En 1970, j’ai traversé l’Argentine et je suis arrivé au Chili où j’ai reçu à très bon accueil. Je suis entré à l’Université à Santiago et je me suis lié d’amitié avec beaucoup de brésiliens exilés, parmi lesquels Mario Pedrosa, intellectuel trotskiste connu internationalement. M. Pedrosa a accompagné toute ma vie d’exilé et j’ai fini par embrasser le trotskisme, un des maillons le plus actif du communisme international. Nous avons établi une cellule d’action à l’étranger, le Groupe « Ponto de Partida », qui avait pour but de construire au Brésil un Parti Socialiste. Je suis devenu un des directeurs du trotskisme de niveau international.

J’ai vécu et agi politiquement au Chili pendant trois ans. Parmi mes activités, j’ai été ouvrier dans une usine métallurgique. J’ai été soudeur. En juin 1973 il a y eu la première tentative de coup d’Etat pour renverser le président Salvador Allende. Avec d’autres camarades nous avons transformé l’usine en usine d’armements légers et nous avons commencé à produire des bombes. Notre intention était de préparer l’usine pour une confrontation prolongée avec les secteurs militaires, qui cherchaient renverser le gouvernement socialiste. Cette première tentative a échoué. Mais nous savions qu’il en viendrait une autre. Tout le monde le savait. Donc, j’ai changé de maison, parce qu’elle était très connue comme abritant des guérilleros brésiliens, argentins et uruguayens.

Ma compagne et moi avons vécu dans un hôtel à plus ou moins six quartier du palais du gouvernement. J’étais alors dirigeant du Groupe « Ponto de Partida », de l’Internationale trotskiste et militant du Mouvement de la Gauche Révolutionnaire, parti d’extrême gauche chilien.

De tranchée en tranchée

Le 11 septembre 1973, je me suis réveillé tard parce j’étais allé à une réunion politique qui s’était terminé à l’aube. Ainsi, je m’ai soulevé et j’ai lié la radio. Il étaient 10h du matin. A la radio, le général Pinochet exigeait que le président Salvador Allende démissionne et se livre aux militaires. En cas de refus, le palais serait bombardé dans 1/4 d’heure.

Je n’y crois pas. Bombarder le palais signifiait bombarder le centre-ville. Mais Pinochet a fait ce qu’il promettait. Quinze minutes après, sont apparus dans l’horizon quatre petits points, qui ont grandi, et ensuite les avions se s’ont jetés sur le palais. Ils ont réussi de telle suite que le palais s’est embrasé de intérieur et les murs du palais sont restés intacts. Je n’avait jamais rien vu de semblable. En quelques minutes le ciel a été couvert pour d’une fumée noire et toute la ville fut objet de fusillades.

Ce jour là je ne suis pas sorti de l’hôtel. Il pleuvait des balles. À côté de l’hôtel, y avait un siège du Parti Socialiste. De l'intérieur du bâtiment une mitrailleuse et un mortier tiraient continuellement. Le siège était entouré par des militaires retranchés. Un hélicoptère est apparu, a volé basse, s’est arrêté en face du bâtiment et a ouvert feu contre les résistants. Ils ont fait cela plusieurs fois pendant dans la journée. J’ai eu l’impression que les balles allaient déchirer les murs de l'hôtel. J’ai reçu un appel téléphonique de la base de l'armée de l'air. Ma compagne me dit en pleurant :

-- Je suis prisonnière, tu dois venir me libérer.

La terreur m’a envahi : si elle n’était pas libéré ? Je ne la reverrais jamais. Le jour suivant, la première chose que j’ai faite, dans une attitude totalement insensée, fut de me diriger au Quartier Général de l’Armée. J’y suis arrivé à onze heures pour parler avec l’assistant de presse. La réponse fut l’emprisonnement.

-- Tu es brésilien? Tu es arrêté.

Ils m’ont laissé dans la cour, devant le mur toute la soirée, surveillé par un soldat. C’était le second jour du coup d’Etat, et le QG était bombardé au mortier. Les bombes tombaient à l’intérieur de la cour. Des soldats couraient de tous les côtés. Ils ont remplacé le soldat qui me surveillait et profitant du la confusion et j’ai donné un ordre :

-- J’ai pris immédiatement au cinquième étage, à l’assistant de presse.

Le soldat malgré ses réticences, et devant mon attitude intransigeante, il a fini par céder. Quand je suis arrivé au cinquième étage, j’ai demandé à l’assistant de presse de me fournir une jeep de l’armée, parce que je devais aller à la base de l'armée de l'air pour libérer un amie prisonnière par erreur.

-- C’est impossible. Nous sommes attaqués. Reviens ici demain, peut-être… 
J’ai accepté et le soldat, encore confus, m’a laissé sortir du QG. Parvenir à l’hôtel était presque impossible. Il y avait des tranchées tout le long de l’avenue et au coin des rues. A chaque point de passage il y avait des tranchées militaires, et en face des tranchées de la résistance. Donc, j’exhibais ma carte de presse et criait :

-- Je suis journaliste. Je courais et sautais de tranchée à tranchée.

A chaque fois, je répète que je vais tout droit à mon hôtel et j’entendais les gens dire :

-- Tu vas te faire tuer.

Mais j'ai pris la décision de continuer. Quand j’étais arrivé à autre tranchée, je criais à nouveau :

-- Je suis journaliste...

Et ainsi la nuit venue j’étais rentré à l’hôtel. Le jour suivant j’ai décidé d’aller directement à la base de l'armée de l'air, dans un quartier éloigné du centre-ville. J’ai passé toute la journée à essayer de trouver quelque transport, mais il n’y en avait plus. Il était interdit de se rassembler, de traverser d’une rue à l’autre. Tout était fermé. Le soir est passé un taxi. Je me suis lancé devant lui et j’ai crié pour qu’il s’arrête. Il s’est arrêté. Le chauffeur m’a dit qu’il rentrait chez lui, assez loin, à Valparaiso. Audacieusement, je lui dis d’un ton sévère :

-- Si tu ne m’emméne pas à la base de l'armée de l'air tu es arrêté. Il m’a regardé et demandé:

-- Monsieur, vous travaillez à l’ambassade brésilienne?

Je savais que le gouvernement brésilien soutenait le coup militaire, donc je n’hésitais pas :

-- Oui, j’y travaille...

Devant le mur

Il m’a alors conduit jusqu’à la base aérienne. Quand nous sommes arrivé la base aérienne était bombardé. Le taxi est passé par la barrière principale, nous entendions les mortiers bourdonnant au dessus de nos têtes et en explosant. Rapidement, les militaires nous ont entourés. Il tombe une bruine serrée. Ils m’ont donné l’ordre de descendre de la voiture. De la pelouse où je me tenais, je voyais des soldats armés avec des fusils et des mitrailleuses. Ils m’ont encore ordonné de retirer mes vêtements, tous mes vêtements.

Sous la bruine j’ai enlevé mes vêtements et j’ai plongé dans une image ancestrale, que je n’oublierai pas : celle du juif nu, massacré, prêt à être fusillé. Un officier sort d’une des guérites et demande mon passeport. J’explique que je suis venu chercher mon amie. Il examine mon passeport, qui est contrefait, le regarde rapidement et il me retourne. Ordonne d’appeler ma compagne. Elle vient en pleurant. Nous marchons vers le taxi, mais le conducteur, qui lui aussi pleurait de colère, d’avoir été trompé, refus de nous reprendre.

Je me dirige vers l’officier et dis :

-- Cet homme ne veut pas nous prendre.

L’officier répond :

-- Vous devez le prendre, ils ne peuvent pas rester ici.

Nous sortons donc la base aérienne, sous les explosions et le vacarme des mitrailleuses. Ma compagne me raconte que le 11 septembre au matin, l’usine où elle travaillait a résisté jusqu’à l’épuisement de toutes les munitions. Alors, les militaires de l’Aéronautique, qui avaient entouré l’usine, ont envahi les installations, ont arrêté tout le monde et ils les ont fusillés devant leurs camarades. Ma compagne parce qu’elle était blonde et brésilienne fut épargnée. Après tout, ils ne savaient pas de qui se traitait. A été pris pour la base aérienne et arrêtée. Elle, néanmoins, a informé que c’était accompagnateur d’un journaliste brésilien, correspondant de l’agence Dispatch News Service, de Washington. Elle a eu, alors, le droit de donner un téléphone, celui que j’ai fait attention dans l’hôtel.

Dans l’hôtel l’environnement était chahuteur. La télévision présentait une liste de personnes cherchées, exhortant la population à dénoncer tous les étrangers. Les militaires avaient donné deux jours pour tous les étrangers se livrer. Moi, logiquement, je ne m’a pas livré, ni cette était ma perspective. Moi et mon amie savions que nous pouvions être dénoncés, mais n’avions pas choix. Alors nous avons passé cette nuit en déchirant et en jouant par la fenêtre des textes et des manuels de guérilla. Quand a échoué l’aube nous avions été dénoncés par le propriétaire de l’hôtel.

Les militaires ont taloché la porte du petit appartement, presque l’ont enfoncée. J’ai ouvrit et immédiatement ai été massacré à des coups de crosse. Cet a été tout très rapide. À chaque coup de crosse je m’évanouissais et quand je tournais à moi était frappé à nouveau. Ils ont pris tout ce qui pouvaient prendre, vêtements, machine d’écrire, livres. Prisonniers, nous avons été obligés de marcher par les rues, avec les mains dans la nuque, dans trouve étrange défilé.

Après nous avons joués dans un autobus. Ils ont commencé alors à maltraiter mon amie, repoussant et en foulant dans elle. J’ai crié :

-- Ils ne fassent pas cela, elle est enceinte.

C’était mensonge, mais ils se sont arrêtés. Nous ne savions pas, mais nous avions été pris pour le Régiment de Tacna, un quart connus par sa violence. C’était une des places où politiques résistants étaient fusillés. Dans là nous avons lâchés dans une espèce de cuisine. Je suis tombé dans le sol et malgré de très blessé j’ai eu une sensation de soulagement. Le sol de carreau était froid et m’a transmis une sensation agréable. Heures ensuite, est arrivé un colonel et nous avons informées :

-- Ils vous vont être fusillés dans le début de l’après-midi.

Les heures ont passé dans un regard. Fatigués, nous étions blessés, idiots. Alors, dans le commencement de l’après-midi nous avons été pris. Nous étions un huit personnes, dans file indienne, marchants pour le mur gros. Soudain, un lieutenant m’appelle. J’étais dans la file, marche, et il m’appelle. Je sors de la file, fais un signe pour mon amie m’accompagner. Et le lieutenant me demande :

-- Tu a été arrêté avec beaucoup de matériel subversif, est vérité ?

Je dis que c’est vérité, mais que je suis journaliste, et que tout avait été acheté. Il alors dit qu’aussi avait beaucoup de ces livres dans chez lui. Je sens une empathie profonde avec ce jeune. J’était en avant d’un officier de gauche. Seulement nous le savions. Nous avons eu complices des camarades qui tournaient se rêves brûler dans les flammes du palais « La Moneda ». Pendant ce temps, les trois nous avons entendu à derrière les coups qui ont tué les autres camarades.

Dieu est mort, Marx est mort …

Alors nous sommes ordonnés pour interrogatoire. Je combine avec mon amie que seulement je parlerai pour que n’entrer pas en contradiction. J’explique à les militaires qui j’étudiais à l’Université du Chili, qui aimai ce pays et que jamais ne m’a passé pas à tête sortir du Chili.

Ce a été un interrogatoire léger. Je dis que je suis correspondant étranger et ils nous ont livré des sauf-conduits pour lesquels nous avons eu exempte transit. Nous sortons les deux seulement avec le vêtement du corps. Nous marchons jusqu’à ce que nous découvrons un hôtel près du « Plaza de Armas », où déjà se trouvaient plusieurs exilés des Brésiliens.

De l’hôtel j’ai téléphoné pour New York, pour un grand ami, Peter, qui à l’époque appartenait au Socialist Workers Party et que plus tard est entré pour le Parti Démocrate. Je ne peut pas parler avec lui, mais une autre amie qui travaillait dans le consulat brésilien à New York a entré en contact lui. Elle lui explique la situation et demande pour que s’ordonnent deux passages d’avion Santiago/Buenos Aires et l’argent voyait ordre de paiement. Nous restons dans l’hôtel. L’argent est arrivé. Nous achetons des vêtements. Quand les aéroports se sont ouverts sont arrivés aussi les passages.

Ainsi, un mois après le coup, nous voyageons à Buenos Aires. Dans celui-là trente jours nous aidons à deux dizaines de ouvriers chiliens à laisser le pays, traversant à frontière dans direction à l’Argentine. Ils ont été marqués et ils n’avaient pas de conditions de se maintenir dans la clandestinité.

À Buenos Aires j’ai tourné à mes activités politiques. J’ai organisé un groupe socialiste avec la finalité d’agir politiquement à des universités de Sao Paulo et dans les usines du ABC de Sao Paulo, principalement dans le secteur automobile. En 1974 j’entre clandestinement au Brésil.

Par suggestion de mon avocat j’abandonne de vivre à Rio de Janeiro et je m’installe à Sao Paulo. Je régularise ma documentation et travaille à nouveau comme journaliste. Notre organisation politique grandit dans le moyen estudiantin et syndical, mais en 1977 est frappé en les vertus de répression du gouvernement militaire. Je voyageais, agissant en Espagne et dans au Portugal, et en avant de telle situation je reste tout cette année en Europe. Ce voyage à l’Europe a commencé à changer ma tête.

Nous croyions que la révolution seulement pourrait être victorieuse s’arrivait aussi dans les pays développés. Mais n’a pas été cela ce que j’ai vu en Europe à la fin des années 70. Malgré de la chute des dictatures en Grèce, en Espagne et Portugal, l’Europe commençait à vivre l’ascension du néolibéralisme. La classe ouvrière et les syndicats ne combattaient pas pour le socialisme, ils se mobilisaient par meilleures conditions de vie. Je n’étais pas contre ces désirs, mais j’ai commencé à voir que le monde, à petite par heure, ne marchait pas pour le socialisme. Cela m’a amené à constater qu’à proposition de construction d’un parti marxiste, léniniste, au Brésil c’était une utopie, sans base dans la réalité.

Ainsi, en 1978, quand je tourne pour le Brésil, je propose à mes camarades la formation d’un Mouvement de Convergence Socialiste, qu’il peut réunir le socialisme historique dans la direction à la formation d’un Parti Socialiste de type européen. Mais, malheureusement, en 1978 nous vivons de nouvelles prisons. Des journalistes et des éditeurs du journal Versus, du quel j’était directeur de rédaction, sont arrêtés. Je suis accusé par les services d’intelligence d’organiser la formation du Parti Socialiste. Sous ordre de prison décrétée et cherchée par les services de sécurité, je suis obligé d’entrer pour la clandestinité.

Et je suis clandestin presque une année. Ensuite, à travers accord de mes avocats avec la Justice Militaire, je suis pris à jugement dans la 2a. Auditoire de la Justice Militaire à Sao Paulo. Le juge, un colonel de l’Armée, donne le droit de exposer ma défense, et je fais valoir que jamais j’ai commis crime contre la personne, ni contre la propriété, c’est-à-dire, je n’ai pas tué, ni ai assailli de banques. Mon crime était avoir combattu pour une société juste, qui rendait possible des droits égaux leurs fils.

Après parler pendant deux heures, le tribunal a laissé dans suspendu toutes les accusations contre moi. Mais pourquoi ? Parce que ils savaient que l’amnistie serait sanctionnée à tout moment. Ainsi, le 11 septembre 1979, par jugement du Conseil Permanent de Justice est jugé éteinte ma punition sur base de la Loi d’Amnistie.

La profonde crise existentiel dont j’ai vécu à partir 1977 n’était pas exclusivité mien. Des intellectuels européens, qui ont participé du les grandes mobilisations du mai français à 1968, vivaient des angoisses semblables. Un d’eux est arrivé à écrire un livre qui avait comme titre « Dieu est mort, Marx est mort et je ne me sens pas beaucoup bien ». C’était ce que beaucoup de nous, une partie de la direction de la gauche mondiale, nous sentions. Néanmoins, de retour au Brésil, je fonde la Convergence Socialiste et dans les trois années suivantes je travaille joint avec mes camarades trotskistes dans la formation du Parti des Travailleurs. En 1979, je suis un chiffon existentiel. Je ne crois plus dans les prophéties du communisme. Je laisse la Convergence Socialiste. Je fais une autocritique publique du marxisme et du léninisme Seul, sans amis, je suis regardé par les anciens camarades comme un renégat.

La fin d’un héritage

Une année ensuite, précisément le 22 septembre 1980 arrive une nouveauté dans ma vie : je connais ma future femme. Ce jour ce avait été menacé de décès par la Commande de Chasse au Communistes (CCC). C’était un samedi et le Syndicat des Journalistes de l’État de Sao Paulo a réalisé un acte de mécontentement aux personnes menacées par le CCC. Après l’acte dans le syndicat, je vais à un bal populaire. Là j’ai connu un étudiant d’Administration, Naira, qui venait d’une réunion du juste créé du Partido dos Trabalhadores.

Quatre ans ensuite je me marierais avec elle. Nous commençons les deux, joints, mais non dans le même rythme une longue randonnée dans direction au christianisme. Les valeurs stables de Naira et de leur famille italienne m’ont satisfaite beaucoup. Je me penche sur prudemment dans direction au Catholicisme. J’assiste à quelques messes et jusqu’à je m’émeus en avant de quelques sermons, mais je sens que ce n’est pas là que mes questionnements seront répondus.

Alors me tourne au souvenir le judaïsme et les leçons de religion dans le Collège Hébreu Brésilien, à Rio de Janeiro. Commencement à d’étudier avec ténacité la mystique judaïque. Déjà marié avec Naira, joints nous étudions un texte qui sera fondamental dans ma conversion : " Le Discours de la Servitude Volontaire ", écrit dans le siècle XVI pour Etienne La Boétie, penseur qui a influencé le mouvement libertaire en France.

Mais, aussi, je soulève dans les aubes et prie dans hébreu.

--Baruch atá Adonai, Elohénu Méleh haolam… Benedict sois-tu L’Eternel, notre Dieu, roi de l’univers...

Je récite les noms de Dieu et demande à Lui qu’il me montre sa volonté, qui me donne une vie nouvelle. Jours ensuite, travaillait dans une agence de publicité dans Sao Bernardo do Campo, quand entre dans la salle un jeune publicitaire. Son nom est Douglas. Pasteur, cet homme se rendra un grand ami. Très rapidement il me a enseigné deux choses. Premier, que seulement une personne pouvait remplir mon vide : Jésus, le Messie. Cela, si je l’acceptais comme mien Seigneur et Sauveur. Et en second, que prier est différent de réciter les noms de Dieu dans hébreu. C’est parler avec Dieu à travers de notre seul médiateur, Jésus Christ. Il ne peut pas sembler mais celui-là ont été des mots durs. Jésus pour moi est un prophète intransigeant, lequel accusait les prêtres juifs de soit hypocrites et de tombes blanches. Avant ma conversion, Jésus me donnait de la peur, une peur terrible. Dans ce temps, j’ai gagné une Bible, mais seulement lisait l’Ancien Testament. Mais dans une tard de pluie très forte, là dans la couverture de l’immeuble où fonctionnait l’agence de publicité, j’ai accepté à Jésus Christ comme Seigneur de ma vie. De genoux dans le sol froid de la salle, j’ai reconnu mon pêcheur et mon éloignement de la volonté de Dieu. J’ai imploré à Dieu le pardon et j’ai été justifié par le sacrifice délégué de Jésus Christ. La fin de l’année s’approchait et dans Noël j’ai commencé à lire l’Évangile de Jean.


Dans paix vous serez conduits…

Presque au même temps dans que j’ai vécu ces événements, Dieu m’a donné mien premier ministère : parler à mes anciens camarades, hommes politiques et intellectuels de gauche, sur le pouvoir transformateur de la croix. À début ce a été difficile, donc a commencé à courir entre la gauche l’observation dont j’avais affolé. Mais avec le passage des mois et après les années ont commencé à voir que quelque chose profond était arrivé dans ma vie.

Ils tournent que je n’avais pas transformé dans un réactionnaire, mais qu’au contraire soulevait avec conscience le drapeau d’une éthique chrétienne d’engagement social, inquiétée à développer la tâche historique de transformer le Brésil dans un pays où tous aient accès à des conditions dignes de vie et à la justice sociale.

Aujourd’hui, grâce à la miséricorde de Dieu, je suis un ministre de Dieu : je prêche, j’enseigne et j’écris. Par tout cela, je considère Isaïe 55 le livre-texte de ma vie.

Isaïe 55 est la traduction dont j’ai appris quand enfant, dont j’ai vécu comme homme éloigné de Dieu, dont je suis par l’amour de Christ. C’est le manuscrit de ma vie, la livraison du pardon et la certitude du paradis.

vendredi 18 mai 2012

A Trindade e o argumento quântico

A construção dessa analogia, que trabalhou com a teoria paradoxal das partículas de onda, contou com a participação do professor Dr. Mário Olímpio de Menezes, físico do Instituto de Pesquisas Energéticas e Nucleares, IPEN-CNEN/SP. A analogia e suas projeções teológicas, porém, são minhas. 


A controvérsia sobre o Filioque introduziu um conceito grego no Credo e o Deus dos filósofos ontológicos tomou o lugar do Deus Eterno hebraico-cristão. A essência do Pai, do Filho e do Espírito Santo recebeu qualificações positivas, tornou-se objeto de uma teologia natural, relativa a Deus em geral, que reapareceu em Descartes, Leibniz e com os deístas do século XVIII, mas não é o Eterno triúno que os pais da igreja proclamaram.[1]


Ao concentrar esforços na análise da pessoa e ação do Espírito, o pensamento cristão oriental viu uma debilidade e um enfraquecimento da Trindade na teologia ocidental, já que tendemos a realçar a unidade do Eterno, tanto na teologia, quanto na realidade de nossa fé. Segundo o pensamento teológico oriental, perdemos com isso a percepção do lado trágico na existência e na história. Para a teologia cristã oriental, o Espírito significa o Eterno no homem e o Eterno presente no mundo e exatamente por isso liberdade. Dessa maneira, a teologia cristã oriental vê o Espírito como aquele que cumpre o que o Eterno diz, que distingue, une e personifica, aquele que é a atividade criadora do ser, revelador e, ao mesmo tempo, ouvinte e intérprete, em nós, do Cristo. 

Tal postura leva a uma teologia que vê uma complementaridade entre pessoa e comunidade, religião e fé, pensar e agir. Fé e cristianismo não devem ser pensadas como relações de oposição, mas como correlação e encarnação. Da mesma maneira, por ser o Espírito a liberdade na pessoa e na comunidade, ficam de fora do compromisso cristão o individualismo e o coletivismo, substituídos pela busca da justiça social.

Ao privilegiar teologicamente a questão da liberdade da vida da pessoa -- a existência -- e da coletividade -- a historicidade humana --, o pensamento oriental trouxe novas perspectivas para a teologia ocidental. Por isso, o teólogo deve subordinar suas reflexões da unidade/diversidade trinitária aos dados revelados na Palavra de Deus, de forma semelhante ao físico ao formular a teoria paradoxal das partículas de ondas.

A teologia paradoxal das partículas de onda

Na física, como o todo, intensidade (I) é a razão entre potência, dado em watts (W), ou joules por segundo (j/s) -- o joule é medida de energia -- e área, dado em metros quadrados (m2), ou seja, watts por metro quadrado (w/m2). Então a fórmula da intensidade sonora é: I = E / Δt.A.


As partículas apresentam características que as fazem serem diferentes umas das outras. Essas características são as propriedades delas que servem para diferenciá-las e assim formar as famílias.

A primeira diferença notada entre as partículas foi à carga elétrica. A carga elétrica possui características muito interessantes, como possuir sinais contrários (+ e -), poder ser somada (uma carga positiva neutraliza a ação de uma carga negativa, ou seja, + com -, dá zero), é sempre conservada -- não se pode criar carga negativa sem criar uma positiva, ou seja, a quantidade de cargas de um sistema fechado é sempre a mesma. Partículas que possuem carga elétrica estão sujeitas a interação eletromagnética, formando assim uma família de partículas que sofrem essa interação. Esse é o caso dos prótons e dos elétrons.

Mas, não as únicas partículas que possuem carga, existem outras como o Múon, o Tau, o Sigma mais, o Delta mais e o Delta dois mais. A carga elétrica é uma propriedade muito importante neste estudo. É ela que vai indicar se a partícula sofre interação eletromagnética ou não.
Partículas com carga elétrica líquida nula, como o caso do nêutron, não são influenciadas pela interação elétrica (Coulumbiana, ou seja, atração e repulsão elétricas), dando indícios que existem outro tipo de interação para denunciar a presença dessas partículas. A carga elétrica é dada em função da carga elétrica do elétron, que é a menor carga detectada isolada atualmente e, por isso, recebe o status de elementar. Assim, o elétron e o próton têm cargas iguais a 1, porém de sinais contrários. O próton é positivo e o elétron negativo. Por esse motivo, falamos que a carga elétrica é quantizada.

Uma propriedade quântica é o emaranhamento. Duas partículas emaranhadas possuem uma relação especial tal que, se medirmos uma delas, a outra será colapsada imediatamente! Não importa o quão distante elas estejam entre si. Por exemplo, vamos supor que duas moedas estejam emaranhadas, uma aqui na Terra e outra na Lua. Ambas estão girando sob uma mesa. Em determinado momento, uma pessoa bate na moeda e obtém ´cara´ como resultado. A moeda na lua, instantaneamente, colapsa em seu estado complementar, isto é, em ´coroa´. No nível quântico uma partícula pode estar lendo o ´0´, como o ´1´ ao mesmo tempo. Essa superposição de estados é uma propriedade quântica. Um ponto importante é que, para que duas partículas se emaranhem, é preciso que elas tenham tido um contato físico prévio. 

Pirâmide triagonal, 
quando o átomo central possui par de elétrons emparelhados disponíveis 


Os físicos quânticos concordam entre si que as entidades subatômicas são uma mistura de propriedades de ondas (W), de propriedades de partículas (P), e de propriedades quânticas (h). Os elétrons de alta velocidade, ao serem atirados através de um filme metálico, ou de cristal de níquel. como raios catódicos rápidos ou até mesmo como raios-B, difratam como raios-X. Em princípio, o raio-B é igual à luz solar empregada numa experiência de dupla ranhura ou biprísmica. A difração é um critério de comportamento semelhante a raios nas substâncias: toda a teoria clássica das ondas baseia-se nisso. Além desse comportamento, porém, há muito tempo que os elétrons vêm sendo considerados partículas com carga elétrica. Um campo magnético transversal defletirá um feixe de elétrons e seu padrão de difração. Somente as partículas comportam-se dessa maneira: toda a teoria eletromagnética depende disso. Para explicar todas as evidências, os elétrons devem ser tanto partículas quanto ondulatórios. Um elétron é um Pwh.

Assim, a partir da teologia paradoxal das partículas de onda, tomando em conta o argumento quântico, podemos dizer, numa construção analógica, que o Eterno trino é Pfe.

Donde, a questão da pessoa e de sua comunhão com a irredutibilidade do Eterno tem expressão na teologia paradoxal das partículas de onda onde emaranhamento é comunhão trinitária e adoção humana, conforme a oração de Efésios 1.3-14, onde é dito que o Pai determinou que seremos para Ele, “filhos de adoção por Jesus Cristo" (Ef 1.5). E que, aqueles que são justificados por Cristo, libertos da escravidão do pecado, não receberam "um espírito de servidão”, “para permanecerem ainda no temor”, mas receberam um "espírito de adoção" (Rom.8:15). Esta adoção por Deus, esta filiação, realiza-se na unidade com o Filho, já que "o mesmo Espírito testifica com o nosso espírito que somos filhos de Deus. E se nós somos filhos, somos logo herdeiros também, herdeiros de Deus e co-herdeiros de Cristo; se é certo que com Ele padecemos, também com Ele seremos glorificados”. (Rm 8.16-17).

Tal compreensão é referendada por Irineu, Atanásio e outros pais da igreja, ao afirmarem que Cristo, imagem do Pai, é Filho pela Sua natureza divina e pela Sua filiação, ao passo que pessoas são filhos de Deus, à imagem de Cristo, por adoção.

Ainda na carta aos Efésios, Paulo retoma o tema num contexto eclesiológico (Ef 2.19-22) e diz que enquanto membros da igreja e filhos adotivos de Deus, os fiéis não são mais "estrangeiros nem forasteiros, mas concidadãos dos santos e da família de Deus" (Ef 2.19). Na mesma carta, Paulo dobra os joelhos na presença "do Pai... do qual toda família nos Céus e na Terra toma o Seu nome" (Ef. 3:14-15).

A idéia de adoção/emaranhamento dá conteúdo ao conceito de pessoa em seu encontro com a irredutibilidade do Eterno e está presente na teologia de João, que retoma e amplia o tema da filiação. Assim, na oração de Cristo antes da paixão, no evangelho de João lemos:.."Como Tu, ó Pai estás em Mim e Eu em Ti, que também eles sejam um em Nós.." (Jo 17.21; cf. 17.11).

Assim, sintetiza Lossky a relação entre pessoa e a obra do Espírito.

A obra do Espírito Santo refere-se às pessoas, dirigindo-se a cada uma delas. O Espírito Santo comunica na Igreja às hipóstases humanas, a plenitude da divindade segundo um modo único, ‘pessoal’, apropriado para cada homem enquanto pessoa criada à imagem de Deus... Cristo torna-se a imagem única apropriada à natureza comum da humanidade.; o Espírito Santo confere a cada pessoa criada à imagem de Deus a possibilidade de efetivar a semelhança na natureza comum. Um empresta sua hipóstase à natureza, a outra dá sua divindade às pessoas. Assim, a obra de Cristo unifica, a obra do Espírito Santo, diversifica: a unidade de natureza se realiza nas pessoas; quanto às pessoas, elas não podem alcançar sua perfeição, tornar-se plenamente pessoas, senão na unidade de natureza, deixando de ser ‘indivíduos’ que vivem para si mesmos, que têm natureza e vontade próprias, ‘individuais’. A obra de Cristo e do Espírito Santo, portanto, são inseparáveis: Cristo cria a unidade do seu corpo místico através do Espírito Santo e o Espírito Santo se comunica às pessoas humanas através de Cristo”.[2]

O Espírito no seu advento manifesta a natureza comum da Trindade, mas cancela-se enquanto pessoa, já que nele a vontade do Eterno não é mais externa. O Espírito está escondido pelo dom, para que o dom que ele comunica seja plenamente nosso. Ele nos dá a graça desde o interior, manifestando-se em nossa própria pessoa, até que a nossa vontade humana permaneça de acordo coma vontade divina e coopere com ela na obtenção da graça, fazendo-a nossa.

Assim, para Lossky, o Espírito é a unção que repousa sobre Cristo e sobre todos os cristãos que reinarão com ele no século futuro. Então essa pessoa desconhecida, que não tem sua imagem numa outra hipóstase, se manifestará nas pessoas plenas de Cristo: a imagem do Espírito será a multidão dos santos. 

Citações
[1] Vladimir Lossky, Théologie Négative et Connaissance de Dieu chez Maître Eckhart, Paris, Vrin, 1973.
[2] Vladimir Losski, Teologia Mistica della Chiesa d’Oriente, Il Mulino, Bolonha, 1967, p. 159.

lundi 14 mai 2012

Travessias da leitura

O desafio maior para quem lê é o próprio exercício da leitura. O desejo de conservar o texto em sua aparente literalidade geralmente leva a um caminho oposto àquele que se pretende. Ou seja, é necessário atravessar o texto por diferentes caminhos. É necessário, sem dúvida, lê-lo a partir de sua literalidade, que é nossa primeira leitura. Mas a literalidade nos leva ao símbolo, às imagens que são trasmitidas pelas palavras ou conjunto de palavras. Por isso, o que parece simples e claro, geralmente não é, já que as palavras são imagens e símbolos.
Vejamos um exemplo simples, durante séculos os cientistas descreveram o mundo como semelhante a uma máquina, governando o mundo estavam os princípios de regularidade e ordem. Todas as coisas pareciam a soma das partes: as causas e efeitos estavam ligados linearmente e os sistemas se moviam de modo determinista e previsível. Mas, com o passar do tempo, os cientistas viram que existiam fenômenos que contradiziam a lógica linear: as formas espirais das chamas de fogo, os redemoinhos em correntes e as formações de nuvens, por exemplo, não podiam ser representadas por simples equações lineares.

E a travessia dos textos bíblicos nos mostraram que, para além da linearidade do texto, existe a leitura simbólica que nos remete às construções teológicas. Assim, se existe a realidade imediata do “deserto” como lugar árido, seco e de difícil sobrevivência, a imagem “deserto” nos remete ao conceito teológico de que espiritualmente e, mesmo existencialmente, muitas vezes, somos desafiados a através o “deserto” que não é literal, é simbólico, mas que também existe.

Por isso, falamos de travessias do texto bíblico. Essas travessias fazem diferentes percursos: o literal, o simbólico, o ecológico, o ético, o estético, entre outros, e o do futuro. Ora, quando lemos o texto numa primeira vez, sem dúvida, somos obrigados a partir da literalidade dele. E para mergulhar nessa literalidade devemos utilizar recursos de análise e intepretação como, por exemplo, pesquisar as condições e época em que foi escrito, a quem foi dirigido e com que finalidade. Mas também os recursos literários que foram utilizados na sua construção, ou seja, verbos, substantivos, adjetivos, e expressões idiomáticas, por exemplo. E palavras-chave que se destacam no texto serão importantes na compreensão dessas travessias, porque podem e devem ser cruzadas com outras presentes em diferentes textos, o que nos remeterá às imagens e aos símbolos construtores de um conceito teológico -- como vimos no caso de “deserto”.

O conceito teológico, porém, vai apontar para outros caminhos. O que essa proposta teológica está sugerindo que eu faça? Esse caminho aponta paras as travessias ecológica, ética, estética, que me exortam a viver de determinada maneira, a partir da travessia teológica. E se eu vivo de determinada maneira, a partir das travessias ecológica, ética, estética propostas pela travessia teológica, esse caminhar ecológico, ético, estético apontam para um futuro. Esses são algumas travessias possíveis do texto bíblico. São vias que remetem ao meu futuro e da minha comunidade, que brotam da teologia, que por sua vez nascem da literalidade do texto.

A esse conjunto de travessias, que fazem a riqueza da leitura e compreensão não linear do texto escriturístico é a complexidade hermenêutica. Essa expressão encerra elementos, conjunto de informações, fatos e circunstâncias que têm nexo entre si, mas que navegam num mar aparentemnete caótico, que pode ser entendido como o vazio obscuro e ilimitado que precede e propicia a geração das compreensões do texto para a vida de uma pessoa ou de uma comunidade. Na construção das leituras complexa do texto, partindo da literalidade, podemos ir mais fundo ainda nesta construção dessas compreensões se vermos complexidade e caos como aqueles comportamentos imprevisíveis que aparecem em sistemas regidos por leis. Assim, determinadas questões teológicas são praticamente impossíveis de serem compreendidas numa abordagem tradicional de causa-efeito, por exemplo, o sistema ecológico presente no sexto dia da criação, em Gênesis, ou as propostas sanitárias de Deuteronômio. Mas as dificuldades, às vezes, são atribuídas à impossibilidade de se isolar os ruídos externos ao sistema teológico como, por exemplo, a presença dos dogmas confessionais que, muitas vezes, levam às distorções de compreensão.

As compreensões, então, para questões teológicas nem sempre estão na procura de mais informações para tentar encontrar uma relação de causa-efeito, mas em entender quais regras básicas regem o comportamento do sistema simbólico de nossa religiosidade judaico-cristã, que tipo de retroalimentação existe, de que forma esta retroalimentação atua no sistema e o tipo e duração dos ciclos de retroalimentação. Isso é o que chamamos de hermenêutica da dinâmica não-linear ou hermenêutica da complexidade para uso na teologia, onde o caos se refere às áreas de instabilidade de fronteira, o que para nós significa, em termos teológicos, que se move entre o equilíbrio de um lado, em especial a revelação, e a complexa situação randômica da construção da realidade.
Necessitamos a hermenêutica da complexidade para melhor compreender as relações entre a simbologia da revelação e a interpretação e suas expressões estruturais e organizacionais. Essas estruturas são sistemas complexos constituídos por agentes interativos com uma tendência aparente para a auto-organização, pois os crentes nas religiosidades judaico-cristãs são adaptativos, de modo que as regras de seus comportamentos mudam à medida que eles aprendem. Na verdade, esse mundo religioso judaico-cristão não é aquele representado pela metáfora de uma máquina. As coisas são mais do que a soma de suas partes: equilíbrio é morte, causas são efeitos e efeitos são causas, desordem e paradoxo estão em toda a simbologia da revelação.

Por isso, dizemos que uma hermenêutica da complexidade deve levar em conta que se antes, na modernidade, a interpretação foi entendida como aparato de retroalimentação negativo, que possibilitou a construção de dogmáticas confessionais e encaminhou fiéis na direção da correção de seus desvios do plano traçado, à luz da hermenêutica da complexidade o quadro é mais rico. As interpretações de origem iluminista não estão corretas, hoje, nem para leituras ligadas às rotinas do viver diário e, muito menos, no que tange às construções de conhecimentos que respondam às necessidades das confissões judaico-cristãs no mundo da alta modernidade -- elas se encontram em crise. Os resultados de suas ações não podem ser definidos porque as estruturas dos sistemas religiosos tornam o futuro impossível de ser controlado. O corolário é que o dogma viável não é mais o resultado de um intento prévio de um intérprete visionário, mas emerge das múltiplas possibilidades lançadas por várias dinâmicas em colisão entre a vida humana e o texto. Assim, nós leitores deveríamos pensar como jardineiros e, em vez de deliberar, deveríamos trabalhar possibilidades. 

Si Chile es ejemplo, ¿por qué las protestas?



MAURICIO AVILA | THURSDAY, APRIL 5, 2012
Suramérica | Economia y Sociedad

HACE UN PAR DE SEMANAS nos encargaron desde Londres (donde están las oficinas centrales de mi compañía) una entrevista con la líder de las protestas estudiantiles del año pasado en Chile, Camila Vallejo.

Entre las preguntas que nos enviaron estaba la siguiente: si Chile es ejemplo para muchos países en varios ámbitos, ¿por qué protesta la gente? Este requerimiento me hizo pensar que justamente esa debe ser una gran interrogante para el mundo. Chile tuvo el 2011 un crecimiento del 6%, que está en el promedio de lo que otras economías de la región crecieron. Más que México, menos que Argentina, pero más que Brasil y Perú.

Efectivamente, un país con un ingreso percapita superior a los 16 mil dólares, con estabilidad política y buenos índices generales en calidad de vida y altos niveles de inversión en otros países, no debiera tener problemas internos. Pero sucesivamente los chilenos han salido a la calle para protestar por la mala educación, por el cuidado al medio ambiente, por la centralización que hunde a las regiones extremas...

Por eso es bueno meterse en algunas de las cifras que explican las protestas. A Chile le gusta compararse con las 27 naciones miembros de la OECD. Y en el ítem de desigualdad, está al final de la lista. Mientras en el promedio de los países OECD el 10% más rico de la población gana 9 veces lo que gana el decil más pobre, en Chile esa cifra se triplica: el 10% más rico de la población gana 27 veces el sueldo del decil de menores ingresos. Si uno considera el percapita de los chilenos, dejando fuera al 10% más rico, el índice baja a poco menos de 9 mil dólares. El 60% de los chilenos gana menos de 800 dólares al mes.

Vamos a la educación. En Chile no existe educación superior gratuita. En promedio una carrera universitaria cuesta 400 dólares al mes. Vale decir, una familia que tiene un hijo en la universidad gasta la mitad de sus ingresos en la educación de él. Y ahí es donde entra el mercado. Chile tiene una de las economías de libre mercado más abiertas del mundo, y el sistema educacional se construyó sobre esa premisa. Finalmente, los jóvenes y sus familias deben pedir préstamos para poder estudiar que se pagan hasta a 20 años. Y no hay ningún estudio que demuestre que la inversión se justifique por los ingresos futuros como profesional.

Por eso los chilenos protestan. Es cierto, las cifras macroeconómicas del país son excelentes, mucho mejores que el promedio de la región y mucho más cercanas a los países desarrollados, pero la realidad es muy distinta.

jeudi 10 mai 2012

A TRINDADE

Dói-me nas veias. Amargo e quente,/ Cai, gota a gota, do coração. / E nestes versos de angústia rouca, / Assim dos lábios a vida corre, / Deixando um acre sabor na boca. / Eu faço versos como quem morre”. Desencanto, Manuel Bandeira.
A Trindade de Andrei Rublev (cerca de 1360 a 1430)
Vamos começar esse capítulo com a cláusula joanina que encontramos na primeira carta de João 5.7-8. Sabemos que alguns estudiosos afirmam ser esse pequeno texto um acréscimo feito à carta do apóstolo no século XII, no Quarto Concílio de Latrão. Mas o certo é que está presente em nossas bíblias, e diz, dependendo da tradução, que “há três que dão testemunho [no céu: o Pai, a Palavra e o Espírito Santo; e estes três são um. E três são os que testificam na terra]: O Espírito, a água e o sangue, e os três são unânimes num só propósito". E nas bíblias que descartam a cláusula joanina a redação segue este padrão “são três os que dão testemunho: o Espírito, a água e o sangue, e os três estão de acordo entre si”.

Por ser uma referência explícita à Trindade é rejeitado pelas correntes cristãs que não aceitam este dogma e, por isso, não está incluído em suas versões da Bíblia. A Igreja Católica aceita o dogma da Trindade, mas não reconhece o "Parêntese Joanino" como autêntico, e não o inclui em sua Bíblia canônica. Veja o que diz a Bíblia de Jerusalém, tradução católica, em uma de suas notas:

"O texto dos vv. 7-8 está na Vulgata de um inciso (aqui abaixo está entre parênteses) ausente nos antigos manuscritos gregos, nas antigas versões e nos melhores manuscritos da Vulgata, e que parece ser uma glosa marginal introduzida posteriormente no texto: 'Porque há três que testemunham (no Céu: o Pai, o Verbo e o Espírito Santo, e esses três são um só; e há três que testemunham na terra): o Espírito, a água e o sangue, e esses três são um só'."

Em alguns manuscritos antigos constam o "Parêntese Joanino" e em outros não. As controvérsias vem de longe e, historicamente, envolvem diferentes correntes dentro do cristianismo. As que rejeitam a Trindade, consideram Jesus um ser divino, mas numa escala abaixo do Pai. Para algumas correntes, o "Parêntese Joanino" teria sido acrescentado como resposta às heresias que surgiram a partir do segundo século, e serviu para firmar a figura de Jesus como "semelhante ao Pai", ao afirmar a Trindade como Pai, Filho e Espírito. Para muitos, tal parêntese não pertencia à carta do apóstolo João e por ser acréscimo, não seria inspirado texto inspirado, logo não era escritura sagrada.

A corrente contrária argumenta que o "Parêntese Joanino" é autêntico, tendo sido escrito por João, e que foi ao longo do tempo excluído em alguns manuscritos e codex em função das conveniências doutrinárias de algumas correntes, nos primórdios do cristianismo. Tendo sido escrita por João, é de inspiração divina, logo pertencente ao Livro Sagrado.

De todas as maneiras, o Novo Testamento nos apresenta em diferentes textos a fórmula trinitária, como a apóstolo Paulo em IICoríntios 13.13, quando diz: “a graça do Senhor Jesus Cristo, o amor de Deus e a comunhão do Espírito Santo estejam com todos vocês”. Essa oração litúrgica trinitária (cf. Mt 28.19) aparece em outras passagens das epístolas paulinas, em diferentes contextos, e aqui citaremos algumas: Rm 1.4ss; 1Co 2.10-16, 2Co 1.21ss; Gl 4.6; Fl 2.1; Ef 4.4-6; IITs 2.13; e Tt 3.5ss. Mas estão presentes também em At 20.28; Hb 9.14, 1Pe 3.18; Jd 20-21; e Ap 22.1. 

Além das formulações ternárias, é importante ver a força do pensamento trinitário de Paulo, quando diz, por exemplo, em 2Ts 2.13-17: “Irmãos, sempre devemos dar graças a Deus por vocês, a quem o Senhor ama. Pois Deus os escolheu como os primeiros a serem salvos pelo poder do Espírito Santo e pela fé que vocês têm na verdade, a fim de tornar vocês o seu povo dedicado a ele. Foi para isso que Deus os chamou, por meio do evangelho que anunciamos, a fim de que vocês tomem parte na glória do nosso Senhor Jesus Cristo. Portanto, irmãos, fiquem firmes e guardem aquelas verdades que ensinamos a vocês tanto nas nossas mensagens como na nossa carta. Que o próprio Jesus Cristo, o nosso Senhor, e Deus, o nosso Pai, que nos ama e que na sua bondade nos dá uma coragem que não acaba e uma esperança firme, encham o coração de vocês de ânimo e os tornem fortes para fazerem e dizerem tudo o que é bom!”

A partir da leitura trinitária das Escrituras sagradas, em especial do Novo Testamento, os fiéis dos primeiros séculos adoraram a Trindade presente nos textos apostólicos. Mas, com o passar do tempo, dúvidas surgiram e afirmaram apenas a unicidade de Deus. Entre aqueles que defendiam tal posição estava o arianismo. Fez-se necessário então voltar a discutir e formular posições sobre a trindade de Deus.

Duas declarações de fé, propostas nos séculos quarto e quinto da era cristã, têm norteado a compreensão da Trindade. Logicamente, para a teologia evangélica esses credos não podem ser vistos como dogmas, mas como elementos fundamentais para a discussão, por serem as primeiras formalizações teóricas da Trindade. Vejamos o que dizem esses credos:

“Cremos em um Deus Pai todo poderoso, criador de todas as coisas visíveis e invisíveis. E em um Senhor Jesus Cristo, o Filho de Deus, gerado como o Unigênito do Pai, isto é, da substância do Pai, Deus em Deus, luz de luz. Deus verdadeiro de Deus verdadeiro, gerado, não feito, consubstancial com o Pai, mediante o qual todas as coisas foram feitas, tanto as que estão nos céus, como as que estão na terra, que para nós humanos e para nossa salvação desceu e se fez carne, se fez homem, e sofreu, e ressuscitou ao terceiro dia, e virá para julgar os vivos e os mortos. E no Espírito Santo. Aos que dizem, pois, que houve [um tempo] quando o Filho de Deus não existia e que antes de ser concebido não existia, e que foi feito das coisas que não são ou que foi formado de outra substância ou essência, ou que é uma criatura, ou que é mutável ou variável, a estes a igreja católica [universal] anatematiza”.[1] 

“Fiéis aos santos pais, todos nós, perfeitamente unânimes, ensinamos que se deve confessar um só e mesmo Filho, nosso Senhor Jesus Cristo, perfeito quanto à divindade, e perfeito quanto à humanidade, verdadeiramente Deus e verdadeiramente homem, constando de alma racional e de corpo: consubstancial [homoosious] segundo a divindade, e consubstancial [homoousios] a nós segundo a humanidade, ‘em todas as coisas semelhante a nós, excetuando o pecado’, gerado segundo a divindade antes dos séculos pelo Pai e, segundo a humanidade, por nós e para nossa salvação, gerado da virgem Maria, mãe de Deus [theotókos]. Um só e mesmo Cristo, Filho, Senhor, Unigênito, que se deve confessar, em duas naturezas, inconfundíveis e imutáveis, conseparáveis e indivisíveis. A distinção de naturezas de modo algum é anulada pela união, mas, pelo contrário, as propriedades de cada natureza permanecem intactas, concorrendo para formar um só pessoa [prosopon] e subsistência [hypostasis]: não dividido ou separado em duas pessoas [prosopa]. Mas um só e mesmo Filho Unigênito, Deus Verbo, Jesus Cristo Senhor, conforme os profetas outrora a seu respeito testemunharam, e o mesmo Jesus Cristo nos ensinou e o credo dos padres nos transmitiu”.[2]

I. A NATUREZA TRINITÁRIA

A natureza do Eterno pode ser considerada de dois modos: (1) como ela é em si mesma, como a vida de Deus; (2) e aquela que é revelada. Quando analisamos a partir do segundo modo, ou seja, da natureza trinitária revelada, temos a Sabedoria divina não criada, que pode ser definida como a mente divina que pensa a si mesma.

Nesse sentido, a Sabedoria, a Sofia trinitária não é uma simples idéia, mas algo real, embora não seja uma pessoa. Esta Sabedoria eterna revela a plenitude do Deus trino, mas revela também a beleza e a felicidade das três pessoas da Trindade, que nós chamamos de “glória de Deus”, que é diferente daquela glória que damos a Ele, porque a “glória de Deus” efetiva é aquela que Ele tem em si mesmo.

“O SENHOR me possuiu no princípio de seus caminhos e antes de suas obras mais antigas. Desde a eternidade, fui ungida; desde o princípio, antes do começo da terra. Antes de haver abismos, fui gerada; e antes ainda de haver fontes carregadas de águas. Antes que os montes fossem firmados, antes dos outeiros, eu fui gerada. Ainda ele não tinha feito a terra, nem os campos, nem sequer o princípio do pó do mundo. Quando ele preparava os céus, aí estava eu; quando compassava ao redor a face do abismo; quando firmava as nuvens de cima, quando fortificava as fontes do abismo; quando punha ao mar o seu termo, para que as águas não trespassassem o seu mando; quando compunha os fundamentos da terra, então, eu estava com ele e era seu aluno; e era cada dia as suas delícias, folgando perante ele em todo o tempo, folgando no seu mundo habitável e achando as minhas delícias com os filhos dos homens”. Pv 8.22-32.

Essa Sabedoria eterna -- que é apresentada em Provérbios como real, embora não seja uma pessoa, não é hipostática, tem o verbo hebraico qanah como origem, que significa possuir, dirigir e é diferente de barah, criar. A Sabedoria pertence indistintamente às três pessoas da Trindade, porém é revelação do Cristo e do Espírito. É revelação do Cristo enquanto universalidade das idéias divinas, e é revelação do Espírito enquanto glória de Deus.

Dessa maneira, as relações dentro da Trindade não são relações de origem ou causalidade, mas relações mútuas de revelação: o Pai se revela, o Filho e o Espírito revelam o Pai. Esta qualidade – a Sabedoria eterna – é a essência trinitária.

A geração do Filho e a expiração do Espírito não devem ser compreendidas com o conceito de procedência, já que este conceito leva à conclusão da desigualdade e a um caráter de subordinação entre as três Pessoas. O conceito correto é o da auto-revelação através da Sabedoria. Nesse sentido, as relações dentro da Trindade não são subsistentes, mas predicamentais. E porque a Sabedoria está nas três Pessoas, em sua hipóstase (pessoa) imediata, a Sabedoria é o Cristo, o Verbo de Deus, e o Verbo de Deus é Sabedoria. Mas está no Espírito que é a hipóstase do amor. 

“O amor de Deus, o amor do Pai pelo Filho e o amor do Filho pelo Pai, não é uma simples qualidade ou uma relação: ele possui uma vida pessoal, uma vida hipostática. O amor de Deus é o Espírito Santo, que procede do Pai ao Filho e que repousa nele. O Filho só existe para o Pai no Espírito Santo que repousa nele. Igualmente, o Pai manifesta o seu amor ao Filho através do Espírito Santo, que é a unidade de vida do Pai e do Filho. Esse é o lugar do Espírito Santo no âmbito da Santíssima Trindade”[3] 

A Sabedoria do Deus trino revela a glória do Pai, do Filho e do Espírito (Rm ll.33-36; Ef 1.11,12; Cl 1:16). Ela é qualidade de Deus, quer na criação (Sl.19:1-7; Sl.104), como na redenção (Ico 2.7; Ef 3.10).

A teologia cristã da Trindade designa um só Deus em três pessoas. Embora não apareça nas Escrituras o termo Trindade, a maioria quase absoluta da igreja cristã considera uma designação correta para o único Deus que se revelou nas Escrituras como Pai, Filho e Espírito Santo. Tal designação significa que dentro de uma única essência, a Sabedoria do Eterno, temos que distinguir três Pessoas que não são três deuses, nem três partes, nem três modos do Eterno se revelar, mas coiguais e coeternamente Deus.

Assim, podemos falar de:

a) Unidade do Eterno: Há no Eterno divino apenas uma essência, predicado das três Pessoas, a Sabedoria. Deus é um nesta sua natureza constitucional. Não há separação entre qualidades. Ele é tudo que Ele é e em tudo que Ele faz (Dt 6.4; Is. 43.40; Tg 2.19; 1Tm 2.5). A unidade da divindade é ensinada nas palavras de Jesus: Eu e o Pai somos um. (Jo.10:30). Jesus está falando da unidade da essência e não de unidade de propósito. (Jo.17:11,21-23, IJo.5:7). 

b) Pessoalidade na Trindade: Há três Pessoas no Eterno divino: o Pai, o Filho e o Espírito Santo. (Mc.10:9;12:29; ICo.8:5,6; 1Tm.2:5; Tg.2:19; Jo.17:3; Gl.3:20; Ef.4:6). 

c) Diversidade na Trindade, ou seja, diversidade hipostática no Eterno divino. Algumas passagens mostram uma Pessoa se referindo à outra (Gn.19:24; Os.1:7; Zc.3:1,2; 2Tm.1:18; Sl.110:1; Hb.1:9). 

O Deus trino é o Eterno Eu Sou (Ex 3.14). O Deus trino é absolutamente independente de tudo fora de Si mesmo para a continuidade e perpetuidade do ser Eterno. O Deus trino é a razão de sua própria existência (Jo.5:26; At.17:24-28; ITm.6:15,16).

II. A TEOLOGIA DOS PAIS ORIENTAIS

A teologia dos Pais orientais é uma teologia trinitária por excelência, elaboradora das definições da unidade e diversidade das Pessoas na Trindade. O termo homoousios permitiu exprimir o mistério da Trindade. As relações entre as Pessoas da Trindade não são de oposição, nem de separação, mas de comunhão, de diversidade e de revelação recíproca no Pai. 

Os atributos, que são predicados e qualidades, se referem à natureza comum das três Pessoas sem diferenciações. Sendo a unicidade evocada na sua relação com à fonte que é o Pai. A inascibilidade do Pai, a geração do Filho e a processão do Espírito são as relações que melhor permitem distingui-las.

As relações de origem não são o único fundamento das hipóstases, que as constituiria e as esgotaria do seu conteúdo. A teologia dos pais orientais reserva um caráter sempre ternário das relações, suprimindo qualquer possibilidade de as reduzir à dualidade, à formação de díades no seio da Trindade.

Na Trindade encontram-se reunidos e circunscritos o uno e o múltiplo, no entanto, os Pais não procuravam justificar pela razão o número três. A matemática não justifica o um absoluto, sendo assim a unidade composta do Eterno não pode ser explicada através de pensamentos ditos “lógicos”, se a própria ciência não reconhece o um absoluto.

A teologia dos Pais orientais encara em primeiro lugar o subordinado e aí penetra depois para encontrar a natureza. Este método facilita a nossa compreensão, pois parte das três pessoas, como Jesus o fez na “Grande Comissão”, e chega-se a partir daí à unidade de Deus. Para os pais orientais partir da monarquia do Pai é tanto um perigo como partir da natureza una que se transforma em princípio da unidade na Trindade. O princípio de unidade não é a natureza, mas as relações de comunhão, de diversidade e de revelação recíproca que o Pai estabeleceu como fonte.

Confessar a unidade trinitária é reconhecer o Pai como a única fonte das hipóstases que simultaneamente recebem dele a mesma e única natureza. A hipóstase é a maneira pessoal de se apropriar da mesma natureza, sendo que cada uma delas na sua realidade única ultrapassa as simples relações de origem eterna. A única fonte hipostática é o Pai. E a geração do Filho e a processão do Espírito é isto: a auto-revelação do Pai, através do Espírito, no Filho; e a auto-revelação do Pai, através do Cristo, no Espírito. 

O Pai é a fonte da verdade, o Filho é o princípio da revelação da verdade do Pai, o Espírito Santo é o princípio da sua manifestação dinâmica e vivificante, ele é a vida da verdade. E através da humanidade glorificada do Cristo temos a expressão do amor da Trindade infinita, a participação na vida divina e a visão da glória do Deus trino.

Podemos, então, dizer que na economia da teologia trinitária a Trindade é o fundamento que possibilita as particularidades correlatas, Pai, Cristo e Espírito. É a primalidade ímpar de qualquer possibilidade, o que implica em união e equilíbrio. E porque é o fundamento das correlações e a presença mínima para a escolha não-arbitrária, é a base da unidade e diversidade em sua natureza e substância, e também do Ser enquanto Pai, Cristo e Espírito, distintos, a subsistir na mesma natureza. 

Na encarnação, o Cristo viveu a cenose (veja Glossário), a retração (Fp 2.6-7), e sentiu-se distante do Pai no momento de sua morte. Mas a correlação é real e necessária, e o que temos eternamente é plenitude e presença do Pai e do Espírito no Cristo. 

III. A TRINDADE NOS DOIS TESTAMENTOS

A principal contribuição do Antigo Testamento para a teologia da Trindade é enfatizar a unidade de Deus. Deus é singular e único, conforme Dt 6.4 -- “O Senhor nosso deus é o único Senhor”]. Deus exige a exclusão de todos os falsos deuses, descartando qualquer possibilidade de triteísmo (Dt 5.7-11).

“Chegai-vos a mim e ouvi isto: Não falei em segredo desde o princípio; desde o tempo em 
que aquilo se fez, eu estava ali; e, agora, o Senhor Iavé me enviou o seu Espírito”. Isaías 48.16. 

Mas é no Novo Testamento que a evidência trinitariana é esmagadora. Deus continua sendo pregado como Deus único (Gl 3.20), Jesus porém proclama sua própria divindade (Jo 8.58) e aceita a adoração de seus discípulos (Mt 16.16; Jo 20.28). É equiparado a Deus (Jo 1.1), e associado a Deus nas cartas de Paulo (1Co 1.3, etc.). Mas o Consolador, o Espírito de Deus é incluído no mesmo relacionamento (2Co 13.14).

O apóstolo Pedro destaca a eleição pelo Pai, a santificação através do Espírito e a aspersão do sangue de Jesus Cristo (1Pe 1.2) em relação à salvação dos crentes. No batismo de Jesus, as três Pessoas são mencionadas (Mt 3.16-17). Os discípulos são chamados a batizar em nome das três Pessoas (Mt 28.19) e a benção de Paulo, completa, inclui o amor de Deus, a graça do Filho e a comunhão do Espírito Santo (2Co 13.14). 

Por isso, podemos dizer com Irineu, "não foram os anjos que nos plasmaram, os anjos não poderiam fazer uma imagem de Deus, nem outro qualquer que não fosse o Deus verdadeiro, nem uma Potência que estivesse afastada do Pai de todas as coisas. Nem Deus precisava deles para fazer o que em si mesmo já tinha decretado fazer, como se ele não tivesse suas próprias mãos! Desde sempre, de fato, ele tem junto de si o Verbo e a Sabedoria, o Filho e o Espírito. É por meio deles e neles que fez todas as coisas, soberanamente e com toda a liberdade, e é a eles que se dirige quando diz: 'Façamos o homem à nossa imagem e semelhança'". Ireneu de Lião, Contra as Heresias, ano 189, IV, 20, 1.

Fonte
PINHEIRO, Jorge, Teologia Bíblica e Sistemática, o ultimato da práxis protestante, São Paulo, Fonte Editorial, 2012, pp. 53-62. 

[1] Credo de Nicéia (325 AD) in J. L. González, Uma História do Cristianismo, 2:97; em português contemporâneo por Jorge Pinheiro.
[2] Credo de Calcedônia (415 AD), Concílio de Calcedônia, Actio V, Mansi, VIII, 116s, in H. Bettenson, Documentos da Igreja Cristã, 1967, p.86, em português contemporâneo por Jorge Pinheiro.
[3] Serghiei Bulgakov, L’Ortodoxie, Paris, 1932, p. 2.

A saga de José Manoel da Conceição


Prof. Dr. Jorge Pinheiro dos Santos
Faculdade Teológica Batista de São Paulo
Eixo Temático: História
Categoria: Mesa redonda
“Se a historiografia brasileira relega o protestantismo a segundo plano, ou mesmo o ignora, a literatura mundial é plena de clássicos trabalhos sobre o protestantismo e sua grande e decisiva influência na construção do chamado mundo moderno. De fato, a Reforma do século XVI rompeu definitivamente com toda a estrutura do mundo medieval e liberou o homem para pensar e fazer. Os grandes princípios do livre exame, da salvação pela fé, do sacerdócio universal, do direito de rebelião, da democracia na igreja local e da legitimidade dos juros e do lucro foram para sempre consagrados como conquistas dos tempos modernos. A ética protestante do manejo racional do dinheiro e o desempenho no trabalho perpassa a história moderna, seja de maneira positiva ou negativa. Autores importantes têm responsabilizado o protestantismo pelos males do capitalismo, assim como outros reconhecem sua decisiva contribuição para a liberdade e a livre iniciativa, coisas que, apesar de tudo, trouxeram o homem para um posto de dignidade no mundo em contraposição à inexorabilidade do destino social a que estava relegado no mundo antigo. Neste ponto, tenho a impressão de que o nosso protestantismo no Brasil não se inteirou do que representam os princípios que a Reforma nos legou a partir do século XIX, embora alguns deles, mesmo de maneira inconsciente, tenham exercido alguma influência na modernização do Brasil”. Antonio Gouvea Mendonça, Protestantismo no Brasil, Apontamentos sobre sua contribuição para a cultura brasileira, ABIEE -- I Encontro para historiadores 2004, Piracicaba, São Paulo.

“José Manuel da Conceição (1822-1873) foi um ex-sacerdote católico que ingressou na Igreja Presbiteriana do Brasil. Primeiro brasileiro ordenado ao ministério evangélico, foi convertido a fé reformada pela influência dos missionários norte-americanos do presbiterianismo do Brasil. Dedicou-se ao trabalho de evangelista itinerante no interior da então província de São Paulo, visitando as suas antigas paróquias onde o zelo pelo ensino da Bíblia lhe rendeu o apelido de "padre protestante". Conceição encontrou nesses lugares o ambiente preparado para a formação de comunidades evangélicas. Exerceu seu ministério junto ao povo expondo o evangelho sem ferir sentimentos religiosos tradicionais”. Segundo a enciclopédia online Wikipedia.

O APÓSTOLO DO PROTESTANTISMO

Ele ficou só. Quase como toda a sua vida. Só. Incompreendido, mobilizado por idéias para muitos, talvez para a maioria, tresloucadas. Ideias de Deus na cabeça. É possível que aquele verso, tão batido, tão marcado em suas memórias, tivesse naquele momento voltado mais uma vez, tomado corpo na sua carne magra e mais envelhecida do que o tempo vivido. Os que esperam no Senhor renovam as suas forças. Voam alto como águias, correm e não se ficam exaustos, andam e não se cansam. Pelas andanças Brasil a dentro ele viu e amou ver o gavião, piar forte e sobrevoar o céu azul. Conheceu esse predador temido pelos outros pássaros. E quem já acompanhou a sua morte? Ele se aninha longe, lá em cima, naquelas montanhas da Mantiqueira e a gente não sabe, nem vê. Esse velho, de 59 anos, estava a morrer, sem eira nem beira, em casa emprestada no meio do caminho. Dormiu, e em meio aos sonhos do Senhor, deixou as trilhas da vida, os caminhos da peregrinação. Exalou o suspiro derradeiro e deixou para nós, quase cento e setenta anos depois, lições de protestantismo.

Esse homem foi batizado José Manoel, paulista, e nasceu numa época conturbada. Na verdade alguns meses antes dos brasileiros, liderados por um nobre português, declararem a indep0endência da terra. O ano era 1822. O garoto morou em Sorocaba e foi educado por um padre, José Francisco de Mendonça que, na verdade, era seu tio. Educação boa aquela, cheia de latim e classicidades. Coisa para nenhuma família rica colocar defeito, mas que em relação à família de José Manoel não era o caso.

Bem, com um tio como padre e uma educação dessas, foi praticamente natural a escolha que fez. Foi para o seminário de Sorocaba. E aí fez amizade com alguns estrangeiros, ingleses e alemães. A Inglaterra nessa época era a rainha dos mares e modelo para os países do mundo. A jovem nação, recém saída da independência, além das boas relações diplomáticas e comerciais, procurava copiar os modos e costumes ingleses, mas esbarrava naquele protestantismo anglicano, que ninguém entendia bem o que era, mas que não caia bem frente ao catolicismo professado por essas bandas. De todas as maneiras, os reformados alemães e ingleses entregaram ao jovem um costume, ler o livro preto. E o próprio José Manoel conta:

"Eu ia com frequência a uma fundição de ferro em Ipanema (em Sorocaba, na minha região) onde visitava a família Godwin, cujo pai, Mr. Godwin, era superintendente da casa de máquinas. Eu me comovia profundamente ao observar o completo silêncio que lá reinava aos domingos. Era uma família inglesa. Mais tarde, quando eu fui admitido na comunidade, eu vi a totalidade das famílias a ler a Bíblia e livros devocionais. Mais tarde eu visitei quase todas as famílias alemãs e em todas eu encontrei o mesmo quadro de devoção e religião. Comecei a pensar: quem sabe se estes estrangeiros têm tanta religião como nós, os brasileiros? Seria a religião deles igual à nossa? Ainda, quem sabe se eles são mais religiosos que nós porque são mais civilizados do que nós?" [1]

E foi ordenado padre em 1845. Imaginem que padre sofisticado: falava latim, o que poderia ser considerado natural, mas também inglês, francês e alemão, lia a Bíblia e achava que as obras meritórias não garantiam o céu a ninguém. Logicamente, o apelido veio rápido: padre protestante. Tinha vinte e dois anos. Exerceu seu sacerdócio até 1864 nas cidades de Monte Mor, Piracicaba, Santa Bárbara, Taubaté, Sorocaba, Limeira, Ubatuba e Brotas. Amado por suas ovelhas, pelo jeitão simples de homem do interior, mas também por sua verve profética, por seus sermões teológicos, ficou conhecido por esse interiorzão paulista. Seus superiores também gostavam dele, afinal era um homem profundamente sincero, porém guardavam dúvidas. Esse era um tempo novo para a terra de centenária presença católica. Agora, chegavam aqui as novidades protestantes, gente que adorava sem imagens, que não reconhecia a autoridade papal e que se deixassem traria para cá os ventos novos da rebeldia protestante. Por isso, os superiores do padre José Manoel tomaram algumas medidas, evitaram que se estabelecesse numa paróquia, para que esta não se tornasse quartel-general de ideias estapafúrdias. Virou padre andarilho, a visitar e ministrar nas paróquias no interior da Província de São Paulo. E assim foi por quinze anos.

Esse tempo foi muito importante para José Manoel. Serviu para ele conhecer a alma brasileira, tão dócil, obediente e supersticiosa nas coisas da fé. Serviu para conhecer a sua igreja, tão hierarquizada, tão metida na política e tão distante das necessidades reais do seu povo. E serviu, muito mais ainda, para ele pensar a sua condição de humano condenado à perdição eterna. Miserável homem que sou! Ah! Como doía na alma de José Manoel a sua condição de pecador!

As conversas com os estrangeiros, a leitura da Bíblia e de literatura protestante, entre as quais a tradução alemã da História Sagrada do Antigo e Novo Testamento, publicada pela Laemmert, editora protestante do Rio de Janeiro, foram formatando uma consciência reformada naquele padre. E isso começou a ficar translúcido no seu sacerdócio. Aconselhava seus fiéis a lerem a Bíblia e quando noivas o procuravam para confessar-se antes do casamento, o padre protestante dizia: "Eu e você precisamos nos confessar a Deus e não aos homens".

Desejava que suas paróquias estivessem comprometidas com a fé, queria melhorar as condições de vida religiosa de suas ovelhas. Mas ele próprio atravessava um momento de profunda crise espiritual. As questões da salvação e do valor meritório das obras fizeram com que trilhasse um caminho semelhante ao de Lutero, quando condenou as indulgências por proporcionarem uma paz falsa. Lutero disse que a Igreja e seu sistema de comutação negavam a graça de Jesus. José Manoel conhecia as ideias do monge alemão, mas será que ele estava certo, mesmo? Não podia, sob tal pressão e dúvidas, continuar a exercer seu ministério. Quis abandoná-lo, mas seus superiores apresentaram uma proposta mais suave, dispensá-lo temporariamente de suas funções sacerdotais.

E, assim, foi viver em uma casinha do interior, perto de Rio Claro. Foi então que a ação missionária o alcançou. O pastor Blackford, conhecedor da fama do padre protestante, resolveu visitá-lo. Não foram necessárias grandes e profundas discussões, José Manoel de alma contrita esperava um momento como esse.

“Acreditá-lo-eis? Quando embrenhado nas cavernas das rochas esperava morrer longe das visitas do Pastor Evangélico, ei-lo que de mansinho, cingindo em torno de sua fronte uma auréola de glória, que me consumia no fogo da confissão; ei-lo, trazendo no peito um coração de pomba, não se desprezando de se aproximar de mim, que mais parecia com uma fera que com este humano, toma-me pela mão, consola-me, cheio de uma amabilidade a mais nobre, e salva-me”.[2]

Foi batizado na Igreja Presbiteriana do Rio de Janeiro, no dia 23 de outubro de 1864, e consagrado pastor em São Paulo, em novembro de 1865.

Se por um lado, José Manoel sabia que tinha tomado a decisão certa, abandonando os erros do catolicismo romano, depois de, por tanto tempo, ter pregado e espalhado pelos sete ventos essas doutrinas, a angústia continuava a macerar sua alma. De Deus não se zomba. Passou dias orando e meditando. O que fazer. Se é que podia fazer alguma coisa. E tão angustiado andava que nem recebia seus amigos missionários. Mas, enfim, sentiu a voz de Deus lhe falar. O sangue de Jesus Cristo purifica de todo pecado. Tranqüilidade de alma. Escreveu, então, uma profissão de fé evangélica, onde narrou suas lutas espirituais, num
estilo ardente, que hoje é um clássico da espiritualidade protestante brasileira.

E, assim, salvo pelo sacrifício vicário de Jesus, José Manoel lançou-se a maior de suas obras, apresentar às suas antigas ovelhas o Evangelho da graça. Iniciou seu ministério em Brotas, onde conquistou não apenas pessoas isoladas, mas famílias inteiras. Conhecido e respeitado, apesar dos apelidos na maioria das vezes ditos de forma carinhosa, falava de Jesus com tal fervor e doçura, que em Brotas, em apenas dois dias, levou ao batismo onze adultos e dezessete crianças. As famílias se convertiam, eram batizadas e participavam da celebração de ceia, no mesmo evento.

E assim, esse ex-padre, que de fato nunca abandonou totalmente sua catolicidade, passou a fazer viagens, aproveitando o conhecimento do interior paulista onde havia servido como padre. Em cada vila procurava explicar as razões da mudança em sua vida, os erros do catolicismo e a doutrina do protestantismo. Em sua última paróquia, Brotas, surgiu a que seria a maior igreja protestante no Brasil e que serviu para irradiar o presbiterianismo para outras regiões de São Paulo e Minas Gerais. Inicialmente, os primeiros seminaristas do presbiterianismo o acompanharam. Porém, após 1869, passou a realizar viagens solitárias. Em 1867, os missionários, vendo que enfrentava problemas emocionais e cansaço, fizeram com que viajasse para os Estados Unidos a fim de se tratar. Mas isso pouco adiantou. Ao voltar deu continuidade às suas viagens solitárias, que o distanciaram cada vez mais de seus colegas norte-americanos. Eles desejavam que José Manoel se sedentarizasse, assumisse uma igreja local, se estabelecesse como pastor presbiteriano. Mas o espírito de Paulo, o apóstolo, essa visão católica de falar ao mundo e as multidões, mesmo quando ia de casa em casa, o consumia. E a pastor-padre desaparecia por meses, se embrenhando por matas e mundos. Os missionários ficavam sem notícias de José Manoel e, não poucas vezes, mandaram pessoas à sua procura.

Teve sérias divergências com o projeto missionário dos norte-americanos. Intuitivo, mas conhecedor do jeito brasileiro de ser, sabia chegar ao povo e pregar um Evangelho contextualizado. Pautou seu trabalho pela itinerância, sem planejamento prévio. As divergências, na verdade, não eram apenas estratégicas, eram teológicas. Enquanto os missionários norte-americanos viam apenas idolatria e superstição na religiosidade brasileira, o José Manoel percebia os pontos positivos do catolicismo brasileiro. Mas do que construir uma nova religião. Começar do zero, desejava reformar o catolicismo. Não somente falando aos que estavam na base da pirâmide católica, mas a toda a Igreja. Nesse sentido, sonhou como Lutero e foi massacrado pelo sonho. Deixando para nós lições que até hoje não entendemos bem.

Esparsas notícias, uma situação permanente de quase fome durante as viagens, dormindo pelas beiras de estrada, e uma caridade franciscana, que o levava a dar o pouco dinheiro que ganhava às vezes como ofertas de antigas ovelhas eram doadas aos mais pobres ou, então, enviado para a missão. Uma muda de roupa gasta e suja, a comida frugal fez dele um pastor andarilho, magro, doente... Maltrapilho. Até preso foi, como indigente, até que sua identidade foi confirmada. Porém, não foi longe, desmaiou, foi socorrido por uma enfermaria militar do Campinho, próximo do Rio de Janeiro, onde morreu em 24 de dezembro de 1873.

Dados e números do seu ministério

Sua mensagem alcançou fazendeiros, líderes comunitários influentes, índios e escravos. E o deslocamento desses líderes para outras cidades levou o protestantismo a outras regiões do país.

Sua pregação itinerante começou em junho de 1866, na cidade de Ibiúna, e, a partir daí, fez cinco grandes viagens missionárias no período de um ano, no lombo de mulas ou a pé. Elas tiveram os seguintes itinerários:
·                 1ª viagem (03.03.1866 a 03.06.1866) – Ibiúna, Sorocaba, Brotas, Limeira, Campinas, Belém (Itatiba), Bragança, Atibaia e São Paulo.
·                 2ª viagem (04.06.1866 a início de outubro de 1866) – São José dos Campos, Caçapava, Taubaté, Pindamonhangaba, Aparecida, Guaratinguetá, Queluz, Rezende, Barra Mansa, Piraí, e retornou passando pelas mesmas cidades, uma a uma, até chegar a São Paulo.
·                 3ª viagem (final de outubro de 1866 a 16.12.1866) – Cotia, Ibiúna, Piedade, São Roque, Piracicaba, Porto Feliz, Itu, Brotas, Itaquari (Itirapina), Rio Claro, Limeira, Piracicaba, Capivari, Campinas Belém (Itatiba), Bragança, Atibaia, Santo Antônio da Cachoeira (Piracaia), Nazaré Paulista, Santa Isabel e São Paulo.
·                 4ª viagem (21.01.1867 a 07.02.1867) – Jacareí, Taubaté, Pindamonhangaba, voltando por Caçapava, São José, Jacareí, Taubaté e São Paulo
·                 5ª viagem (14.02.1867 a 02.04.1867) – Santa Izabel, Nazaré Paulista, Santo Antônio da Cachoeira (Piracaia), Bragança, Amparo, Mogi Mirim, Ouro Fino, Borda da Mata, Santa Ana do Sapucaí (Silvianópolis) e, por fim, voltando a São Paulo.
Durante essas jornadas se hospedava em casas de pessoas que se sentia abençoadas com sua presença. Chegou a se hospedar na casa do subdelegado em Ibiúna, discutiu com padres em Aparecida, foi ao Rio de Janeiro participar da consagração pastoral do missionário Chamberlain, em meio da sua segundo viagem.

Foi excomungado por apostasia em 2 de abril de 1867, um ano e cinco meses após sua ordenação pastoral. No dia 3 de maio de 1867 escreveu sua resposta à excomunhão, onde apresentou as incoerências entre o catolicismo e o protestantismo. Em seguida empreendeu viagem pelos arredores de São Paulo, tendo sido recebido por um padre, velho amigo quer ainda o amava.

No final de maio de 1867, apresentou no Rio de Janeiro um relatório onde destacou o poder da Palavra e do Espírito. Contou que crianças convertidas quebravam os ídolos de seus pais, pregavam a estes e até para os padres.

Nos Estados Unidos, onde ficou por um ano para descansar, fez conferências, produziu trabalhos literários, traduziu, fez revisão, e produziu uma versão portuguesa do Novo Testamento.

De volta ao Brasil em outubro de 1868, faz nova viagem passando por Angra dos Reis, Parati, Cunha, Lorena e chegando a São Paulo.

Sentindo-se abandonado, continuou suas viagens. Mais uma vez só. Passou, então, a dedicar-se aos mais humildes, levando instrução religiosa e caridade, apoio social, orientações de higiene, atuando com enfermeiro, ajudando em serviços domésticos.

Por mais quatro anos fez assim, vivendo humildemente. Morreu enquanto dormia, num catre emprestado pelo major Fausto de Souza, autor de sua primeira biografia, tamanho impacto que lhe causou o pequeno contato que teve com o apóstolo. O major, convertido, tornou-se médico, presidente da província de Santa Catarina e defensor do protestantismo pregado por José Manoel da Conceição.

Referências bibliográficas

Mathias, Luiz Guilherme Lochem, Ser protestante, sendo brasileiro, Uma leitura “tillihciana” da vida e dos escritos do pastor José Manoel da Conceição, dissertação de Mestrado, Universidade Federal de Juiz de Fora, 2008.
Mendonça, Antonio Gouvea, Protestantismo no Brasil, Apontamentos sobre sua contribuição para a cultura brasileira, ABIEE -- I Encontro para historiadores, Piracicaba, São Paulo, 2004.
Ribeiro, Boanerges, O Padre Protestante, Casa Editora Presbiteriana, São Paulo, 1950.
Léonard, Émile-G., O Protestantismo Brasileiro: Estudo de Eclesiologia e História Social, ASTE, São Paulo, SP, 1963. Tradução do francês por Linneu de Camargo Schützer.
Souza, Major Fausto de Ex-Padre José Manuel da Conceição, Imprensa Evangélica, Fevereiro de 1884.

Jornal
O Puritano, Ano II, n.º 54, 14 de junho de 1900.
_______ , Ano II, nº 55, 21 de junho de 1900.
_______ , Ano II, no. 56, 28 de junho de 1900


[1] O Puritano, 14 de junho de 1900, p. 1 e seguintes.
[2] José Manoel da Conceição, Profissão de fé Evangélica, O Puritano, Ano III, no. 59, p. 2.

O plantador de Igreja

O que diferencia a Igreja de um museu 
Darrin Patrick

mercredi 9 mai 2012

Deus existe

Para discussão em sala de aula 
Apologética Cristã
(Recomendo, porém, a gregos e troianos)